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Le prélèvement à la source, nouveau rôle pour les entreprises

Le prélèvement à la source ou le nouveau rôle pour les entreprises

Le prélèvement à la source, pourquoi ?

Le prélèvement à la source va permettre le paiement de l’impôt de manière
concomitante à la perception des revenus, et  éviter ainsi un décalage qui pourrait entrainer des difficultés de trésorerie. «C’est là son objectif principal. C’est aussi ce qui le différencie de la simple mensualisation obligatoire de l’impôt qui ne s’adapte pas automatiquement et en temps réel au revenu.»

Quel sera le rôle de l’entreprise ?

« Dans le cas général, l’entreprise aura trois obligations :
1. Appliquer le taux transmis par la DGFiP. L’entreprise n’aura pas à appliquer de taux
de manière rétroactive. Pour toute réclamation sur son taux, le salarié s’adressera
directement à la DGFiP ;
2. Retenir le prélèvement à la source sur le salaire net à verser au titre du mois M, en
appliquant le taux au salaire net imposable ;
3. Reverser en M+1 à la DGFiP les prélèvements à la source du mois M.»

En pratique, comment cela marche pour les entreprises ?

«Pour les entreprises privées, la mise en oeuvre est simplifiée grâce au déploiement de la
déclaration sociale nominative (DSN), généralisée à l’été 2017. Pour mettre en oeuvre le
prélèvement à la source, quelques données seront ajoutées à la DSN mensuelle. L’assiette
du calcul du prélèvement à la source sera le salaire net imposable, qui est déjà calculé par
les logiciels de paie et qui figure déjà sur les bulletins mensuels de paye..»

Les entreprises, pendant les jours qui séparent le prélèvement des acomptes sur le salaire
de leur reversement à l’administration fiscale, disposeront de la trésorerie correspondante,
ce qui représente un gain de trésorerie par rapport à la situation actuelle.

Le dispositif est conçu pour que le logiciel de paie intègre automatiquement le fichier des taux de prélèvement transmis par la DGFiP via le « flux retour » de la DSN.

Le gouvernement sera très attentif à la charge que représentera le prélèvement à la source pour les tiers collecteurs, en particulier les employeurs, qui collectent déjà les cotisations sociales et la CSG, via la DSN.

Tout savoir sur le prélèvement à la source à destination des entreprises, www.economie.gouv.fr

Vous souhaitez être accompagné pendant cette transition, contactez-nous !

L’apprentissage par l’action ou action learning

Avez-vous déjà entendu parler de l’apprentissage par l’action ou action learning ?

Comme son nom l’indique, il s’agit d’apprendre en agissant ! Cette méthode, très sérieuse, a été développé par le professeur Reg REVANS, en Angleterre dans les années 40. Pour lui, le but de l’apprentissage par l’action est de provoquer un changement de l’organisation et non simplement favoriser l’action locale.

Sa méthode va se répandre dans les années 70, en Europe puis en Australie et en Amérique du Nord.

L’apprentissage ne peut donc se faire par une simple transmission de la théorie, mais bien par une intégration de celle-ci dans les problématiques réelles et concrètes des managers.

Reg REVANS avait relevé que l’augmentation des performances ne dépend pas d’experts mais des salariés de terrain. Les apprenants sont donc incités à analyser leur comportement.

Depuis, l’apprentissage par l’action a montré qu’elle était une méthode efficace de formation. Apprendre en travaillant amène à une montée en compétences dans l’action et augmente la motivation.

Il existe trois conditions pour que l’apprentissage par l’action soit efficace :

–          Un groupe d’apprenants avec une problématique concrète,

–          Des solutions possibles et des actions à mettre en place,

–          Un échange d’idées dans le processus d’apprentissage.

Ainsi le groupe pourra :

–          Résoudre des questions complexes,

–          Trouver des solutions aux causes du problème,

–          Produire des idées créatives,

–          Chercher une nouvelle orientation stratégique.

