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Il était annoncé, le Big Bang de la formation professionnelle est bien arrivé !

La ministre du Travail, Muriel PENICAUD, a expliqué, lundi matin, les grandes lignes de sa réforme de la formation professionnelle.

Elle a expliqué pendant sa conférence de presse que « les compétences seront l’une des clefs du modèle social du 21ème siècle. Mais notre système est injuste et inadapté ».

En effet, en 2016, seul 36% des Français ont bénéficié d’une formation, dont 66% de cadres et 34% d’ouvriers. La formation professionnelle profite finalement largement aux cadres et aux salariés des grandes entreprises.

Pire, seulement 10% des demandeurs d’emploi bénéficient de formations professionnelles.

Les objectifs de cette réforme sont donc clairs : s’attaquer au chômage de masse ; préparer les Français au marché du travail de demain et surtout faire que la formation professionnelle profite à tous.

Quelles sont les principaux points de cette réforme ?

> Le CPF (Compte Personnel de Formation) sera crédité en euros et non plus en heures :

L’unité de mesure du CPF change donc. Il sera crédité de 500 euros par an avec un plafond de 5 000 euros. Les personnes sans qualifications recevront, quant à elles, 800 euros par an avec un plafond de 8 000 euros.

Les salariés à temps partiel, principalement des femmes, bénéficieront des mêmes droits que ceux à temps plein.

Enfin, pour les salariés en CDD, leur CPF sera crédité au prorata de leur temps de travail.

> Une application/plateforme pour choisir ses formations :

Cette application ou cette plateforme sera une sorte de « TripAdvisor » de la formation. Les français pourront choisir en ligne leur formation, s’y inscrire et la payer directement. Elle devra indiquer, par formation, le taux de satisfaction des participants ainsi que le taux d’insertion dans l’emploi.

Ce service devrait être opérationnel courant 2019.

> Le CIF (Congé individuel de Formation) sera remplacé par le CPF de transition :

Le CIF, qui avait pour rôle de financer les reconversions professionnelles, a été jugé peu efficace. Il sera donc remplacé par le CPF de transition, qui sera abondé pour permettre une formation longue.

> Le CEP (Conseil en Évolution Professionnel) sera renforcé :

Ce dispositif gratuit d’accompagnement pour faire le point sur sa situation professionnelle, sera étoffé. Définition du projet professionnel, évaluation des compétences, formations disponibles sont quelques exemples de l’accompagnement proposé par le CEP.

> Le financement global du CPF change peu mais des enveloppes spéciales seront créées :

Le financement global du CPF représente environ deux milliards d’euros. Il se fera par la cotisation unique, équivalente à ce que payaient déjà les entreprises.

Plusieurs fonds spéciaux seront créés :

–          Celui des TPE et PME sera financé à hauteur de 0,1% de la masse salariale

–          Celui des demandeurs d’emploi, à hauteur de 0,3% de la masse salariale

–          Enfin le CPF de transition sera financé à hauteur de 0,1% de la masse salariale, par le CPF global.

> Le système de gouvernance va être simplifié :

La collecte de la cotisation professionnelle, qui ne change pas, ne se fera plus par les OPCA (Organismes Paritaires Collecteurs Agréés) mais par les URSSAF.

Les fonds seront ensuite envoyés à la Caisse des Dépôts et Consignations, qui paiera directement les organismes de formation.

Les OPCA et OCTA (Organismes Collecteurs de la Taxe d’Apprentissage) devront se réformer pour devenir des « opérateurs de compétences ». Ils seront chargés de financer les plans de formation des TPE et PME, d’anticiper la transformation des métiers et d’avoir une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences.

A la tête, se trouvera l’agence nationale « France Compétences », à la place des CNEFOP, COPANEF et FPSPP. Elle sera dirigée par l’État, les partenaires sociaux et les régions. Son rôle sera de réguler la qualité et les prix des formations.

Les réactions, suite à cette annonce par la ministre du Travail, ne se sont pas fait attendre !

Pour la CGT, le gouvernement « fragilise encore le monde du travail en érigeant une individualisation totale des travailleurs, désormais, seuls responsables de leur employabilité ».

La CFDT, de son côté, explique que la monétisation du CPF « ne doit pas être un affaiblissement des droits des salariés ». De plus, concernant la collecte des fonds par les URSAFF, elle estime que cela « mérite plus de transparence en termes d’impact financier et d’opérationnalité ».

