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Déterminer la valeur ajoutée d'une équipe

Comment identifier la valeur ajoutée que représente son équipe pour l’entreprise ?

Une équipe inspirée, compétente et dynamique est indispensable au bon fonctionnement d’une entreprise. La valeur ajoutée d’une équipe lui permet de se démarquer grâce à ses atouts et à sa singularité. Cette valeur ajoutée permet aux entreprises de se différencier de leurs concurrents notamment auprès de leurs clients. Quelles sont les valeurs indispensables pour une équipe ? Comment déterminer la valeur ajoutée au sein de votre équipe de travail ? Audavia Formation vous répond !

Quelles sont les 10 valeurs ajoutées d’une équipe ?

Chaque individu a un rôle à jouer au sein d’une entreprise mais c’est la puissance du travail d’équipe et de l’intelligence collective qui permet à une entreprise de se démarquer. La valeur ajoutée de votre équipe peut se trouver parmi ces 10 caractéristiques :

1. L’altruisme

Vos collaborateurs ne doivent pas penser de façon individuelle mais collective et se demander ce qu’ils peuvent apporter à l’équipe. Il est important de se concentrer sur les objectifs d’équipe sans négliger les performances individuelles. Le bon fonctionnement de l’équipe doit primer pour vos collaborateurs.

2. La communication

La communication est une valeur indispensable au sein d’une entreprise, sans elle il ne peut y avoir de performance. L’équipe doit être encouragée par la communication et doit avoir le droit à l’erreur. La communication ne doit jamais être bridée au sein d’une équipe.

3. La responsabilité

Il s’agit d’une notion forte aujourd’hui en entreprise. La responsabilité permet de motiver les salariés qui peuvent se sentir intégrés et importants pour les projets de l’équipe.

4. Le respect

Une équipe étant constituée de collaborateurs ayant des formations, des compétences ou des parcours différents, il est nécessaire d’instaurer des règles dès le début. Le respect mutuel doit être une règle fondamentale. Sans elle, les collaborateurs ne peuvent se sentir bien au sein de l’équipe.

5. La confiance

En entreprise, la confiance doit être mutuelle, aussi bien entre collaborateurs qu’entre collaborateurs et dirigeants. La confiance offre le droit à l’erreur, l’innovation, la réflexion et l’épanouissement des salariés et assure le développement de l’entreprise.

6. La positivité

Toutes les entreprises peuvent rencontrer des périodes difficiles ou des échecs, la communication et la positivité aident à aller de l’avant et à avoir une vision à long terme.

7. La motivation

La force de l’équipe ne peut être présente sans motivation pour chaque projet auquel elle participe. Il est donc important de ne pas oublier de motiver votre équipe grâce au team building, par exemple, mais également en la félicitant lors de ses réussites.

8. Le sentiment d’appartenance

Les membres d’une équipe performante ont un fort sentiment d’appartenance à l’équipe et ont conscience du rôle qu’ils ont à jouer pour la réussite de celle-ci. L’implication des membres, la confiance et l’autonomie permettent d’obtenir ce sentiment d’appartenance des collaborateurs.

9. L’expression de reconnaissance

Le travail de l’équipe doit être reconnu par les dirigeants, les managers et les membres de l’équipe eux-mêmes. Les performances collectives et individuelles doivent être nommées et gratifiées. De plus, chaque objectif atteint devrait, idéalement, être célébré. La reconnaissance est une forte source de motivation pour une équipe.

10. La productivité

La productivité est une valeur ajoutée d’une équipe qui s’engage à produire des résultats dans chaque projet qu’elle réalise.

Comment déterminer la valeur ajoutée d’une équipe ?

Il peut parfois être difficile pour un manager ou un dirigeant de déterminer la valeur ajoutée de son équipe, voici 3 étapes vous permettant de la déterminer :

1. Identifiez les valeurs communes au sein de votre équipe

Les valeurs sont le socle commun reliant vos collaborateurs, elles vous permettent de connaître les membres de votre équipe selon leur profil, leur maturité ou encore leur personnalité. Pour cela, vous pouvez établir une liste de valeurs universelles en incluant celles de l’entreprise. Vous allez ensuite demander à chaque collaborateur de choisir 3 valeurs indispensables à ses yeux. En regroupant les réponses de l’ensemble des collaborateurs, vous serez en capacité de déterminer les 5 valeurs les plus récurrentes. Lorsque cette première étape est terminée, vous allez demander à vos collaborateurs de choisir les 3 valeurs les plus importantes pour eux parmi les 5 qui ont précédemment été retenues. Afin d’obtenir 3 valeurs différenciées et complémentaires, nous vous conseillons de les départager en fonction de ces 3 critères :

  • La valeur historique ou culturelle à conserver ;
  • La valeur naissante à développer ;
  • La nouvelle valeur à promouvoir dans le futur.

Grâce à cette première étape, vous êtes en capacité de connaître les 3 principales valeurs de votre équipe.

2. Alignez valeurs et comportements

La deuxième étape consiste à déterminer les comportements en accord avec les valeurs précédemment révélées. Pour cela, chaque collaborateur doit exprimer :

  • Les comportements « verts », c’est-à-dire ceux qu’il faut développer au sein de l’entreprise pour incarner les valeurs choisies à l’étape précédente ;
  • Les comportements « rouges », ceux qu’il faut éliminer car ils ne correspondent pas aux valeurs communes.

Cette étape est très importante puisqu’elle permet de connaître les irritants et les souhaits impactant le bon fonctionnement de l’équipe. 

3. Traduisez ces valeurs et comportements dans les projets

Cette dernière étape peut avoir lieu dans un second temps, elle permet de déterminer si les projets à venir correspondent aux valeurs de l’équipe. Certains des comportements à promouvoir peuvent alors représenter des chantiers à mettre en place au sein de l’équipe. Cette étape va donc permettre de vérifier que les actions et modes de communication de l’équipe sont en accord avec les valeurs et si des ajustements sont nécessaires.