Il parait surprenant que l’apprentissage par l’action revienne au-devant de la scène, avec la réforme de la formation professionnelle. Parce que, pour AUDAVIA Formationcette méthode, sans la nommer, a toujours été au cœur de notre démarche pédagogique.

Évidemment que pour bien apprendre, il faut FAIRE et AGIR. Évidemment que les problématiques concrètes doivent être au centre de l’apprentissage.

C’est ce que nous faisons en vous proposant des formations SUR MESURE. Suite à une identification précise en amont de vos besoins et objectifs, nous établissons votre déroulé pédagogique. Lors de la formation, notre expert formateur vous fait monter en compétences par l’action !

Sur mesure, qualité et expertise, tel est l’ADN d’AUDAVIA Formation !

La charte qualité AUDAVIA

Nous vous l’avions annoncé en juin 2017, Audavia Formation a été dans les premiers organismes de formation à être référençable sur Datadock. Et comme on dit, nous sommes « datadocké » !

Pourtant, nous ne vous avions jamais présenté notre charte qualité. Cet oubli est désormais réparé !

 Voici les trois principes fondateurs d’AUDAVIA FORMATION :

 LE SUR MESURE

Nous construisons chacune de nos formations en fonction des besoins et objectifs de nos clients tout en leurs fournissant les moyens nécessaires à son bon déroulement.

L’EXPERTISE

De nos formateurs :

Nous exigeons qu’ils soient des experts reconnus de leur(s) domaine(s) d’intervention et d’excellents pédagogues qui mettent régulièrement à jour leurs connaissances.

De nos conseillers en formation :

En plus d’une organisation parfaite de nos formations, nous nous devons d’être des experts de notre milieu socio-économique (connaissance des contraintes clients, procédures liées à la formation professionnelle, les obligations légales, les différents dispositifs, etc…) afin d’orienter et conseiller au mieux nos clients.

LA QUALITÉ

Nous mettons un point d’honneur à satisfaire nos clients.

La démarche commerciale :

Nous évaluons régulièrement la qualité et la rapidité de notre réponse commerciale.

La qualité de la formation :

Nous évaluons toutes nos formations à chaud et à froid et recueillons l’impact de nos actions auprès de nos clients.

Le suivi de l’apprenant :

Notre organisme de formation à taille humaine nous permet d’être proche de nos clients avant, pendant et après la formation.

Un projet de formation ? N’hésitez pas à nous en parler !

Le calendrier de la réforme de la formation professionnelle

Voici le calendrier de la réforme de la formation professionnelle :

2018

– 6 avril : Présentation de l’avant projet de loi par la ministre du travail, Muriel PENICAUD

– 27 avril : Présentation du projet de loi en conseil des ministres

– 01 au 30 juin : Inscription du projet de loi à l’ordre du jour de l’Assemblée Nationale

– Août : Élaboration de la cartographie des filières économiques à partir desquelles seront bâtis les opérateurs de compétences

– 21 septembre : Vote définitif de la loi par le Parlement
Nouvelle définition de l’action de formation
Suppression de la période de professionnalisation
Mise en route de France Compétences

2019

– Juin : CPF crédité en euros et lancement de l’application

2020

– Janvier : Mise en place des Opérateurs de compétences et évolution des taux des contributions

2021

– Janvier : Tous les organismes de formation devront être certifiés selon les nouvelles règles de qualité et première collecte effectuée par l’URSSAF

Les quatre piliers de l’apprentissage

Les quatre piliers de l’apprentissage, Stanislas DEHAENE, psychologue cognitiviste et neuroscientifique français.

«Les progrès des neurosciences permettent de comprendre autrement des questions classiques sur les apprentissages. Des questions qui se posent aussi bien avec les enfants que chez les adultes.»
Paris Innovation Review, 2013

L’ATTENTION

L’attention est comme un filtre qui sélectionne une information. Mais elle a des limites.
Il faut donc savoir la captiver et la canaliser.

L’ENGAGEMENT ACTIF

Quelqu’un de passif n’apprend pas. L’enseignant ne peut mobiliser que si l’apprenant se mobilise.

