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Formation du CSE : est-elle obligatoire ?

Employeurs : pourquoi organiser une formation pour les élus du CSE ?

Avec le comité social et économique CSE, du fait de son rôle important au sein des entreprises, il est nécessaire que les élus puissent suivre une formation. Les membres pourront ainsi mieux connaître le fonctionnement et les missions du CSE. Cette formation leur donnera ainsi des informations nécessaires sur la mise en place d’un CSE, son organisation, la gestion de son budget, ainsi que ses particularités en fonction de la taille de l’entreprise. Découvrez les formations obligatoires pour les membres du CSE !

L’obligation de formation en fonction de la taille de l’entreprise

En fonction de la taille de l’entreprise, les missions du CSE peuvent varier. De ce fait, différentes formations peuvent être suivies par les élus du CSE.

La formation des membres du CSE pour les entreprises de moins de 50 salariés

Dans les entreprises de moins de 50 salariés, les élus du CSE exercent les mêmes pouvoirs que les anciens délégués du personnel. En tant qu’instance représentative élue du personnel, le CSE a pour mission de présenter à l’employeur les réclamations ou interrogations individuelles et collectives sur les salaires ou l’application du Code du travail au sein de l’entreprise.

Pour les élus du CSE d’une entreprise de moins de 50 salariés, une formation sur les risques professionnels peut être suivie afin de les aider à mieux appréhender leur place au sein de l’entreprise. Cette formation leur permettra également d’exercer pleinement leurs attributions et assister correctement les salariés.

La formation des élus du CSE pour les entreprises de moins de 300 salariés

Dans les entreprises de moins de 300 salariés, le CSE reprend les attributions des anciens délégués du personnel, mais pas seulement. Il reprend également celles du comité d’entreprise (CE) et du comité d’hygiène, de santé et des conditions de travail (CHSCT).

Les missions du CSE sont variées :

  • Analyser les risques ;
  • Faciliter l’accès des femmes à l’emploi ;
  • Effectuer des actions de prévention contre le harcèlement ;
  • Réaliser des inspections liées à la sécurité au travail et aux éventuels accidents du travail ;
  • Disposer du droit d’alerte en cas de danger grave et imminent au sein de l’entreprise.

Deux formations peuvent être suivies par les élus du CSE : la formation sur le budget alloué au CSE et la formation sur la gestion des activités sociales et culturelles par le CSE. Grâce à ces deux formations, les élus pourront mieux maîtriser leur rôle dans le CSE, gérer les activités sociales et s’impliquer dans la vie économique de l’entreprise.

La formation des membres du CSE pour les entreprises d’au moins 300 salariés

Dans les entreprises d’au moins 300 salariés, le CSE est renforcé par une Commission santé sécurité et conditions de travail (CSSCT). Cette commission doit intégrer 3 élus du CSE, dont un cadre. La commission exerce les attributions que lui délègue le comité social et économique en lien avec la santé et la sécurité. Une formation dédiée aux élus du CSE d’une entreprise d’au moins 300 salariés leur permettra de maîtriser le fonctionnement et les missions de cette commission.

La formation obligatoire pour le CSE, peu importe la taille de l’entreprise

Les articles L2315-18 et L2315-40 du code du travail indiquent que la formation santé, sécurité et conditions de travail (SSCT) est obligatoire pour tous les CSE de toutes les entreprises, quelle que soit leur taille. Cette formation liée à la santé, à la sécurité et aux conditions de travail dans l’entreprise doit être suivie par tous les membres du CSE, titulaires et suppléants, tous les 4 ans de mandat, qu’il s’agisse d’un mandat consécutif ou non.

L’objectif de cette formation est d’aider les élus du CSE à développer leurs capacités à appréhender les risques professionnels mais également à être en capacité de proposer des solutions d’amélioration des conditions de travail. Cette formation doit être demandée par le salarié à son employeur en précisant la date, la durée, le prix de la formation ainsi que le nom de l’organisme choisi. La formation a une durée de 5 jours si les élus du CSE effectuent leur premier mandat, puis de 3 jours si les membres du CSE renouvellent leur mandat au bout de 4 ans. La formation est toujours de 5 jours pour les membres de la commission SSCT éventuelle.