La valeur ajoutée d’une entreprise est propre à ses collaborateurs, chaque entreprise ne dispose pas des mêmes valeurs. La détermination des valeurs est une étape essentielle pour connaître ses collaborateurs et ainsi être plus performante. Pour tous renseignements complémentaires, contactez-nous au 0805 690 063 (appel gratuit) ou par e-mail (info@audavia.fr). Audavia est certifié QUALIOPI.

Formation professionnelle en entreprise

Doit-on imposer la formation professionnelle à ses collaborateurs ?

La formation professionnelle est un sujet très présent au sein des entreprises. Dans un monde professionnel en constante évolution, elle constitue un atout incontestable, tant pour le développement des connaissances et des compétences des salariés que pour le bon fonctionnement de l’entreprise. La formation professionnelle est-elle obligatoire en entreprise ? Quelles sont les lois qui l’encadrent ? Le salarié peut-il refuser de suivre une formation professionnelle ? Ce sont à ces questions qu’Audavia Formation répond dans cet article.

Pourquoi la formation professionnelle est-elle importante en entreprise ?

Que ce soit pour le salarié ou pour l’employeur, la formation professionnelle confère de nombreux avantages au sein des entreprises.

Les avantages pour le salarié

Grâce à la formation professionnelle, le salarié peut :

  • Actualiser ses connaissances ;
  • Développer de nouvelles compétences ;
  • Accroître son autonomie dans ses tâches quotidiennes ;
  • S’adapter aux changements technologiques ou organisationnels au sein de l’entreprise ;
  • Acquérir de nouvelles qualifications.

Les avantages pour l’employeur

Les évolutions du monde professionnel nécessitent une adaptation des entreprises si elles veulent rester compétitives sur leur marché. La formation professionnelle est donc recommandée pour l’employeur puisqu’elle lui permet de :

  • Fidéliser et motiver ses salariés ;
  • Développer ses compétences managériales ;
  • Limiter le turn-over au sein de l’entreprise et ainsi limiter les coûts de recrutement ;
  • Augmenter sa compétitivité et sa productivité ;
  • Valoriser l’image de l’entreprise auprès de ses salariés.

La loi impose-t-elle la formation professionnelle en entreprise ?

Plusieurs lois encadrent la formation professionnelle en entreprise. L’article L6321-1 du code du travail indique que l’employeur « assure l’adaptation des salariés à leur poste de travail et veille au maintien de leur capacité à occuper un emploi, au regard notamment de l’évolution des emplois, des technologies et des organisations. Il peut proposer des formations qui participent au développement des compétences, y compris numériques, ainsi qu’à la lutte contre l’illettrisme, notamment des actions d’évaluation et de formation permettant l’accès au socle de connaissances et de compétences défini par décret. »

L’article L6312-1 du code du travail quant à lui précise que « l’accès des salariés à des actions de formation professionnelle est assuré :

  1. À l’initiative de l’employeur, le cas échéant, dans le cadre d’un plan de développement des compétences ;
  2. À l’initiative du salarié, notamment par la mobilisation du compte personnel de formation ;
  3. Dans le cadre des contrats de professionnalisation. »

Par ailleurs, avec la loi « Avenir professionnel » en vigueur depuis 2018, la mise en place d’un plan de compétences n’est plus obligatoire pour une entreprise, même si celle-ci reste tout de même responsable de la formation de ses salariés. De ce fait, elle doit engager les formations obligatoires pour ses salariés et organiser au moins tous les deux ans des entretiens professionnels sous peine d’un versement de 3000€ sur le compte personnel de formation du salarié.

Le salarié peut-il refuser de suivre une formation professionnelle ?

Le salarié dispose de plusieurs motifs de refus pour ne pas suivre une formation organisée par son employeur. Par exemple, l’employeur ne peut pas imposer à son salarié :

  • de réaliser un bilan de compétences ou une VAE ;
  • des formations se déroulant en dehors du temps de travail,  sauf en cas d’accord collectif stipulant la possibilité de suivre des formations hors temps de travail ;
  • des formations pouvant apparaître comme des dérives sectaires (développement personnel par exemple) ;
  • des formations nécessitant un déplacement du salarié, un changement radical d’habitat ou si les conditions de formation modifient le contrat de travail comme une formation de longue durée allant au-delà de la date limite du contrat de travail ;
  • une formation dans un domaine ou une spécialité pour laquelle le salarié dispose de diplômes ou de certifications témoignant de ses compétences
  • une formation pour laquelle l’employeur ne prendrait pas en charge les frais de déplacement vers le lieu des cours ;
  • une formation qui impacterait négativement sa vie personnelle (en cas de difficulté de garde d’enfants notamment).

Sachez néanmoins que si le salarié ne dispose pas de raisons valables pour refuser une formation professionnelle proposée sur son temps de travail, il court plusieurs risques, dont le licenciement.

La formation professionnelle est aujourd’hui un moyen pour les entreprises de pérenniser leur activité. La loi permet d’encadrer ces formations pour que salariés et employeurs puissent connaître leurs droits et leurs devoirs. Pour tous renseignements complémentaires, contactez-nous au 0805 690 063 (appel gratuit) ou par e-mail (info@audavia.fr). Audavia est certifié QUALIOPI.

Maturité émotionnelle

Maturité émotionnelle : quels sont les 7 degrés permettant de la qualifier ?

Qu’appelle-t-on la maturité émotionnelle ? Quels sont les 7 degrés de maturité émotionnelle ? Pourquoi est-il important de les mettre en place au sein d’une entreprise afin de faciliter la compréhension de ses interlocuteurs ? Comment utiliser la Communication Non Violente (CNV) au sein d’une entreprise ? Audavia Formation répond à toutes vos interrogations sur le sujet dans cet article !

Qu’est-ce que la maturité émotionnelle ?

La maturité émotionnelle correspond à un choix conscient d’être responsable de notre impact sur les autres. La maturité émotionnelle apparaît quand nous nous sentons redevables de notre attitude envers les autres. Lorsque nous étions enfant ou adolescent, les gènes et hormones nous conditionnaient naturellement dans nos actions envers les autres. Devenir mature émotionnellement, généralement autour de l’adolescence, c’est donc devenir conscient des choix que nous faisons et de l’impact de ces choix sur le monde qui nous entoure.