LE RETOUR D’INFORMATION

L’erreur est indispensable afin de créer un signal qui se propage dans le cerveau et permet de créer un retour d’expérience.

CONSOLIDER L’ACQUIS

Le cerveau parvient à une automatisation qui est cruciale. Le sommeil joue aussi un rôle primordial.

Vous voulez en savoir plus, contactez-nous !

Le Design Thinking

Le Design Thinking est une approche de l’innovation et de son management qui synthétise pensées analytique et intuitive, s’appuyant sur la démarche qu’aurait un designer.

Pourquoi un tel engouement autour du Design Thinking ?

Parce qu’aujourd’hui l’expérience domine l’économie. En effet, ce n’est plus seulement l’innovation qui apporte rentabilité et succès, mais bien l’expérience autour de cette innovation. Le marketing va donc chercher à promouvoir une expérience unique, nouvelle et individuelle et non plus uniquement à valoriser le produit.

Les caractéristiques du Design Thinking sont les suivantes :

–          L’empathie avec l’utilisateur afin de cerner exactement ses attentes

–          Le prototypage et la mise en action rapide

–          Un pari sur les capacités des équipes avant tout investissement financier

–          Le design ne s’applique pas uniquement aux objets mais aussi aux services et organisations

Quelle est la démarche de Design Thinking ?

Selon Rolf FASTE, il y a 7 étapes du Design Thinking :

–          Définir

–          Rechercher

–          Idéer (brainstorming)

–          Prototyper

–          Sélectionner

–          Implémenter (mettre en place)

–          Apprendre (recevoir un feedback du client)

Pour Jeremy GUTSHE, les étapes sont au nombre de 5 :

–          Définir

–          Idéer

–          Synthétiser

–          Prototyper

–          Tester

Tim BROWN (IDEO) les réduit encore à 3 :

–          L’inspiration

–          L’idéation

–          L’implémentation

Enfin, la d.school de l’université STANFORD définit quant à elle 5 étapes :

–          Empathie

–          Définition

–          Idéation

–          Prototype

–          Test

Dans tous les cas, l’Humain est au centre du dispositif !

Vous souhaitez en savoir plus sur les parcours de formation sur mesure que nous pouvons vous proposer sur le Design Thinking, alors contactez-nous !

BLENDER, le logiciel 3D gratuit

Blender, le logiciel 3D gratuit, est une suite complète de modélisation 3D et de rendu.

Et pourtant à l’origine, Blender était un projet privé. La société éditrice n’ayant plus les moyens de développer ce logiciel, a décidé de le « revendre » à la communauté Open-source. En moins de sept semaines et grâce à des milliers de contributeurs de cette communauté, les 100 000 euros demandés par l’éditeur ont pu être réunis.

Avec Blender, vous pouvez réaliser des images et des animations de synthèse. Outil grand public, Blender rivalise avec les plus grands logiciels commerciaux dont le fameux 3D Studio Max.

Blender vous propose de nombreuses fonctionnalités comme :

  • le modelage
  • la texturisation
  • l’éclairage
  • l’animation
  • le post-traitement vidéo.

Blender dispose d’une large gamme d’outils afin de modéliser des images de qualité :

  • le dépliage UV
  • la sculpture 3D
  • l’armaturage et l’édition non linéaire
  • la déformation myo-squelettique ou rigging (par exemple simule la contraction musculaire ou l’affleurement des os sous la peau).

Blender permet également de créer des animations 3D.

En résumé, Blender est un outil très complet qui ne nécessite pas nécessairement l’utilisation d’un autre logiciel. En plus, il existe en version Linux et MacOS.

Blender est le logiciel 3D le plus populaire à travers le monde, avec plus de 200 000 téléchargements à chaque nouvelle version. Vous bénéficiez également du soutien de la communauté d’utilisateurs sur les forums.

Blender, avec une interface OpenGL, nécessite une bonne maîtrise des raccourcis clavier donc une bonne formation.

