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29 octobre 2025

L’autonomie décisionnelle et la santé mentale : la synergie PSSM et RPS

homme accablé par le travail devant son ordinateur

Aujourd’hui, tous les projecteurs se braquent sur la santé mentale au travail. En effet, le gouvernement en fait une priorité en 2025 aux côtés de son plan « Osez l’IA » pour promouvoir l’intelligence artificielle dans toutes les entreprises d’ici 5 ans. Ce contexte pose ainsi la question du devenir de notre autonomie décisionnelle au travail face à l’utilisation de l’IA, un des facteurs clés des risques psychosociaux (RPS).

Dans cet article, Audavia aborde l’autonomie décisionnelle sous l’angle de la nécessité d’un filet de sécurité humain notamment grâce aux Premiers Secours en Santé Mentale (PSSM) combinés à une prévention RPS.

Audrey Callède – Formatrice santé au travail, communication et PSSM – explore avec nous les bénéfices de ce filet de sécurité au sein des organisations pour déceler les troubles de santé mentale et prévenir les risques psychosociaux au travail.

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Les point clés

Les PSSM et la prévention des RPS sont deux approches complémentaires en santé mentale essentielles. Elles placent l’humain au premier plan dans un contexte de plus en plus digitalisé et, notamment face à l’IA et à la perte d’autonomie décisionnelle.

  • L’arrivée de l’intelligence artificielle renforce le besoin d’autonomie humaine. En automatisant les tâches répétitives, l’IA pousse à développer des compétences en jugement critique, créativité et capacité à prendre des décisions complexes.
  • L’autonomie décisionnelle est un facteur clé de la prévention des risques psychosociaux (RPS), notamment aux côtés du stress et fait partie des 6 catégories de facteurs de risques identifiées par l’ INRS
  • Les Premiers Secours en Santé Mentale (PSSM) sont une démarche citoyenne et individuelle qui s’inscrit dans les sphères de la vie privée comme professionnelle pour aider les personnes souffrant de troubles psychiques.
  • Les secouristes PSSM sont des atouts précieux en entreprise pour détecter les signes de dégradation de la santé mentale, liés aux RPS ou non, et orienter les individus vers une prise en charge adéquate.

L’autonomie décisionnelle : un pilier central de la santé mentale au travail

L’IA promet de nous libérer des tâches fastidieuses et chronophages. Nous gagnons donc du temps. Par conséquent, ce gain de liberté donne plus de place à l’innovation, à la prise de décision et à la stratégie. De prime abord, ce nouveau schéma parait favorable à la qualité de vie au travail et à une bonne santé mentale.

Mais qu’en est-il vraiment de notre autonomie décisionnelle dans ce nouvel environnement de travail ? Va-t-elle pouvoir se déployer au sein des entreprises ou au contraire s’effondrer face à une IA qui peut conduire à un management algorithmique, à l’hyper contrôle et une perte de sens.

ADN de l’autonomie décisionnelle

L’autonomie décisionnelle est la possibilité pour un salarié d’avoir une influence sur son travail avec une marge de manœuvre sur :

  • Le rythme et l’ordre des tâches : pouvoir organiser sa journée pour gérer les pics d’activité.
  • Les méthodes de travail : avoir le choix des outils ou des approches pour atteindre un objectif.
  • La résolution de problèmes : pouvoir prendre des initiatives pour débloquer une situation.

Elle renvoie également à l’accomplissement de soi à travers la possibilité d’utiliser sa créativité et de développer ses habiletés.

Le manque d’autonomie décisionnelle, un des 6 facteurs de RPS

L’Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS) classe le manque d’autonomie décisionnelle comme l’un des six facteurs majeurs de risques psychosociaux (RPS), aux côtés de :

  1. L’intensité et le temps de travail
  2. Les exigences émotionnelles
  3. Le manque de soutien social
  4. Les conflits de valeurs
  5. L’insécurité de la situation de travail

L’autonomie décisionnelle selon le modèle de Karasek et le « Job strain »

Le modèle de Karasek, créé en 1979 et utilisé pour analyser le stress au travail, évalue l’intensité de la demande psychologique que le salarié subit, la latitude décisionnelle qu’on lui accorde, et le soutien social qu’il reçoit.