La maturité émotionnelle ne se détermine pas avec l’âge, le métier ou la réussite. Nous ne sommes pas émotionnellement matures parce que nous avons une entreprise prospère, parce que nous avons fait des études ou même parce que nous sommes parents. La maturité émotionnelle se développe avec le temps, selon des rythmes différents en fonction de l’histoire personnelle de chacun.

Découvrez les 7 degrés de maturité émotionnelle

Les 7 degrés de maturité émotionnelle sont issus de l’intelligence émotionnelle et peuvent vous servir à clarifier la demande de vos interlocuteurs. Il peut donc vous être très utile de les reconnaître, notamment en entreprise pour éviter certains malentendus ou conflits :

Degré 1 : Déni de l’émotion et du déclencheur

Votre interlocuteur n’a pas conscience de la situation ni de l’émotion qu’elle suscite en lui. Dans ce cas de figure, vous pouvez intervenir en lui faisant décrire la situation et imaginer les émotions qu’elle peut faire émerger en lui. De cette façon, vous lui permettez de prendre conscience de ses émotions.

Degré 2 : Rétention de l’expression de l’émotion

Votre interlocuteur a conscience de la situation provoquant en lui une émotion mais a des difficultés à nommer cette émotion. Afin de l’aider, vous pouvez reformuler ce que vous percevez de cette émotion en lui proposant une hypothèse : « j’ai l’impression que vous êtes en colère » par exemple. Cette méthode aidera votre interlocuteur à préciser son émotion.

Degré 3 : Expression d’une émotion de substitution

Votre interlocuteur a conscience du déclencheur de l’émotion mais est en contact avec un ressenti de substitution l’empêchant de reconnaître son besoin et ainsi d’exprimer une demande. Vous pouvez l’aider à faire le lien entre l’événement déclencheur et l’émotion principale liée à ce déclencheur pour lui permettre d’exprimer une demande.

Degré 4 : Expression inappropriée de l’émotion authentique

Votre interlocuteur a conscience du déclencheur et de l’émotion qu’il exprime de façon inadaptée par rapport à la situation vécue. Il vous faudra l’écouter et le questionner sur ce qu’il ressent et sur son besoin vis-à-vis de la situation actuelle.

Degré 5 : Expression de l’émotion sans formuler de besoin

Votre interlocuteur exprime son émotion mais ne formule aucun besoin correspondant à cette dernière. Nous vous conseillons de le questionner sur son besoin afin de l’aider à en prendre conscience.

Degré 6 : Expression de l’émotion et du besoin

Votre interlocuteur arrive à exprimer son émotion et son besoin mais n’arrive pas à formuler de demande claire. Tentez de le questionner sur sa demande pour l’aider à l’exprimer.

Degré 7 : Expression de l’émotion, du besoin et formulation de la demande

Votre interlocuteur est capable de s’affirmer dans l’expression de son émotion, son besoin et sait formuler clairement sa demande. Vous pouvez simplement répondre à sa demande si vous en avez la capacité.

Pourquoi utiliser la Communication Non Violente (CNV) ?

La Communication Non Violente (CNV) a été conçue par le docteur Marshall B. Rosenberg. Elle repose sur 4 étapes et permet d’aider votre interlocuteur à exprimer plus facilement ses émotions et besoins :

  1. Faites-lui décrire la situation ou le comportement affectant son bien-être en lui posant des questions précises : « quels sont les faits ? », « que se passe-t-il ? » ;
  2. Invitez votre interlocuteur à exprimer l’émotion ressentie face à la situation : « que ressens-tu ? » ;
  3. Aidez-le à exprimer ses besoins : « de quoi as-tu besoin ? » ;
  4. Clarifiez la demande en proposant des actions concrètes attendues par votre interlocuteur pour son bien-être : « qu’attends-tu de moi ? ».

La maturité émotionnelle est très importante au sein d’une entreprise, elle permet de faciliter les échanges entre les collaborateurs, limiter le conflit et favoriser le bien-être au travail. En mettant en place ces techniques de compréhension des émotions de vos collaborateurs, vous serez en capacité de les aider au quotidien. Pour tous renseignements complémentaires, contactez-nous au 0805 690 063 (appel gratuit) ou par e-mail (info@audavia.fr). Audavia est certifié QUALIOPI.

Apprendre à pardonner au travail

Diverses raisons peuvent nous conduire à être en conflit avec un collaborateur ou un client. Pourtant, ces conflits n’apportent rien de positif au sein d’une entreprise, bien au contraire. Ils empêchent son bon fonctionnement. À la suite d’un conflit quel qu’il soit, le pardon est essentiel pour aller de l’avant. Même si pardonner à quelqu’un peut être un acte difficile en fonction de votre personnalité, cela a de nombreux bénéfices pour votre bien-être personnel. Comment pardonner à un collègue, manager ou client ? Pourquoi est-il important de pardonner aux autres ? Audavia Formation vous donne 5 conseils pour vous aider à accorder votre pardon au travail.

Que signifie réellement pardonner ?

Le verbe « pardonner » provient du latin « per » et « donare » signifiant « donner complètement », « remettre ». D’après le dictionnaire de l’Académie française, ce terme est doté d’un sens sacré dans les religions monothéistes puisqu’il est considéré dans le catholicisme comme « un acte de la miséricorde divine qui efface le péché, qui restaure l’homme dans sa relation avec Dieu ». On parle ainsi du« pardon des offenses, des péchés » que les croyants obtiennent à l’issue d’une confession.

Le pardon correspond à l’action de« pardonner une offense », par laquelle nous pouvons regagner une estime perdue. Ce terme est également utilisé comme formule de politesse et de civilité « je vous demande pardon » par laquelle nous nous excusons de déranger ou gêner autrui.

Accorder son pardon à quelqu’un ne signifie pas oublier l’affront ou le conflit, mais simplement cesser de souffrir quant à celui-ci. Lorsque vous accordez votre pardon à une personne qui vous a blessé, vous éliminez le stress et l’anxiété et améliorez votre santé mentale et physique.