Le financement de la formation du CSE

Les élus du CSE ont la possibilité de choisir l’organisme de formation avec lequel ils souhaitent suivre la formation. Les formations obligatoires du CSE sont financées par l’employeur tandis que les formations économiques et optionnelles sont directement financées par le CSE grâce à son budget de fonctionnement. En effet, l’employeur n’est pas dans l’obligation de prendre en charge les formations du CSE non obligatoires. Par ailleurs, les formations obligatoires du CSE étant encadrées par le Code du travail, l’employeur ne peut les refuser à ses salariés. Certaines règles encadrent ces formations :

  • L’élu du CSE qui souhaite obtenir un congé de formation économique, sociale, environnementale et syndicale doit en présenter la demande à son employeur avec précisés la date à laquelle il souhaite prendre son congé, la durée de celui-ci, le prix de la formation et le nom de l’organisme de formation. L’élu doit effectuer la demande au moins 30 jours avant le début de la formation ; 
  • Le congé de formation doit être pris en une seule fois sauf si l’élu et l’employeur choisissent d’un commun accord que la formation sera suivie en 2 fois ;
  • Si l’employeur estime que l’absence du salarié pour son congé de formation a des conséquences importantes pour l’entreprise, il peut refuser la formation au salarié mais celle-ci devra tout de même être suivie dans les 6 mois.

Certaines formations complémentaires telles que la formation d’un membre du CSE en matière de lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes peuvent également être suivies par les élus du CSE.

Pour tous renseignements complémentaires, contactez-nous au 0805 690 063 (appel gratuit) ou par e-mail (info@audavia.fr). Audavia est certifié QUALIOPI.

Comité social et économique en entreprise

Qu’est-ce que le comité social et économique (CSE) ?

La qualité de vie et des conditions de travail (QVCT) étant au centre des préoccupations, le comité social et économique (CSE) a une place importante au sein des entreprises et joue un rôle majeur dans la santé et la sécurité des salariés au travail. 

Qu’est-ce que le comité social et économique (CSE) ? Quelle est son importance au sein des entreprises ? Comment fonctionne-t-il ? Audavia Formation répond à toutes vos interrogations dans cet article ! 

À quoi correspond le comité social et économique (CSE) ?

Le comité social et économique (CSE) est une instance ÉLUE représentant les salariés d’une entreprise. Evolution des CE (comités d’entreprise), des CHSCT et des délégués du personnel, les CSE ont été mis en place par les ordonnances Macron en 2017, en réforme du Code du travail.

Les principales missions du CSE sont d’être porte-parole des salariés sur la gestion de l’entreprise, de défendre l’emploi et les conditions de travail des salariés, de veiller à préserver leur santé et leur sécurité au travail et de gérer les activités sociales et culturelles, mais également s’assurer du respect du droit du travail. Pour cela, le CSE analyse les risques professionnels auxquels sont exposés les salariés et promeut la santé, la sécurité et les conditions de travail dans l’entreprise. Le comité social et économique peut également mettre en place des initiatives utiles pour la santé des salariés au sein de l’entreprise, telles que des actions de sensibilisation au harcèlement moral ou sexuel, ainsi qu’aux agissements sexistes.

La mise en place d’un comité social et économique est obligatoire dans les entreprises d’au moins 11 salariés en équivalent temps plein sur une période de 12 mois consécutifs. La forme juridique de l’entreprise n’a pas d’importance : les SARL, SA, SAS, SCI, associations et EPIC sont concernées.

Comment fonctionne le CSE dans les entreprises ?

Depuis 2019 dans les faits, le CSE est l’instance représentative unique des salariés dans les entreprises : il cumule toutes les fonctions de représentation de leurs intérêts. Le comité social et économique dispose d’une organisation précise. 

Composition du comité social et économique

Le CSE est composé d’une délégation du personnel et de l’employeur. En ce qui concerne la délégation du personnel, le nombre de titulaires et de suppléants doit être égal. Ainsi, si le titulaire est absent lors d’une réunion, un suppléant doit le remplacer. 

Élection des membres du CSE

Pour être candidat aux élections du CSE, vous devez répondre aux critères suivants : 

  • Être âgé de 18 ans minimum ;
  • Avoir au moins 12 mois d’ancienneté dans l’entreprise ;
  • N’avoir fait l’objet d’aucune interdiction ou incapacité liée à l’exercice de vos droits civiques.

Il est néanmoins possible que l’inspecteur du travail accorde des dérogations concernant les conditions d’ancienneté pour être éligible, si le nombre de candidats remplissant les critères n’est pas suffisant pour la bonne tenue des élections. Cette dérogation peut être faite après consultation des organisations syndicales représentatives de l’entreprise et dans les conditions fixées par l’article L. 2314-25 du code du travail.