Il souligne qu’un manque d’autonomie pourrait être responsable d’un sentiment de stress entrainant lui-même d’autres troubles psychiques ou maladies : une faible autonomie couplée à une forte charge de travail crée une « tension au travail », augmentant le risque de maladies cardiovasculaires et mentales (dépression, détresse psychologique).

C’est la théorie du « Job strain » : une forte pression sans latitude décisionnelle est la recette scientifiquement prouvée du stress chronique.

L’impact psycho-social du manque d’autonomie : les signaux d’alerte

Selon l’étude DARES du Ministère du travail, les individus « tendus » en situation de « Job Strain » reportent des états de santé plus dégradés que les autres.

  • 50 % des individus qui ont une forte intensité déclarent des troubles de santé mentale.
  • Dont 18,6% de dépression ou d’anxiété généralisée, contre environ 11 % sur l’ensemble des salariés qui ont une forte intensité combinée à une bonne autonomie décisionnelle.
  • Les travailleurs qui reportent les meilleures performances en termes de bien-être et santé mentale sont les travailleurs dit “détendus” avec un travail moins intensif et plus d’autonomie.
  • Par ailleurs, il semble que les individus vivent mal une très forte autonomie ou au contraire une très faible autonomie.

Du stress à l’épuisement professionnel

Un déficit chronique d’autonomie décisionnelle enclenche une spirale négative bien connue. D’abord, la frustration, puis la démotivation et enfin l’épuisement voire le burn-out.
Cette spirale est le plus souvent la conséquence d’une charge de travail élevée sur laquelle on n’a aucune prise, aucun contrôle. De fait, ce sentiment d’impuissance organisée consume l’énergie vitale.

En quoi les PSSM en entreprise sont-ils un filet de sécurité ?

Les entreprises ont l’obligation de veiller à la santé et à la sécurité de leurs salariés, ce qui inclut la santé mentale. La formation PSSM s’inscrit dans une politique globale de santé mentale aux côtés des RPS. Les deux approches sont donc complémentaires.

PSSM et troubles de santé mentale

La démarche des Premiers Secours en Santé Mentale (PSSM) est une approche globale et citoyenne : elle envisage l’ensemble des troubles psychiques d’un individu dans n’importe quelle sphère de la vie privée ou professionnelle.

« Nous avons tous une santé mentale. Celle-ci évolue au rythme de la vie, des expériences vécues et des moments marquants (deuil, licenciement, rupture amoureuse…). Selon notre âge et de multiples facteurs, nous sommes plus ou moins exposés à certains types de troubles de santé mentale, également appelés troubles psychiques. »Association PSSM France

Parmi les troubles les plus fréquents, nous avons :

• Le trouble dépressif
• Le trouble anxieux (attaque de panique, souvent appelée « crise d’angoisse »)
• Le trouble psychotique (bipolarité notamment)
• Le trouble lié à l’utilisation de substances (alcool, drogues…).

De manière générale, les secouristes PSSM possèdent « les outils » pour porter secours aux individus souffrants de troubles psychiques et pour garantir leur insertion et leur qualité de vie au travail.

Quels liens entre PSSM et perte d’autonomie décisionnelle ?

L’autonomie décisionnelle fait partie des risques psychosociaux spécifiquement liés au milieu professionnel travail. Au sein de l’entreprise, les stratégies de prévention des risques psychosociaux sont alors considérablement renforcées lorsque des secouristes PSSM sont présents au sein de l’entreprise.

En termes de risques psychosociaux, ces secouristes sont donc des atouts précieux : leurs compétences sont duplicables à tout salarié qui subit une dégradation de santé mentale dont le manque d’autonomie couplé à une trop forte intensité de travail. Ils sont capables de détecter les signes de souffrance psychique et d’intervenir précocement.

Focus sur la formation PSSM (Premiers Secours en Santé Mentale)

Un secouriste PSSM reçoit une formation aux premiers secours en santé mentale, tout comme un Sauveteur Secouriste du Travail (SST) se forme aux gestes de premiers secours physiques.

Formation PSSM : pour qui ?ObjectifsBénéfices
– Managers

– Equipes

– Toute personne souhaitant venir en aide à un individu qui subit une détérioration de santé mentale
Repérer les signes de troubles en santé mentale (dépression, anxiété…)

Aborder la personne avec bienveillance

Ecouter sans jugement

Rassurer et orienter vers les professionnels adéquats (médecin du travail, psychologue, etc.).
Déstigmatiser les troubles psychiques

Libérer la parole

Créer un réseau de « sentinelles » bienveillantes

Prises en charges précoces par les professionnels.