Pourquoi pardonner aux autres ?

Une remarque négative de votre manager ou bien une dispute avec votre collègue peut vous affecter plus profondément que vous ne le pensez. Vos pensées sont alors obnubilées par la personne à laquelle vous n’arrivez pas à pardonner. Des sentiments tels que la colère, la haine ou le ressentiment sont ceux que vous pouvez éprouver, notamment lorsque l’un de vos collaborateurs vous trahit. À long terme, de telles émotions peuvent vous impacter de façon négative au niveau psychologique, et même physique. Pardonner peut avoir de réels bienfaits pour vous, souvent insoupçonnés :

  • Réduction du risque d’infarctus 
  • Diminution du taux de cholestérol 
  • Amélioration de la qualité de sommeil 
  • Diminution du stress et de l’anxiété 
  • Dénouement des tensions physiques 
  • Augmentation de la motivation au travail.

5 astuces pour réussir à pardonner au travail

Voici 5 conseils d’Audavia Formation pouvant vous aider à pardonner au travail :

Exprimez vos émotions

Que ce soit directement auprès de la personne concernée, face à un tiers ou seul(e) dans votre voiture, il est nécessaire que vous puissiez exprimer vos émotions ainsi que ce qui vous a fait du mal.  En vous exprimant à ce sujet et en extériorisant, vous libérez votre souffrance.

Reconnaissez que la faute existe

Vous ne pouvez pas effacer les fautes commises par vos collaborateurs ni enfouir la souffrance que cela a causé en vous. Le seul moyen vous permettant de passer à autre chose est d’accepter que l’humain dans sa nature profonde, fait des erreurs, même de façon inconsciente. Et vous ne faites pas exception à la règle…

Détectez l’origine de la douleur

Pourquoi la remarque de votre manager vous a-t-elle autant blessé(e) ? Pourquoi cette dispute avec votre collègue vous touche-t-elle ? Lorsque vous avez conscience de l’origine de la douleur, vous êtes plus enclin à pardonner et aller de l’avant.

Tentez de comprendre ce qui a poussé autrui à la faute

Il ne s’agit pas de lui donner raison mais de comprendre les causes l’ayant poussé à agir ainsi. Pour cela, vous devez essayer de vous mettre à sa place et de comprendre ses faiblesses.

Focalisez-vous sur le positif

Le meilleur moyen de pardonner et d’aller de l’avant est de penser à autre chose, concentrez-vous sur vos missions, vos projets et appuyez-vous sur les moments positifs avec vos autres collègues.

Apprendre à pardonner peut sembler difficile mais n’est pas impossible ! En accordant votre pardon, vous améliorez votre santé physique et psychologique. En adoptant certains de nos conseils, vous pardonnerez plus facilement aux autres. Pour tous renseignements complémentaires, contactez-nous au 0805 690 063 (appel gratuit) ou par e-mail (info@audavia.fr). Audavia est certifié QUALIOPI.

Confiance entre collaborateurs entreprise

Comment instaurer une relation de confiance avec ses collaborateurs ?

La confiance est primordiale au sein d’une entreprise, d’autant plus depuis le développement du travail flexible : télétravail, animation d’équipes à distance, management agile… Toutes ces nouvelles formes de travail nécessitent de nouveaux modes de collaboration entre les salariés dont l’efficacité repose sur la confiance. Pourtant, pour diverses raisons il peut s’avérer difficile d’accorder sa confiance à ses collaborateurs : les dirigeants envers leurs salariés, les salariés envers leurs dirigeants ou encore les salariés entre eux. D’où vient ce manque de confiance au sein des entreprises ? Comment réussir à la restaurer ? Découvrez les astuces d’Audavia Formation.

Que signifie réellement « faire confiance à quelqu’un » ?

La confiance est un sentiment que nous ressentons lorsque nous pouvons nous fier à quelqu’un ou à quelque chose. Lorsque nous accordons notre confiance à une personne, nous lui donnons un certain pouvoir sur nous, ce qui nous met en position de vulnérabilité. Il s’agit d’un lâcher-prise que nous avons envers cette personne en étant convaincu de ses bonnes intentions envers nous. Afin d’accorder sa confiance à quelqu’un, l’humain se base sur trois principaux critères :

  • La bienveillance de la personne : nous donnons notre confiance aux gens qui nous semblent bienveillants, empathiques et à l’écoute ;
  • L’intégrité : nous accordons plus facilement notre confiance aux personnes ayant un discours honnête, fiable et cohérent avec ses actes ;
  • Les compétences : lorsqu’une personne démontre son savoir-faire, son expertise, maîtrise son sujet et a un bon sens du relationnel, elle obtient plus facilement la confiance des autres.

Pourquoi la confiance est-elle essentielle au sein d’une entreprise ?

La confiance au sein d’une entreprise s’exprime à trois niveaux :

  • La confiance personnelle : il est important que vous ayez confiance en vous, en vos qualités et compétences ;
  • La confiance interpersonnelle : il est nécessaire que vous arriviez à avoir confiance en vos collaborateurs ;
  • La confiance collective : il s’agit de la confiance que vous portez au groupe d’individus qui compose l’entreprise, l’idée étant qu’elle soit basée sur des valeurs partagées pour permettre à tous d’agir pour un intérêt commun.

La confiance au sein d’une entreprise contribue au bien-être des salariés et renforce leur productivité. Dans une équipe, la confiance est un facteur de succès inévitable. L’expression « l’union fait la force » prend tout son sens en entreprise, une équipe soudée et en confiance étant beaucoup plus performante qu’une personne seule. En effet, une équipe de travail permet de développer l’intelligence collective et de faire émerger de nouvelles idées pouvant être bénéfiques pour le développement commercial de l’entreprise. Pour cela, les dirigeants et managers ne doivent pas hésiter à consolider la cohésion d’équipe ainsi que la confiance entre les collaborateurs de façon régulière, en proposant des team building ou des séminaires, par exemple.

Comment créer une relation de confiance avec ses collaborateurs ?