Pour Pierre GATTAZ, le patron de MEDEF, il ne faut pas que le gouvernement « confonde ambition et bouleversement, big bang et nationalisation ». « L’urgence reste d’améliorer le fonctionnement du système au bénéfice des entreprises et des salariés plutôt que de tout bouleverser » écrit-il dans un communiqué.

Le gouvernement va ouvrir des discussions courant mars afin de présenter son projet de loi fin avril 2018.

Votre CPF migre vers moncompteactivite.gouv.fr

Depuis le 27 février 2018, tous les services que vous trouviez sur moncompteformation.gouv.fr ont migré sur le site moncompteactivite.gouv.fr.

Pourquoi ? Pour plus de simplicité et également pour intégrer les indépendants dès aujourd’hui et les fonctionnaires à la fin du premier semestre 2018.

Vous pouvez directement consulter tous vos services CPF sous un nouveau format :

–          Vos dossiers de formation

–          Vos heures CPF et DIF

–          L’historique de votre compte

–          Les formations que vous pouvez suivre

–          Les informations sur toutes les démarches que vous devez faire

Le site moncompteactivite.gouv.fr a mis l’accent sur la modernité et la lisibilité de son format, et surtout sur l’accompagnement.

Ainsi vous bénéficiez d’encore plus de services :

–          Pour vous aider dans votre projet professionnel

–          Pour trouver les métiers qui vous correspondent

–          Pour vous renseigner sur vos autres droits à formation, le CEC, Compte d’Engagement Citoyen et le CPP, Compte Professionnel de Prévention

Pour accéder à votre compte, rien ne change, vous utilisez le même identifiant (votre numéro de sécurité sociale) et le même mot de passe que sur moncompteformation.gouv.fr.

Ne vous inquiétez pas, vous y trouverez toutes vos informations déjà saisies !

Encore trop d’inégalités hommes-femmes dans l’accès à la formation professionnelle

Mardi 20 février 2018, le CSEP (Conseil Supérieur de l’Égalité Professionnelle) a remis un rapport à la secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, Marlène SCHIAPPA, sur les inégalités hommes-femmes dans la formation professionnelle.

Ce rapport met en évidence des écarts dans l’accès à la formation.

45% des hommes y ont accès contre 43% des femmes. Cet écart pourrait sembler faible mais « les inégalités s’accentuent en ce qui concerne les moins qualifiés : 8 points d’écart entre les hommes et les femmes employés et jusqu’à 9 points entre les ouvriers et les ouvrières ».

De plus les femmes, mères d’enfants de moins de 6 ans, ont encore plus de difficultés. En 2012, pour ces femmes, l’accès à la formation professionnelle était inférieur à celui de toutes les autres populations, y compris les femmes sans enfant.

Pour que la formation professionnelle soit « un outil d’égalité au travail entre les femmes et les hommes », le CSEP fait une trentaine de recommandations, dont le lancement d’une campagne de communication sur le droit à la formation.

Le CSEP souhaite également intervenir sur l’homologation des organismes de formation :

–          Ceux qui ne respecteraient pas les critères de mixité pourraient être sanctionnés « jusqu’au retrait de l’agrément ou de subventions ».

–          En revanche, ceux qui les respecteraient pourraient être favorisés dans leurs démarches d’homologation.

Enfin, il préconise de donner aux salariés à temps partiel les mêmes droits à la formation que ceux à temps plein. En effet, on notait en 2015 que 30% des femmes actives étaient à temps partiel contre 8,1% des hommes.

Le projet de réforme de la formation professionnelle et de l’apprentissage doit être présenté au mois d’avril 2018 par le gouvernement. Nous en saurons plus sur les avancées en matière d’égalité hommes-femmes dans l’accès à la formation professionnelle.

Comment gérez-vous la pression ? Faites le test

Voici quinze situations probablement rencontrées dans votre vie professionnelle.

Déterminez, si ainsi décrites, vous les avez vécues.

LES RÉSULTATS DU TEST

Comment gérez-vous la pression ?