Devenir secouriste PSSM : interview d’Audrey Callède

Le « secourisme en santé mentale » est-il une priorité pour beaucoup d’entreprises ? Le nombre de formations a-t-il significativement augmenté ?

Réponse : oui. Les formations de salariés augmentent depuis 3 ans

« Le secouriste en santé mentale est de plus en plus une priorité pour les entreprises. On le voit par le nombre de demandes de formation en forte évolution depuis 3 ans. Si au départ les demandes provenaient essentiellement de particuliers qui étaient confrontés à des troubles de santé mentale, pour eux ou leur entourage, aujourd’hui nombre d’entreprises forment leurs salariés, souvent des RH et des représentants du personnel. Leur objectif est d’avoir une ou plusieurs ressources internes lorsque des cas surviennent, un peu sur le même modèle que le référent harcèlement et agissements sexiste, sans être encore obligatoire. »

Sur le terrain, qu’est-ce qui, selon vous, a été le véritable déclencheur de cette prise de conscience collective ? Est-ce la crise du Covid par exemple ?

Réponse : la crise Covid en 2019 lève les tabous au sujet de la santé mentale

« Les PSSM sont arrivés en France en 2020. Dans son aspect négatif, la crise du Covid a dégradé la santé mentale des citoyens mais, dans son aspect positif, elle a mis en avant cette notion qui jusque-là était particulièrement tabou. Le développement de cette thématique permet de normaliser la santé mentale comme un continuum sur lequel chacun navigue tout au long de la vie, de l’année ou des mois. »

Quel est l’impact le plus sous-estimé d’une formation PSSM sur la culture d’une équipe au quotidien ?

Réponse : l’importance et le poids des mots utilisés

« Les PSSM apportent un plan d’action clair et structuré pour approcher, soutenir et orienter la personne vers des professionnels. Cependant, on sous-estime souvent l’impact de nos mots et de la communication dans une conversation sur la santé mentale et un trouble psychique. La formation permet d’acquérir des savoirs mais également une posture, un savoir-être. Ce que je dis et ce que je ne dis pas, ce qui ouvre le dialogue ou le referme, ce qui permet à une personne de se sentir soutenue ou au contraire jugée. Prendre conscience de l’importance et du poids des mots. »

Avez-vous un exemple concret où la simple présence de secouristes a libéré la parole et changé la manière dont les collègues osent dire que « ça ne va pas » ?

« Je n’ai pas d’exemple en ce sens car je ne suis pas les secouristes après la formation. En revanche, on constate souvent chez les stagiaires des prises de conscience comme « je n’aurais pas dû dire ça », « je me rends compte avoir été très maladroite », « mes mots n’étaient pas adaptés et culpabilisants », « j’ai minimisé ou rationalisé son mal-être ce qui a rompu la confiance et le dialogue entre nous »

Quel est le risque que le secouriste PSSM se transforme en « psy du bureau » ?

Réponse : le secouriste qui se croit l’alter ego d’un psychologue

« Se vêtir d’une cape de super-héros est clairement le risque, c’est pourquoi on définit précisément, et notamment par de nombreuses mises en pratiques collectives, le rôle et les limites du secouriste en santé mentale. »

Quels sont donc le cadre et les limites de son rôle ?

Réponse : donner des informations fiables sans jamais poser de diagnostic

« Le parallèle avec le secouriste physique est souvent évoqué. Il est un relai pour une personne en souffrance. Il ne peut et ne doit pas faire à la place du professionnel. Il ne pose pas de diagnostic. Il doit se protéger en premier lieu. Il ne se met pas en danger que ce soit sur l’aspect physique ou émotionnel. Son rôle est de donner de l’information fiable. »

Le secouriste PSSM peut-il devenir une « sentinelle » anonyme qui aide l’entreprise à identifier des problèmes d’organisation plus profonds, sans jamais trahir la confidentialité ?

Réponse : non, ce n’est pas son rôle et ne doit pas le devenir

« Le secouriste n’a pas vocation à identifier ou agir sur des problèmes organisationnels de l’entreprise. La formation PSSM est souvent confondue avec la prévention des risques psychosociaux (RPS). La première est une formation citoyenne au même titre que le secouriste physique. Son champs d’action est transverse et ne se limite pas au cadre professionnel, bien au contraire. »

Quelle différence avec la prévention des RPS ?