Accorder sa confiance à ses collaborateurs, c’est avant tout pouvoir compter sur eux, savoir qu’ils seront toujours honnêtes et solidaires en cas de besoin. Nouer une relation de confiance avec ses collaborateurs, c’est aussi inspirer confiance aux autres, savoir être attentif aux besoins de ses collaborateurs et les assister lorsqu’ils en expriment le besoin. La confiance au sein d’une entreprise est un échange mutuel et solidaire avec, comme intérêt commun, le bon fonctionnement de l’entreprise. Afin d’instaurer une relation de confiance avec ses collaborateurs, il existe diverses méthodes. Voici quelques astuces :

Laissez de l’autonomie à vos collaborateurs

Faire confiance à ses collaborateurs débute en leur laissant de l’autonomie dans la réalisation de leurs tâches, l’organisation de leur journée ou encore leur prise de décisions. En responsabilisant vos collaborateurs en leur donnant une certaine autonomie, vous pourrez ainsi vérifier s’ils sont dignes de confiance. De plus, en laissant de l’autonomie à vos collaborateurs vous leur permettez de développer leur confiance en eux, générant ainsi une meilleure aptitude à prendre des décisions stratégiques.

Évitez de les surveiller constamment

Si vous souhaitez avoir confiance en vos collaborateurs, il est primordial de ne pas les surveiller constamment, y compris lorsque vous leur laissez de l’autonomie. En effet, personne n’aime avoir l’impression que quelqu’un est en permanence en train de vérifier ce qu’il est en train de faire, même si la surveillance vous rassure quant à la qualité du travail fourni par vos collaborateurs. De plus, si vos collaborateurs se sentent surveillés en permanence, ils peuvent se sentir dévalorisés ou indignes de confiance, ce qui impactera négativement la qualité de leur travail.

Valorisez les efforts fournis par vos collaborateurs

Afin de témoigner votre confiance à vos collaborateurs, vous ne devez pas seulement célébrer les résultats obtenus mais aussi valoriser leurs efforts fournis. Cela permettra de montrer votre considération et votre reconnaissance pour le travail effectué par vos collaborateurs et les progrès réalisés.

Laissez le droit à l’erreur

Instaurer une relation de confiance avec vos collaborateurs implique aussi de leur laisser le droit à l’erreur. Cela peut vous surprendre, mais en faisant des erreurs, vos collaborateurs vont progresser, avancer et s’améliorer. Leur laisser le droit à l’erreur, c’est simplement ne pas les sanctionner en cas d’erreur mais les accompagner dans la réparation de celle-ci. Ainsi vous évitez au collaborateur d’avoir peur et favorisez sa créativité et son autonomie. Cela aura de réels bénéfices au sein de l’entreprise. Lorsque nous parlons d’erreur, nous ne parlons pas de fautes graves ou de comportements inappropriés qui eux, ne doivent pas être acceptés. Les erreurs correspondent aux actions non-intentionnelles, alors que les fautes représentent un manquement conscient aux règles.

La confiance au sein d’une entreprise est primordiale pour son bon fonctionnement. En mettant en place quelques-unes de ces actions, vous parviendrez à instaurer une relation de confiance avec vos collaborateurs. Pour tous renseignements complémentaires, contactez-nous au 0805 690 063 (appel gratuit) ou par e-mail (info@audavia.fr). Audavia est certifié QUALIOPI.

Promotion en entreprise

Promotion en entreprise : est-il possible de manager ses anciens collègues ?

Tout au long de notre parcours dans le monde du travail, notre situation professionnelle peut être amenée à évoluer en fonction de notre expérience et de nos aspirations. La promotion professionnelle est donc une étape importante dans nos vies de salariés. Elle implique de gros changements et offre à un(e) salarié(e) de nouvelles perspectives, de nouvelles responsabilités et de nouveaux objectifs. Il peut vous arriver, lors d’une promotion professionnelle, de devoir manager des équipes, et parfois même vos anciens collègues. Cela peut sembler difficile, surtout lorsque ces anciens collègues sont devenus des amis… Pourtant, il est de plus en plus commun de rencontrer cette situation en entreprise. Quelle position adopter face à ces nouvelles responsabilités ? Comment poser des limites et être pris(e) au sérieux ? Audavia Formation vous donne quelques conseils dans cet article !

Qu’est-ce que la promotion professionnelle ?

La promotion professionnelle correspond à l’évolution hiérarchique d’un salarié au sein de son entreprise. Le plus souvent, cela se matérialise par une nomination à un autre poste, avec de nouvelles responsabilités, de nouvelles missions, et une rémunération plus importante. Ce changement de poste implique la signature d’un avenant au contrat de travail, puisque les missions et la rémunération évoluent. Lorsqu’un salarié est promu au sein de son entreprise, cela peut être grâce à :

  • De nouveaux besoins au sein de l’entreprise ;
  • Son ancienneté ;
  • Ses bons résultats ;
  • Son implication.

La promotion interne permet à une entreprise de garder ses meilleurs talents en les rendant plus performants et impliqués dans la durée.

Comment réussir à manager vos anciens collègues ?

Les nouvelles responsabilités liées à une promotion peuvent parfois être difficiles à gérer, surtout lorsqu’il s’agit de manager une équipe, et d’autant plus si elle est composée d’anciens collègues.  Découvrez nos conseils pour faciliter votre prise de poste !

Suivre une formation en management

Devenir manager ne s’improvise pas, il est souvent nécessaire de suivre des formations afin de développer des compétences managériales et comportementales. En effet, être manager nécessite diverses compétences :

  • Savoir gérer les conflits ;
  • Fixer des objectifs précis et cohérents ;
  • Transmettre une information à l’ensemble d’une équipe ;
  • Connaître certains outils et logiciels ;
  • Être capable de manager une équipe en présentiel et en télétravail.