Durée du mandat du CSE

Le mandat des membres du CSE dure 4 ans, sauf s’il y a un accord collectif au sein de l’entreprise qui peut réduire sa durée à 2 ou 3 ans. Les membres du CSE ne peuvent renouveler leur mandat plus de 3 fois pour les sociétés de plus de 50 salariés, sauf accord collectif (et uniquement en entreprises de moins de 300 salariés).

Budget et financement du CSE

Le CSE dispose d’un budget de fonctionnement couvert par une subvention de l’employeur et dont le montant dépend de la taille de l’entreprise : 

  • Le budget correspond à 0,20 % de la masse salariale brute dans les entreprises de 50 à 1 999 salariés ;
  • Le budget correspond à 0,22 % de la masse salariale brute dans les entreprises de 2 000 salariés et plus.

Par ailleurs, la très grande majorité des CSE dispose d’un budget activités sociales et culturelles.

Si vous êtes membre du CSE de votre entreprise, sachez que vous avez la possibilité de suivre une formation afin de maîtriser les enjeux du CSE au niveau budgétaire.

Quelles sont les missions du CSE ?

Les missions du CSE dépendent du nombre de salariés au sein de l’entreprise. 

Les missions du CSE dans les entreprises de moins de 50 salariés 

Dans les entreprises de moins de 50 salariés, le CSE a pour objectif de maintenir les échanges entre les salariés et l’employeur afin de présenter les réclamations des employés pour l’application du Code du travail et des autres textes légaux sur les salaires et la protection sociale des salariés. Le CSE veille également à la santé et à la sécurité des salariés et peut mener diverses actions : 

  • Mener des enquêtes afin d’assurer la sécurité, la santé et prévenir des éventuelles maladies et accidents professionnels ; 
  • Lancer un droit d’alerte auprès de l’employeur lorsqu’il y a atteinte aux droits des salariés, à leur santé physique et mentale, à leurs libertés individuelles ou en cas de danger grave et imminent (conformément aux articles L. 2312-59 et L.2312-60 du Code du travail) ;
  • Saisir l’inspection du travail en cas de plainte liée à l’application des dispositions légales dans l’entreprise ;
  • Orienter et accompagner les salariés contre le harcèlement sexuel ou les agissements sexistes.

Le rôle du CSE dans les entreprises de plus de 50 salariés

Dans les entreprises de plus de 50 salariés, le CSE mène des actions supplémentaires à celles prévues dans les entreprises de moins de 50 salariés :

  • Assurer l’expression des salariés quant aux questions financières et économiques de l’entreprise ainsi que sur la formation professionnelle et l’organisation du travail ;
  • Conseiller les salariés sur l’aspect juridique et économique ;
  • Renseigner les salariés sur leurs conditions de travail, les éventuels changements d’environnement de travail et l’introduction de nouvelles technologies dans l’entreprise ;
  • Renseigner les salariés sur le droit des accidents de travail et l’invalidité.

Vous l’aurez donc compris, le comité social et économique occupe une place importante au sein des entreprises et favorise le bien-être des salariés au travail. Pour tous renseignements complémentaires, contactez-nous au 0805 690 063 (appel gratuit) ou par e-mail (info@audavia.fr). Audavia est certifié QUALIOPI.

Quelles sont les nouveautés liées à la formation ?

Quelles sont les nouveautés liées à la formation ?

Le marché de la formation ne cesse d’évoluer, de nouvelles méthodes d’apprentissage ont récemment fait surface. Quelles sont les grandes tendances liées à la formation ? Entre formation hybride, gamification, e-learning, mobile learning, intelligence artificielle et apprentissage immersif, Audavia Formation vous en dit plus sur les nouveautés liées à la formation professionnelle dans cet article !

Les méthodes d’apprentissage tendances en 2023

Si la formation en présentiel traditionnelle est toujours proposée par les centres de formation, plusieurs nouveaux modes de formation sont de plus en plus utilisés depuis le début de l’année 2023 :

La formation en e-learning

L’e-learning est une formation en ligne à distance, utilisant internet ainsi que diverses technologies. Le but du e-learning est de favoriser le processus d’apprentissage en permettant aux apprenants de se former et de développer leurs connaissances à distance. En effet, en e-learning, les apprenants ont accès à des contenus pédagogiques 24/24h, 7/7j et peu importe l’endroit où ils se trouvent. Cette méthode d’apprentissage permet ainsi à chacun de se former à son rythme dans le domaine d’activité qui lui correspond.