Nos experts sur Blender se tiennent à votre disposition, si vous souhaitez en savoir plus sur ce logiciel et les différentes formations qui pourraient s’y rattacher.

Nous pourrons vous accompagner dans tous vos projets, comme cela a été dernièrement le cas pour l’un de nos clients qui s’est lancé dans l’animation de personnages 3D !

Vous souhaitez être formé au logiciel Blender, n’hésitez pas à nous contacter.

Test TOSA Digital sur les compétences digitales

Le TOSA est la référence dans le domaine de la certification des compétences informatiques et digitales.

Avec le test TOSA Digital, vous pouvez être certifié sur l’ensemble de vos compétences digitales autour de cinq thèmes :

  • LE MATERIEL ET LE SYSTÈME D’EXPLOITATION

Évalue les notions essentielles liées au matériel informatique (ordinateurs, périphériques…) ainsi qu’aux systèmes d’exploitation et leurs spécificités, Windows en particulier.

  • LES LOGICIELS ET LES FICHIERS

Teste vos connaissances sur les principaux types de logiciels et les principales applications (tableur, traitement de texte…).

  • LES RÉSEAUX ET LA COMMUNICATION NUMÉRIQUE

Porte sur les capacités du candidat à comprendre les concepts de base d’une communauté virtuelle ainsi que tout ce qui concerne la messagerie.

  • LA SÉCURITÉ NUMÉRIQUE

Évalue vos connaissances sur toutes les menaces de sécurité (protection contre les logiciels malveillants, utilisation d’Internet en toute sécurité …).

  • LE WEB

Aborde votre niveau de connaissance à utiliser un navigateur et à en gérer les paramètres, à connaitre les différents types de sites, à faire des recherches efficaces en sachant évaluer la pertinence des résultats, et à utiliser les différents éléments du Web tels les fichiers téléchargés, les images, les formulaires…

Format des différents tests ?

Le test d’évaluation comprend 25 questions, d’une durée moyenne de 30 minutes.

Le test de la certification comprend 35 questions, d’une durée moyenne de 60 minutes. Vous recevez sous 5 jours votre certificat.

En tant que centre agréé TOSA, Audavia peut vous proposer à la suite de votre formation, de passer la certification TOSA Digital sur les compétences digitales.

Ainsi certifié, vous pourrez valoriser vos compétences au sein de votre entreprise ou bien tout simplement sur votre CV.

La certification TOSA Digital sur les compétences digitales, comme toutes les certifications TOSA, est éligible au CPF, avec le code : 164 617.

La certification TOSA est valable 3 ans.

Top 5 des expressions idiomatiques anglaises

Audavia Formation vous présente ses trucs et astuces numéro 5 :

Top 5 des expressions idiomatiques anglaises

1. When pigs might fly (quand les cochons pourront voler) / Quand les poules auront des dents

2. Kill two birds with one stone (tuer deux oiseaux avec une pierre) / Faire d’une pierre deux coups

3. It’s raining cats and dogs (il pleut des chats et des chiens) / Il pleut des cordes

4. To have others fish to fry (avoir d’autres poissons à frire) / Avoir d’autres chats à fouetter

5. To spill the beans (Renverser les haricots) / Vendre la mèche

Il était annoncé, le Big Bang de la formation professionnelle est bien arrivé !

La ministre du Travail, Muriel PENICAUD, a expliqué, lundi matin, les grandes lignes de sa réforme de la formation professionnelle.

Elle a expliqué pendant sa conférence de presse que « les compétences seront l’une des clefs du modèle social du 21ème siècle. Mais notre système est injuste et inadapté ».

En effet, en 2016, seul 36% des Français ont bénéficié d’une formation, dont 66% de cadres et 34% d’ouvriers. La formation professionnelle profite finalement largement aux cadres et aux salariés des grandes entreprises.

Pire, seulement 10% des demandeurs d’emploi bénéficient de formations professionnelles.

Les objectifs de cette réforme sont donc clairs : s’attaquer au chômage de masse ; préparer les Français au marché du travail de demain et surtout faire que la formation professionnelle profite à tous.