Les formations en management vous permettront d’acquérir un certain nombre de connaissances et de compétences managériales, afin d’être plus à l’aise dans votre nouveau rôle au sein de l’entreprise :

  • Méthode agile ;
  • Management de projet (animation de projet, conduite du changement, atouts d’une bonne gestion de projet, planification, gestion des coûts…) ;
  • Conduite de réunion ;
  • Leadership ;
  • Management à distance ;
  • Management interculturel ;
  • Gestion de conflit ;
  • Motivation des équipes (team building, séminaires…) ;

Organiser des entretiens individuels

L’organisation d’entretiens individuels avec chaque membre de votre équipe est une étape importante lors de votre prise de poste. Cet entretien vous permettra d’exposer à chacun votre vision de l’équipe mais aussi de déterminer avec lui / elle des objectifs personnels et d’en savoir plus sur ses souhaits de carrière. En planifiant rapidement ces entretiens, cela aidera votre équipe à vous prendre au sérieux quant à vos nouvelles responsabilités et à accepter plus facilement le changement. Le rendez-vous individuel vous permettra de personnaliser le message que vous souhaitez faire passer en fonction de la personnalité de chaque collaborateur. Il est primordial, lors de cet échange, que vous soyez à l’écoute de chaque collaborateur et le laissiez poser des questions.

Poser des limites

La transition vers votre nouveau poste peut être facile comme complexe, cela dépend du caractère de vos collaborateurs et des relations que vous entretenez avec eux. Certains seront d’ailleurs plus résistants face au changement, vous devez prendre le temps de les comprendre et les aider à accepter cette nouvelle organisation. Si vous aviez des relations familières avec vos précédents collègues, expliquez-leur que pendant les heures de travail ils doivent rester professionnels, surtout vis-à-vis de nouveaux arrivants dans l’entreprise, qui pourraient ne pas comprendre pourquoi vous n’entretenez pas la même relation avec tous les salariés.

Faire preuve de bienveillance

Être un bon manager, c’est aussi savoir être à l’écoute et bienveillant envers ses collaborateurs, en leur donnant de la reconnaissance et en leur faisant des feed-back réguliers. Cela passe par la reconnaissance des réussites et l’explication des points à améliorer. Pour cela, le feed-back est une compétence essentielle du manager, celui-ci peut être réalisé ainsi :

  • Exprimer les faits et éviter le jugement ;
  • Être bienveillant dans la façon de parler ;
  • Ne pas donner que des points négatifs, mais également valoriser ce qui est positif.

Favoriser le travail collectif

En tant que manager, vous devez veiller à la bonne entente au sein de votre équipe et maintenir un bon relationnel avec vos collaborateurs. Le travail d’équipe permet de créer et renforcer la cohésion entre les différents membres de l’équipe, en actionnant les qualités individuelles et collectives des collaborateurs.

Rester soi-même

Même si passer du statut de collègue à manager est très délicat, vous allez devoir trouver le juste milieu entre le respect de vos collègues et la bonne entente. Gardez en tête que ce n’est pas parce que vous êtes maintenant manager que votre personnalité a changé. Si vous remplacez votre ancien manager, n’essayez pas de lui ressembler, soyez vous-même et adoptez vos propres méthodes de travail. Si vos collaborateurs vous appréciaient avant, il n’y a pas de raison que cela change !

La promotion professionnelle peut s’avérer délicate mais le temps, l’adaptation et l’apprentissage vous aideront. Si vous souhaitez savoir comment vous affirmer dans un groupe de travail, découvrez notre dernier article à ce sujet ! Pour tous renseignements complémentaires, contactez-nous au 0805 690 063 (appel gratuit) ou par e-mail (info@audavia.fr). Audavia est certifié QUALIOPI.

Gérer le management à distance avec les outils de visioconférence

Le management à distance

Avec le coronavirus qui, depuis un an, modifie la façon de travailler de milliers de salariés en France et dans le monde, il est devenu indispensable de s’adapter et d’apprendre à travailler à distance. Visio-conférences, télétravail… sont devenus le quotidien des salariés. Il est donc important pour le manager de s’adapter lui aussi à cette nouvelle donne, pour pouvoir maintenir la motivation des équipes, même à distance.

Le management à distance : un véritable défi

Entre les confinements et le couvre-feu, l’exercice délicat du management à distance est au cœur de toutes les entreprises. Le télétravail pousse les managers à se réorganiser. Il est indispensable, pour appréhender cette nouvelle approche du travail, d’anticiper les points de vigilance.

Faciliter la recherche sur le site : en mars, ce système de notation sera accompagné d’un filtre permettant aux futurs stagiaires de sélectionner les formations les mieux évaluées.

Valoriser les organismes de formation : le principe de notation sera mis en place, dès que la formation aura une première note et permettra ainsi de mettre en avant les organismes répondant au mieux aux critères des usagers.

1. La communication

Qu’il soit en présentiel ou à distance, le management réside déjà dans une bonne communication entre l’entreprise, le manager et les équipes. Mais c’est d’autant plus important dans le cadre du télétravail, car malgré l’utilisation d‘outils performants, les salariés sont souvent habitués aux réunions physiques et échanges de vive voix.

C’est pourquoi, être formé en tant que manager aux différents aspects de cette fonction est une des clés de la réussite. Manager au quotidien, faire preuve de leadership, conduire des réunions à distance… sont autant de basiques à se réapproprier dans un cadre différent.

2. L’organisation

Ce nouveau fonctionnement nécessite le plus souvent de remettre à plat tous les processus autour des missions confiées par le ou les responsables. Travailler avec une équipe à distance peut permettre d’augmenter la productivité, mais pour cela, il faut anticiper certaines inefficacités liées au « virtuel ». En effet, les équipes ne sont peut-être plus sur les mêmes rythmes, tous les salariés ne sont pas forcément égaux face au numérique…

Il est donc important de leur faciliter l’accès aux outils de performance mais également, dans un objectif d’adaptabilité, de les former à leur bonne utilisation, pour une meilleure maitrise des échanges.

3. Suivre le travail des équipes

Un des principaux défis de la gestion à distance est de s’assurer que chaque personne accomplit ses tâches et cela à temps et aussi efficacement qu’en présentiel. Suivant les postes et les personnalités, il faudra s’accommoder du fonctionnement de chacun (dans la mesure du possible).