La formation hybride

La formation hybride est une formation avec une partie en présentiel et l’autre en e-learning. Ce type de formation permet de tirer parti des avantages du présentiel et du e-learning. Le fait d’avoir une partie des cours dispensée en e-learning offre aux apprenants de l’autonomie et de la flexibilité puisqu’ils ont la possibilité d’apprendre par eux-mêmes en dehors d’une salle de cours. Lorsque les apprenants se rendent en cours en présentiel, ils peuvent échanger et communiquer en temps réel tant avec les autres apprenants qu’avec les formateurs.

La gamification de la formation

La gamification est une méthode de formation qui consiste à apprendre tout en s’amusant. Grâce à l’univers du jeu sollicitant l’engagement et l’interaction, la gamification permet d’apprendre des éléments théoriques de façon plus ludique. Née au États-Unis, la gamification s’est peu à peu installée en France. Pour que cette méthode de formation fonctionne, le jeu doit être bien dosé pour ne pas oublier l’objectif principal qui est l’apprentissage. Les jeux proposant une compétition positive tels que les Kahoot constituent un exemple de gamification au service de la formation.

Le mobile learning

Les applications mobiles se sont énormément démocratisées au cours de ces dernières années, pour répondre à l’utilisation croissante des smartphones et tablettes dans la société. L’utilisation d’applications de formation permet aux apprenants de développer leurs connaissances sans être dans un endroit fixe ou prédéterminé. Le mobile learning est associé à la portabilité de la formation, accessible depuis n’importe quel appareil et à n’importe quel endroit. Le mobile learning peut correspondre à :

  • Un apprentissage formel par l’accès à des ressources de formation : e-learning, vidéos, podcasts, livres, articles de blog… ;
  • Un apprentissage informel : réseaux sociaux, communautés en ligne…

Le mentorat

Le mentorat est une méthode de co-apprentissage entre deux personnes (un mentor et un mentoré) souhaitant échanger et partager leurs connaissances. Ce mode d’apprentissage ne nécessite pas forcément un niveau de connaissances précis tant que l’une des deux personnes est plus expérimentée que l’autre sur le sujet étudié. Par le biais du mentorat, les apprenants développent leur autonomie en se fixant des objectifs précis à atteindre au fur et à mesure du temps. Le mentorat a lieu au sein d’une structure professionnelle encadrante. Le Gouvernement propose d’ailleurs un programme « 1 jeune 1 mentor » pour faciliter l’accès au mentorat des jeunes apprenants.

L’importance des nouvelles technologies dans la formation

Les nouvelles technologies font aujourd’hui partie de notre quotidien et sont davantage présentes dans le domaine de la formation professionnelle.

L’intelligence artificielle

L’intelligence artificielle apporte plusieurs avantages à la formation professionnelle :

  • Une personnalisation de la formation : l’intelligence artificielle offre la possibilité de personnaliser le parcours de formation des apprenants en fonction de leurs besoins, de leurs compétences et de leurs objectifs respectifs. Ainsi, certains cours peuvent être créés en fonction des préférences de chacun ;
  • Un accès à des ressources de formation plus ludiques : puisque l’intelligence artificielle connaît le profil de chaque apprenant, elle est en capacité de lui proposer des simulations ou des exercices ludiques adaptés à son niveau de connaissances ;
  • Une évaluation plus précise des compétences : en utilisant les algorithmes du machine learning, l’intelligence artificielle peut évaluer plus précisément les compétences des apprenants.

L’apprentissage immersif

L’apprentissage immersif (appelé immersive learning en anglais) permet un apprentissage global, sans frontières entre la théorie et la pratique. Grâce à la réalité augmentée ou virtuelle, les apprenants peuvent simuler des concepts théoriques dans un environnement virtuel. Certains secteurs d’activité nécessitent l’apprentissage de gestes sensibles ou dangereux, la réalité augmentée permet donc une mise en pratique instantanée et en toute sécurité.

Depuis quelques années la formation professionnelle est fortement impactée par de nouvelles méthodes d’apprentissage. Les nouvelles technologies facilitent l’accès à la formation pour tous ceux qui souhaitent développer leurs compétences et leurs connaissances. Vous souhaitez découvrir les nouveautés métiers qui recrutent en 2023 afin de vous aider à choisir la bonne formation professionnelle ? Découvrez notre dernier article à ce sujet !