Réponse : les RPS concernent un environnement de travail quand les PSSM vont au-delà du cadre professionnel.

« Les RPS, quant à eux, abordent le stress au travail, les violences internes et externes, le burn out et les conséquences de problématiques structurelles ou managériales de l’entreprise. Les RPS sont liés à un environnement de travail alors que la formation sur les PSSM aborde la prévalence des troubles psychiques (dépression, anxiété, bipolarité, troubles psychotiques, consommation de substances) dans la population générale. »

Comment les managers réagissent-ils à l’arrivée de secouristes PSSM dans leurs équipes ? Menace ou relais ?

Réponse : les secouristes PSSM sont de vrais appuis pour les managers

« Il s’agit clairement d’un atout supplémentaire pour le manager qui porte déjà une grande responsabilité en matière de bien-être au travail. Les secouristes sont très bien accueillis car le manager peut se sentir isolé et démuni face aux problèmes de santé mentale. C’est un appui supplémentaire. »

Les managers ont-ils intérêt à se former aux PSSM ?

Réponse : oui pour acquérir des axes de compréhension et des outils

« Le manager peut lui-même être formé secouriste en santé mentale. Sachant qu’une personne sur quatre sera touchée par un trouble psychique au cours de sa vie, la formation PSSM lui donne des outils et des axes de compréhension pour accompagner un collaborateur en difficulté. »

Aujourd’hui, de plus en plus de personnes en souffrance utilisent l’IA comme psy personnel*. Face à ce phénomène, quelle sera la place et la valeur ajoutée du secouriste PSSM ?

Réponse : l’apport d’un soutien émotionnel et pratique dans une vraie dimension humaine

« Il est crucial de comprendre que le secouriste n’est pas un psy. Son rôle est d’approcher une personne en souffrance, de savoir communiquer avec elle et de l’orienter vers un professionnel (psy ou autres). D’ailleurs la porte d’entrée du secouriste sera en premier lieu le médecin traitant de la personne. Son objectif est de faire reculer la stigmatisation et d’apporter de la connaissance car beaucoup de personnes en souffrance ne consultent pas simplement par manque d’information.
La valeur ajoutée du secouriste est la dimension humaine, sa capacité à être en relation avec, à créer de la confiance, du dialogue et d’apporter aussi bien du soutien émotionnel que pratique, là où l’IA ne pourra pas aller. »

*En 2025, l’étude menée par la Harvard Business Review révèle que le tout premier usage de ChatGPT par la majorité des utilisateurs concerne le soutien psychologique pour trouver une écoute -Marc Zao-Sanders, How People Are Really Using GenAI in 2025, Harvard Business Review, avril 2025.
*Selon Ipsos, 39 % des Français, soit 27 millions de personnes, ont déjà recours à ces outils pour des questions personnelles.

Comment libérer la parole au travail ?

Réponse : les PSSM sont un levier pour sensibiliser, déstigmatiser, lever les tabous pour oser parler.

« La parole au travail se libère de plus en plus ce qui est encourageant mais il y a tel tabou en France sur la santé mentale, comparé à d’autres pays, que le chemin est encore long pour oser parler de dépression ou de bipolarité sans craindre d’être jugé. Développer les formations PSSM est un levier phare pour sensibiliser et faire reculer la stigmatisation. »

Ressources : formations complémentaires pour passer à l’action

Pour les dirigeants et les RH : piloter la stratégie et le cadre légal

Pour les managers : devenir le moteur de l’autonomie

Pour les salariés et les équipes : s’approprier l’autonomie

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En résumé

L’IA est un catalyseur pour l’autonomie humaine. Elle offre une chance unique de rendre le travail plus humain, plus engageant et plus intelligent. Cependant, l’autonomie sera efficace si l’on prépare les collaborateurs à l’exercer.
Le rapport Future of Jobs Report 2025 du Forum Économique Mondial (WEF) pointe la nécessité de développer les compétences purement humaines que l’IA ne possède pas telles que le jugement critique, la créativité et la prise de décision. Pour y parvenir, l’autonomie décisionnelle doit se construire sur deux piliers indissociables : une culture d’entreprise solidaire avec une prévention renforcée des RPS incluant les PSSM, et un management qui basé sur la confiance, conditions sine qua non pour que cette autonomie génère de la performance et non du chaos.

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