Pour certains, il suffira uniquement de contrôler le résultat, pour d’autres, il faudra définir des règles claires : horaires, objectifs, suivi… L’efficacité est un des défis majeurs du télétravail. En effet, il faut que le gain de temps soit bénéfique autant au salarié qu’à l’entreprise.

4. Le lien social

Le management, comme nous l’enseignons lors de nos nombreuses formations dédiées, est basé sur un facteur indispensable : la cohésion d’équipe. L’absence du bureau peut impacter directement votre stratégie managériale. Moins de communication, de liens, de détente collective, qu’il faut savoir pallier avec des solutions alternatives pour consolider l’équipe.

Astuces pour un bon management à distance

Au cœur de la stratégie managériale, il est important, dans l’échange distanciel, d’anticiper les actions à mener et de vous adapter à l’environnement et aux besoins de vos salariés.

Voici quelques clés de la réussite :

  • Garder le contact : malgré la distance et la situation, il est indispensable de suivre tous les membres de l’équipe et de mettre en place des échanges informels qui complèteront les réunions en visioconférence.
  • Choisir, en fonction de vos besoins, les bons outils de communication (Zoom, Skype…), de planification du travail (Slack, Signal…), de présentation (PowerPoint, Google…)
  • Donner des instructions et missions avec des objectifs clairs et précis. Anticiper, avec de nouvelles méthodes de travail, comme une mini réunion quotidienne pour lancer la journée.
  • Faire confiance et donner de l’autonomie aux salariés. Il faut définir le point de départ, accompagner si besoin mais laisser chacun répondre en fonction de ses besoins et de son fonctionnement.
    Le distanciel est un des défis de la pandémie qui nous touche actuellement : les managers comme bon nombre de collaborateurs dans les entreprises doivent s’y adapter et essayer de répondre aux besoins de l’entreprise et de ses équipes.

Pour tous renseignements complémentaires, contactez-nous au 0805 690 063 (appel gratuit) ou par e-mail (info@audavia.fr).
Audavia est en cours de certification pour QUALIOPI et reste pour 2021 Datadocké.


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Utilisez vos heures CPF avant votre départ à la retraite !

La retraite approche et vous avez déjà de nombreux projets pour vous occuper durant ces années de liberté bien méritées ? Pensez à utiliser vos heures CPF et bénéficiez de formations diverses pour développer vos talents !
A noter
Les heures liées à votre compte formation seront perdues si vous ne validez pas de formation dans la dernière année d’exercice de votre activité, il faut donc anticiper vos souhaits.

Rappel : qu’est-ce que le CPF ?

Le CPF (Compte personnel de formation) est le droit à la formation pour les actifs. Il remplace le DIF depuis le 1er janvier 2015. Il est ouvert à toute personne à partir de 16 ans (15 ans pour les jeunes en apprentissage).
Depuis le 1er janvier 2019, les heures de formation ont été transformées en euros. Si vous n’avez jamais utilisé vos heures de DIF ou de CPF, vous avez probablement atteint le plafond.
Pour le DIF, ce plafond est de 120h, soit un montant total de 1 800€. Concernant le CPF, ce montant sera de 1 440€ (soit 96h). Ce qui représente une somme totale de 3 240€ dans le cas où vous n’avez jamais mobilisé votre CPF.

Préparez votre programme de formation avant la retraite

Il serait dommage de ne pas utiliser l’ensemble de votre enveloppe formation avant de partir à la retraite. C’est pourquoi, il est important d’anticiper vos souhaits, attentes ou besoins afin de planifier au mieux votre ou vos formation(s). Vous devrez impérativement débuter la formation avant de quitter votre poste.

Comment choisir la bonne formation pré-retraite ?

Avant toute chose définissez votre objectif :

  • Développer une passion, un loisir : apprendre une ou des langues étrangères (anglais, espagnol, chinois, arabe…) pour voyager.
  • Devenir plus autonome : mieux communiquer avec ses proches grâce au digital (internet, réseaux sociaux, bureautique, traitement des photos…)
  • Se lancer : l’aventure de la création d’entreprise vous intéresse malgré la « retraite officielle » ? Vous pouvez bénéficier de formations sur la création, l’accompagnement, le développement dans l’entreprenariat (paye, marketing, commercialisation…)
    Une fois l’objectif déterminé, il vous reste à élaborer votre planning de formation afin de pouvoir utiliser l’ensemble de votre dotation.

Toutes les formations sont-elles éligibles au CPF ?

Attention, en effet, toutes les formations ne sont pas éligibles au CPF, il est donc indispensable de valider ce point avant de vous engager. Les formations les plus couramment validées sont celles qui sont certifiantes , comme :

  • le Linguaskill (ex BULATS) qui évalue les compétences linguistiques en anglais.
  • le TOEIC : Test Of English for International Communication, qui est la certification en anglais la plus plébiscitée.
  • le Bright Language qui permet d’évaluer son niveau dans de nombreuses langues comme l’italien, l’espagnol, l’allemand, le portugais, le chinois…
  • le TOSA, qui certifie les compétences informatiques (logiciels de bureautique, compétences digitales ou logiciels de PAO, CAO, DAO – Publication, Conception ou Design Assisté par Ordinateur).
  • Etc.

N’hésitez pas à vous rapprocher d’un de nos conseillers pour préparer au mieux votre projet tant au niveau de son contenu que de sa forme.

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Dotations salariés : L’Espace Des Employeurs et des Financeurs (EDEF)

Depuis le 3 septembre 2020, les employeurs peuvent abonder le compte formation de leurs salariés. L’occasion pour eux de développer leur formation professionnelle dans un objectif professionnel interne ou externe à l’entreprise.

Attribution de la dotation formation

Chaque employeur doit verser à ses salariés des droits acquis au titre de l’activité professionnelle et ce dans le cadre du droit à la formation de chacun.

Qu’est-ce qu’une dotation ?

La dotation, ou plutôt son attribution, consiste à verser sur les comptes professionnels de formation des salariés des droits formation qui viendront en complément de ceux déjà existants, permettant ainsi d’augmenter les compétences de ses salariés et de co-financer les formations. Ce complément de droit à la formation par le biais de la dotation, sera enregistré et disponible sur l’espace Mon Compte Formation du salarié.