Moins de 25 points

Vous semblez gérer la pression en toute circonstance. Vos collègues ne vous ont jamais vu perdre votre sang froid. Quel que soit le degré d’urgence, vous maitrisez. Cela ne signifie pas que vous êtes insensible à ce qui se passe autour de vous, mais vos émotions ne parasitent pas votre efficacité et ne perturbent pas vos rapports avec les autres. Peut être avez-vous recours à des exercices de relaxation ou l’expérience vous permet-elle de prendre le recul nécessaire. Une chose est sûre, vous devez être un bon manager. Mais veillez à faire preuve d’un peu d’empathie vis-à-vis des autres.

De 25 à 35 points

Vous gérez la pression dans la plus part des situations. Vous êtes d’un naturel plutôt posé et calme. Si votre chef vous demande de rendre avec deux jours d’avance un dossier sur lequel vous n’avez pas commencé à travailler, après un léger moment d’angoisse, vous allez reprendre vos esprits et mobiliser votre attention. Une remarque cinglante sur le rapport que vous venez de rendre? Certes, cela vous touche, mais vous parvenez à prendre de la distance et à analyser les raisons de cette faute de parcours. En revanche, il peut arriver que certains imprévus vous mettent mal à l’aise et qu’il vous soit alors plus difficile de gérer vos émotions.

Plus de 35 points

Vous subissez un niveau de stress important. La pression que vous vous imposez et que les autres vous infligent parasite votre quotidien et votre efficacité. Vous aimeriez être plus performant, mais consacrez l’essentiel de votre énergie à canaliser vos poussées d’angoisse. Vous manquez de contrôle et passez pour trop sensible auprès des autres. Vous vous sentez souvent dépassé. En résumé, vous résistez mal à la pression. Vous ne savez pas maitriser vos sentiments dans certaines situations émotionnellement fortes ou conflictuelles, ni les comportements qu’elles provoquent chez vous.

L’achat de formation en entreprise : résultats de 2017 et tendances pour 2018

Centre Inffo, association qui décrypte depuis plus de 40 ans l’actualité de la formation, vient de publier la 5ème édition de son enquête annuelle sur l’achat de formation auprès des entreprises privées et publiques en 2017. Ces résultats sont de bons indicateurs des tendances pour cette année 2018.

Audavia vous en livre les résultats autour de 4 grandes thématiques :

  1. La politique de formation déclinée dans les entreprises
  2. Bilan stratégique et financier pour l’année 2017
  3. Les types d’actions de formation déployées en 2017
  4. Les relations avec les prestataires de formation

LA POLITIQUE DE FORMATION DES ENTREPRISES

  1. Les managers (33%) et les responsables RH/Formation (34%) jouent un rôle prépondérant en matière de formation.
  2. La formation est un investissement pour le développement de l’entreprise, quelle que soit sa taille (73%).
  3. Pour mettre en place leur politique de formation, les entreprises se servent en premier de l’entretien professionnel (83%).
  4. Le CPF, compte personnel de formation, est peu ou pas utilisé par les entreprises (72%). Les raisons invoquées sont que beaucoup de demandes ne sont pas éligibles, que le CPF est trop complexe ou encore que le site n’est pas intuitif.
  5. La formation hors temps de travail monte en puissance, grâce au CPF (23% des répondants en 2017 contre seulement 2% en 2015).
  6. Les cadres sont encore les plus formés.

BILAN STRATÉGIQUE ET FINANCIER DE L’ANNÉE 2017

  1. Le budget de formation est en hausse ou stable pour la plupart des entreprises.
  2. Le plan de formation est le dispositif le plus mobilisé par l’entreprise.
  3. L’investissement dans les formations certifiantes est en hausse (79% des entreprises en 2017 contre 10% en 2015), boosté par le CPF.
  4. Les certifications inscrites au RNCP sont le premier choix des entreprises
  5. La VAE est moins utilisée en 2017, contrairement à 2015 malgré son égibilité au CPF.

LES TYPES D’ACTIONS DE FORMATION

  1. Les entreprises achètent autant de formations « sur mesure » que « catalogue » mais l’accompagnement personnalisé progresse de 12 points en 2017.
  2. Les formations multimodales progressent (de 15 points pour les formations à distance, de 8 points pour les formations mixtes), mais le présentiel reste majoritaire (99%).
  3. La formation-action (le participant étudie ses propres actions ou expériences sous le questionnement d’un formateur ou un tuteur afin d’en améliorer la performance) devient la modalité pédagogique privilégiée (60% en 2015, 81% en 2017). Le numérique, lié au « distanciel » évolue (49% en 2017 contre 44% en 2015).
  4. Les formations sur le « cœur de métier » sont une priorité.
  5. Les formations en lien avec le numérique montent en puissance.
  6. La durée de formation est, dans la plupart des cas, courte.
  7. Les modalités d’apprentissage informelles (ex : formations en situation de travail) et non formelles (ex : groupes d’échanges de pratiques) sont en progression de 49%