Pour tous renseignements complémentaires, contactez-nous au 0805 690 063 (appel gratuit) ou par e-mail (info@audavia.fr). Audavia est certifié QUALIOPI.

formation en cours du soir

Choisir une formation flexible et accessible avec des sessions le soir

Vous aimeriez enrichir votre parcours professionnel en développant vos connaissances et compétences professionnelles ? Vous recherchez une formation s’adaptant à votre emploi à temps plein ? Avez-vous déjà entendu parler des sessions du soir ? Audavia Formation vous explique comment cette formule de formation flexible va vous permettre d’acquérir de nouvelles compétences professionnelles lors de votre temps libre.

Le principe des cours du soir

Les formations en soirée offrent un apprentissage en dehors des horaires de travail habituels, il se déroulent en général le soir entre 17h et 20h30. Vous avez la possibilité de suivre ces formations en horaires décalés que cela soit en présentiel ou en distanciel, cela dépend du centre de formation que vous choisissez. Le principe des cours du soir est le suivant : offrir à tous la possibilité d’accéder à une formation en dehors des horaires classiques de formation. Grâce à ces formations, vous pouvez choisir ce qui vous correspond et progresser à votre rythme, afin d’atteindre vos objectifs personnels et professionnels. De plus, vous augmentez votre valeur ajoutée sur le marché du travail et multipliez vos chances de trouver un nouvel emploi. Qu’il s’agisse d’un perfectionnement dans votre domaine d’activité ou d’une reconversion professionnelle, les formations en soirée s’adapteront parfaitement à vos attentes.

Les formations les plus suivies en cours du soir sont les suivantes :

Même si les salariés sont ceux qui suivent le plus les modules en horaire du soir, cette formation est accessible à tous : demandeurs d’emploi, travailleurs indépendants… Toute personne souhaitant acquérir de nouvelles compétences peut s’inscrire à des cours du soir si cela correspond mieux aux contraintes horaires de son rythme de vie.

Quels sont les avantages des formation en soirée ?

Les sessions du soir offrent de nombreux avantages pour ceux qui les suivent.

Un accès simple et flexible

Grâce à la formation du soir, vous pouvez concilier vos activités professionnelles avec votre vie personnelle tout en développant de nouvelles compétences. La flexibilité de ces sessions est d’autant plus bénéfique pour vous si vous occupez un poste à temps plein, puisqu’elle ne nécessite pas une interruption de votre vie professionnelle pour les suivre. De plus, vous avez la possibilité de choisir les créneaux de formation correspondant à votre emploi du temps.

Une bonne capacité de concentration

La majorité des personnes qui suit des formation du soir en horaire décalé est motivée et a une réelle envie d’acquérir de nouvelles connaissances. La plupart du temps, ces personnes travaillent déjà depuis plusieurs années et cherchent à se réorienter ou sont étudiants et cherchent à se spécialiser davantage. C’est pourquoi la moyenne d’âge est de 27 ans en première année. L’ambiance des sessions est très studieuse et il est assez facile de se concentrer.

Les possibilités de financement

Divers dispositifs mis en place par l’État facilitent l’accès à la formation en cours du soir :

  • La VAE (Validation des Acquis de l’Expérience) : la VAE permet à toute personne de faire reconnaître officiellement ses compétences professionnelles acquises au cours de son expérience professionnelle ou associative. Elle permet d’obtenir un diplôme ou un certificat de qualification professionnelle ;
  • Le CPF (Compte Personnel de Formation) : permet au salarié de se former tout au long de sa vie professionnelle. Grâce au CPF, vous avez la possibilité de suivre une formation qualifiante et reconnue par l’État. Les salariés, les membres d’une profession libérale ou non salariale, les conjoints collaborateurs et les personnes en recherche d’emploi peuvent prétendre au CPF.

Les formations en soirée permettent à ceux qui le désirent d’acquérir de nouvelles connaissances, de façon flexible et accessible. De plus, divers dispositifs de l’État facilitent l’accès à la formation professionnelle, peu importe le profil de l’apprenant. Si vous envisagez de vous former, les sessions du soir peuvent donc être la solution vous correspondant ! Pour tous renseignements complémentaires, contactez-nous au 0805 690 063 (appel gratuit) ou par e-mail (info@audavia.fr). Audavia est certifié QUALIOPI.

Découvrez les métiers qui recrutent en 2023 !