Comment attribuer une dotation ?

Motif de la dotation
Précision Dotation à attribuer
Projet de formation défini & Alimenter les comptes formations Dotation du montant souhaité pour augmenter le « budget formation » et inciter à la formation Dotation volontaire
Accord collectif prévoyant une alimentation plus favorable Dans le cadre d’un accord de ce type, il est attribué aux salariés concernés le montant défini par l’accord Droits supplémentaires
3000€ de droits correctifs liés aux entretiens professionnels A verser à la suite du bilan des entretiens professionnels, réalisé au bout de 6 ans, si les obligations ne sont pas remplies Droits correctifs
3000€ de droits formation liés à un licenciement En application d’un accord de performance collective, en cas de licenciements pour refus de modification du contrat de travail, engendrée par cet accord, vous devez verser aux salariés concernés une dotation d’un montant de 3000€ minimum. Dotation salariés licenciés

La mise en place de l’espace des employeurs et des financeurs (EDEF)

Afin de faciliter aux employeurs ces démarches pour la formation professionnelle de leurs salariés dans le cadre du CPF, il leur suffit de se connecter en ligne et de suivre le processus suivant :

  1. Se connecter à l’espace employeur sur www.net-entreprises.fr, il suffit de procéder à la demande via « mon compte formation ».
  2. Se rendre sur le site EDEF (24 heures après l’inscription sur net-entreprises.fr) et créer un compte pour pouvoir effectuer les démarches.
  3. Choisir l’attribution des dotations en sélectionnant le type de dotation et le mode de saisie, en étant muni du numéro de sécurité sociale et du nom de naissance de chaque salarié, ainsi que du montant à lui attribuer.
  4. Le paiement se fait par virement bancaire auprès de la caisse des dépôts.
  5. Une fois le paiement réceptionné, les dotations sont attribuées aux bénéficiaires sous leur espace moncompformation.gouv.fr qui pourront ensuite les mobiliser, au même titre que leurs autres droits.

Retrouvez tous les démarches via la plaquette en ligne mon compte formation.

PETIT RAPPEL :  les chefs d’entreprises et travailleurs non-salariés peuvent aussi bénéficier d’accompagnement à la formation.

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Travailleurs non salariés et formations

L’accès à la formation professionnelle est souvent associé au statut de salarié… Or il existe des solutions pour permettre aux dirigeants non salariés (auto-entrepreneur, indépendants, professionnels de santé…) de pouvoir également bénéficier d’opportunités pour se former dans leur entreprise.

Le fonctionnement des cotisations pour la formation

BON A SAVOIR : Qu’est-ce que la Contribution Formation Professionnelle (CFP) ?

Pour les travailleurs indépendants et les micro-entrepreneurs qui souhaitent effectuer une formation professionnelle et qu’elle soit prise en charge, ils doivent verser en février de chaque année une contribution à la formation professionnelle (CFP).

Qui doit payer la contribution à la formation professionnelle ?

L’ensemble des entreprises sont concernées par la participation au financement des actions de formation continue de leur personnel et des demandeurs d’emploi, en payant une contribution annuelle, quel que soit leur nombre de salariés, la nature de leur activité et leur statut juridique (entreprise individuelle ou société). Son montant dépend du nombre de salariés. Tout comme pour les entreprises, les travailleurs non salariés (TNS) payent une cotisation auprès de l’URSAAF, dans ce même objectif qu’est le droit à la formation. Leur CFP fait donc partie intégrante des cotisations URSSAF des TNS et est fonction de leur rémunération, et non du nombre de salariés au sein de leur entreprise, s’il y en a.

Qui bénéficie des formations professionnelles ?

Les formations étaient orientées jusqu’à présent de façon significative vers les salariés des entreprises. Or il est possible pour les entrepreneurs individuels, travailleurs non salariés (TNS) de pouvoir bénéficier de la même façon de la formation continue tout au long de leur carrière professionnelle.

La prise en charge des formations pour les travailleurs indépendants

En contrepartie de la Contribution à la Formation Professionnelle (CFP) imposée aux travailleurs non salariés, ils peuvent, sous certaines conditions, bénéficier du financement total ou partiel de leurs formations. Cette mesure est également valable pour les conjoints collaborateurs si la CFP-conjoint a été payée et qu’ils dépendent d’un Fonds d’Assurance Formation (FAF), déterminé en fonction de la nature de leur activité.

Comment obtenir des financements ?

Jusqu’à présent, le financement des formations pour les TNS était uniquement lié au code NAF de l’entreprise. Désormais, il est également possible de compléter ce droit en établissant un dossier de droit à la formation, via votre compte sur www.moncompteformation.gouv.fr.

Vos droits à la formation ont dû être alimentés en 2020 au titre de vos activités 2018 et 2019. En cas de pleine activité sur ces deux années, le montant des droits est de 860 €. Il peut être complété si besoin par une demande auprès d’un FAF ou OPCO (Opérateur de Compétences). Les droits sont calculés au prorata de la période d’activité déclarée à l’ACOSS (il s’agit de la caisse nationale des URSSAF. Elle assure la collecte des cotisations destinées à garantir le financement du modèle social français, et leur redistribution.)

BON A SAVOIR : Les démarches, dans le cadre d’un financement par un FAF, sont à effectuer au minimum 1 mois avant de débuter une formation et doivent être faites pour chacune des formations s’il y en a plusieurs.

PETIT RAPPEL

Pour les personnes qui étaient salariés avant le 1er janvier 2015, date de passage du DIF (Droit Individuel à la Formation) au CPF (Compte Personnel de Formation), il est important de penser à saisir vos heures sur votre CPF avant le 31 décembre 2020. La démarche s’effectue en ligne sur le site « mon compte formation ».
La déclaration de la contribution à la formation professionnelle (CFP) est à effectuer avant mars 2021.
Pour définir l’ensemble des possibilités de financement de la formation professionnelle aux employeurs, consultez notre article sur Chef d’entreprises : formez-vous !

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