LES RELATIONS AVEC LES PRESTATAIRES DE FORMATION

  1. Les entreprises privilégient le gré à gré pour acheter leur formation (83% en 2017).
  2. La logique de fidélisation des prestataires ne se dément pas.
  3. Pour choisir un nouveau prestataire, la confiance en les pairs est déterminante.
  4. La qualité est le premier critère de choix d’un prestataire (74%). Vient ensuite la spécialisation (60%).
  5. Le respect des exigences du décret qualité des actions de formation est, pour 54% des entreprises, d’une importance particulière et 41% des entreprises souhaitent que leurs prestataires affichent la détention d’un label qualité.
  6. L’évaluation d’impact des formations sur les postes de travail progresse (58% en 2017 contre 42% en 2015) au détriment de l’évaluation de satisfaction (69% en 2017 contre 77% en 2015).
  7. Plus du tiers des entreprises interrogées envisagent d’internaliser une partie de leurs actions de formation afin de centrer les formations sur les pratiques et la réalité des métiers.

Cette étude ne fait que confirmer que la stratégie de positionnement d’Audavia depuis sa création est la bonne avec des valeurs telles que la qualité, l’expertise, la fidélité et la confiance.

Et notre volonté de constamment répondre aux besoins et aux attentes de nos clients n’est pas prête de s’arrêter !

La montée en charge du CPF

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La montée en charge du CPF surtout au profit des personnes en recherche d’emploi :

Publication de la direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) du ministère du travail / Janvier 2018.

«L’année 2016 a été marquée par une forte croissance du recours au dispositif (+137%) avec un peu plus de 492 000 dossiers acceptés (208 000 en 2015).  Si les personnes en recherche d’emploi constituent, comme en 2015, une grande majorité des bénéficiaires (65% en 2016), la part des salariés du secteur privé est en nette augmentation (+276%), ces derniers représentant plus de 172 000 bénéficiaires en 2016.»

699 840 est le nombre total de dossiers de formation acceptés au 31 décembre 2016 depuis la création du CPF.

Les personnes en recherche d’emploi suivent principalement des formations sans niveau de qualification spécifique.

La majorité des bénéficiaires sont des personnes en recherche d’emploi âgées de 26 à 49 ans.

La durée de formation est plus longue pour les personnes en recherche d’emploi.

Vous avez un projet de formation, contactez-nous !

 

Nouveau : certification TOSA Indesign avec Audavia

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Le TOSA est la référence dans le domaine de la certification des compétences informatiques et digitales.

En tant que centre agréé TOSA, Audavia peut vous proposer à la fin de votre formation Indesign de passer la certification correspondante.

Ainsi certifié, vous pourrez valoriser vos compétences au sein de votre entreprise ou bien tout simplement sur votre CV.

Comment se déroule le test ?

Le test d’évaluation comprend 25 questions. Vous pouvez y répondre dans un temps limité à 40 minutes.

Le test de la certification comprend 35 questions, avec un temps limité à 60 minutes.

Ces tests sont adaptatifs. En fonction de vos réponses, la difficulté va évoluer.

Les questions sont des activités ou des QCM illustrés. Elles sont interactives et portent sur 4 domaines de compétences :

–          Interface, espace de travail et bases fondamentales

–          Texte

–          Images et objets graphiques

–          Préparation pour l’impression

La certification TOSA Indesign, comme toutes les certifications TOSA, est éligible au CPF, avec comme code : 164 617.

La certification TOSA est valable 3 ans.

 

Le sur mesure, oui mais comment ?

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Une fois n’est pas coutume, nous avons décidé de vous parler de ce qui nous anime et fait notre ADN chez Audavia.

Créé il y a maintenant 8 ans sur une idée « Le sur mesure, l’expertise et la qualité pour tous nos clients », ces trois piliers ont construit notre organisme de formation et véhiculent quotidiennement nos valeurs dont nous sommes fiers.

Nous souhaitons, aujourd’hui, vous expliquer comment nous organisons nos formations sur mesure.