Quelles sont les principaux points de cette réforme ?

> Le CPF (Compte Personnel de Formation) sera crédité en euros et non plus en heures :

L’unité de mesure du CPF change donc. Il sera crédité de 500 euros par an avec un plafond de 5 000 euros. Les personnes sans qualifications recevront, quant à elles, 800 euros par an avec un plafond de 8 000 euros.

Les salariés à temps partiel, principalement des femmes, bénéficieront des mêmes droits que ceux à temps plein.

Enfin, pour les salariés en CDD, leur CPF sera crédité au prorata de leur temps de travail.

> Une application/plateforme pour choisir ses formations :

Cette application ou cette plateforme sera une sorte de « TripAdvisor » de la formation. Les français pourront choisir en ligne leur formation, s’y inscrire et la payer directement. Elle devra indiquer, par formation, le taux de satisfaction des participants ainsi que le taux d’insertion dans l’emploi.

Ce service devrait être opérationnel courant 2019.

> Le CIF (Congé individuel de Formation) sera remplacé par le CPF de transition :

Le CIF, qui avait pour rôle de financer les reconversions professionnelles, a été jugé peu efficace. Il sera donc remplacé par le CPF de transition, qui sera abondé pour permettre une formation longue.

> Le CEP (Conseil en Évolution Professionnel) sera renforcé :

Ce dispositif gratuit d’accompagnement pour faire le point sur sa situation professionnelle, sera étoffé. Définition du projet professionnel, évaluation des compétences, formations disponibles sont quelques exemples de l’accompagnement proposé par le CEP.

> Le financement global du CPF change peu mais des enveloppes spéciales seront créées :

Le financement global du CPF représente environ deux milliards d’euros. Il se fera par la cotisation unique, équivalente à ce que payaient déjà les entreprises.

Plusieurs fonds spéciaux seront créés :

–          Celui des TPE et PME sera financé à hauteur de 0,1% de la masse salariale

–          Celui des demandeurs d’emploi, à hauteur de 0,3% de la masse salariale

–          Enfin le CPF de transition sera financé à hauteur de 0,1% de la masse salariale, par le CPF global.

> Le système de gouvernance va être simplifié :

La collecte de la cotisation professionnelle, qui ne change pas, ne se fera plus par les OPCA (Organismes Paritaires Collecteurs Agréés) mais par les URSSAF.

Les fonds seront ensuite envoyés à la Caisse des Dépôts et Consignations, qui paiera directement les organismes de formation.

Les OPCA et OCTA (Organismes Collecteurs de la Taxe d’Apprentissage) devront se réformer pour devenir des « opérateurs de compétences ». Ils seront chargés de financer les plans de formation des TPE et PME, d’anticiper la transformation des métiers et d’avoir une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences.

A la tête, se trouvera l’agence nationale « France Compétences », à la place des CNEFOP, COPANEF et FPSPP. Elle sera dirigée par l’État, les partenaires sociaux et les régions. Son rôle sera de réguler la qualité et les prix des formations.

Les réactions, suite à cette annonce par la ministre du Travail, ne se sont pas fait attendre !

Pour la CGT, le gouvernement « fragilise encore le monde du travail en érigeant une individualisation totale des travailleurs, désormais, seuls responsables de leur employabilité ».

La CFDT, de son côté, explique que la monétisation du CPF « ne doit pas être un affaiblissement des droits des salariés ». De plus, concernant la collecte des fonds par les URSAFF, elle estime que cela « mérite plus de transparence en termes d’impact financier et d’opérationnalité ».

Pour Pierre GATTAZ, le patron de MEDEF, il ne faut pas que le gouvernement « confonde ambition et bouleversement, big bang et nationalisation ». « L’urgence reste d’améliorer le fonctionnement du système au bénéfice des entreprises et des salariés plutôt que de tout bouleverser » écrit-il dans un communiqué.

Le gouvernement va ouvrir des discussions courant mars afin de présenter son projet de loi fin avril 2018.