Au départ, notre consultant réalise un audit sur les besoins et les objectifs du commanditaire de la formation afin de comprendre sa demande et ensuite sélectionner l’un de nos experts formateurs qui répondra précisément aux besoins.

Notre expert formateur échange ensuite avec notre client afin de construire un programme de formation sur mesure, en prenant en compte les spécificités liées aux profils des participants, du secteur d’activité, des contraintes opérationnelles, etc…

Le positionnement de l’apprenant à l’entrée de la formation nous est indispensable afin de construire le déroulé pédagogique approprié.

Notre formateur contacte l’apprenant ou bien le manager du groupe à former afin de connaitre leurs niveaux et attentes exactes. Un test de positionnement peut également être transmis afin d’apprécier le niveau plus finement et, si nécessaire, constituer des groupes de niveaux.

Comme pour le programme de formation, les modalités pédagogiques sont réfléchies et développées afin de répondre parfaitement aux objectifs précédemment identifiés avec notre client. La formation se déroule dans un fonctionnement de classe inversée afin de capitaliser sur les réflexions amenées par les participants.

A la fin de la formation, notre formateur évalue l’impact de la formation, soit par un QCM, soit un exercice ou un travail à réaliser afin d’évaluer leur montée en compétences.

Enfin, nous cherchons à apprécier la qualité de nos formations en envoyant aux apprenants des évaluations de fin de formation à chaud et à froid ainsi qu’au commanditaire de la formation.

Nous créons ainsi une relation privilégiée entre les différentes parties prenantes : nous, le commanditaire de la formation, l’expert formateur et les participants.

Voilà vous savez tout de notre secret pour des formations de qualité !

PARIS BORDEAUX

Le CPF en chiffres au 1er novembre 2017

CPF en chiffres

Audavia vous informe sur le CPF en chiffres au 1er novembre 2017 :

Il y a eu :

– 5 026 361 comptes ouverts

– 1 155 829 formations dont le financement est validé

Le top des certifications choisies est :

1. BULATS, Business Language Testing Service

2. TOEIC, Test of English for International Communication

3. CléA, socle de compétences

4. SPI, Stage de Préparation à l’Installation

5. TOSA

6. Certificat d’Aptitude à la Conduite en Sécurité R 389 cat 1

PARIS BORDEAUX

 

 

 

 

Le CPF dans le cadre des négociations d’une nouvelle réforme de la formation professionnelle

Logo CPf 2

Vendredi 24 novembre dernier, se tenait au siège du Medef, la première réunion de négociations sur la réforme de la formation professionnelle, sur la base du document d’orientation du gouvernement.

Catherine Perret, de la CGT, a expliqué que la négociation « démarre sur de bonnes bases ». Florence Poivey, du Medef, a également « trouvé beaucoup de cohérence entre tous, ce qui est très intéressant ».

Cette première réunion était orientée sur le droit à la formation et l’accompagnement.

Le CPF a été beaucoup discuté. Il doit « être un droit à la formation et à la reconversion ».

PREMIER POINT DE CONSENSUS : L’unité de crédit du CPF doit rester l’heure

Michel Beaugas, de FO, nous explique qu’il y a un « consensus assez large sur le fait que l’unité de valeur devait être l’heure et que les salariés ne devaient pas se préoccuper de l’articulation du « back office » de leurs heures ».

LE DÉPLAFONNEMENT

La CFDT et la CFTC souhaitent que le CPF ne reste plus plafonné à 150 heures, comme aujourd’hui, mais qu’il soit déplafonné. Sur ce point les avis sont partagés.

LA FUSION CIF et CPF

Le « droit à la reconversion et à des formations longues » est un autre point de consensus des partenaires sociaux.

FO propose un CPF à « deux vitesses » avec un CPF « long » qui correspond à l’ancien CIF.

Yvan Ricordeau, de la CFDT, explique qu’« un CPF à plusieurs niveaux semble trouver une voie de passage dans les discussions à venir ».

LE FINANCEMENT

La question du financement n’a pas été évoquée à cette première réunion. « La prochaine fois, on va entrer dans le dur » exprime M. Beaugas de FO.

« On est d’accord sur la philosophie, après ce sera une question d’argent » explique Jean-François Foucart, de la CFE-CGC, en pointant la question du financement.

Les prochaines réunions auront lieu le 8 décembre et le 12 janvier !

PARIS BORDEAUX