Les métiers qui recrutent en 2023

Que vous soyez étudiant ou en reconversion professionnelle, choisir un emploi n’est pas chose simple. L’une des principales appréhensions est de choisir un secteur d’activité dans lequel il sera facile de trouver du travail. Avant de choisir un métier, il est donc prudent de s’assurer qu’il recrute suffisamment. Pour vous aider dans cette démarche, Audavia Formation vous propose une liste des métiers qui recrutent en 2023 !

Les secteurs d’activité qui recrutent le plus en 2023

Plusieurs secteurs d’activité disposent d’un certain nombre de postes vacants :

Les métiers du social et de l’accompagnement

Touchés par une vague de départs à la retraite, près de 100 000 postes d’auxiliaire sont actuellement à pourvoir en France dans ce domaine d’activité. Les métiers du social et de l’accompagnement recrutant en 2023 sont :

  • Les assistantes maternelles ;
  • Les agents d’entretien ;
  • Les aides ménagères ;
  • Les assistantes de vie aux familles.

Les métiers de la santé

Les métiers de la santé ne connaissent pas de crise car la demande est toujours importante dans ce domaine d’activité. Pour cette raison, les métiers de la santé sont ceux qui recrutent le plus. Cela s’est d’autant plus intensifié en ce début d’année avec les nombreux départs à la retraite diminuant ainsi les effectifs de nombreuses professions médicales et paramédicales, bien que le besoin reste présent. En effet, la France ayant une population vieillissante, les besoins en soins et accompagnements ne vont cesser d’augmenter au cours de ces prochaines années. Pour répondre à cette demande, plusieurs professions recherchent actuellement des profils qualifiés :

  • Les aides-soignants ;
  • Les infirmiers ;
  • Les sage-femmes ;
  • Les médecins et assimilés.

La hausse des besoins en soins médicaux risque également de favoriser l’ouverture de centres médicaux et paramédicaux engendrant le recrutement d’assistantes médicales et de secrétaires médico-sociales.

Les métiers de l’informatique

Le numérique et l’informatique connaissent une croissance continue et sont très attractifs pour les étudiants. La digitalisation des modes de travail et de consommation, l’essor de l’intelligence artificielle et l’explosion de la cybercriminalité ont accentué la demande des recruteurs dans ce domaine d’activité. Les métiers de l’informatique ayant une hausse d’activité en 2023 sont :

  • Les architectes cloud computing, Big Data et IoT ;
  • Les développeurs web (back-end, web blockchain, data, DevOps…) ;
  • Les data analysts, data scientist, data engineer et data protection officer ;
  • Les développeurs Business Intelligence (BI) et ingénieurs décisionnels ;
  • Les responsables de la sécurité des systèmes d’information (RSSI) et experts en cybersécurité.

Afin de faire face à la pénurie de talents dans ce secteur d’activité, Audavia Formation vous propose de nombreuses formations certifiantes en informatique.

Les métiers liés à la transition écologique

L’économie dite « verte » est aujourd’hui une source d’emploi considérable. En effet, elle représentait 17% des projets de recrutement en 2021. À ce chiffre s’ajoutent les multiples offres d’emploi pour les métiers « verdissants » qui désignent les activités en lien avec la transition écologique dans l’agriculture, le bâtiment et l’industrie. De plus, les mesures gouvernementales mises en place pour lutter contre le dérèglement climatique et sensibiliser les consommateurs sur l’urgence environnementale vont fortement accroître les besoins en recrutement. Les métiers liés à l’écologie qui recrutent sont :

  • Le BTP et la construction (les besoins en construction, rénovation thermique et énergétique ayant fortement augmenté) ;
  • L’industrie (ouvriers qualifiés dans l’industrie des énergies renouvelables, ingénieurs et cadres techniques) ;
  • L’artisanat (chauffagistes, installateurs de solutions photovoltaïques et artisans en rénovation énergétique) ;
  • Les conseillers en rénovation énergétique et en écoconstruction ;
  • Les chefs de projet en rénovation énergétique ;
  • Les techniciens d’installation et de maintenance de systèmes énergétiques.

Les métiers de commerciaux et technico-commerciaux sont aussi très recherchés dans ce secteur d’activité car ils disposent de compétences solides en négociation et en vente ce qui leur permet de promouvoir les produits et services proposés par les entreprises. Le métier de commercial vous intéresse ? Découvrez nos formations !

Le top 10 des métiers recherchés par les employeurs en 2023

Une étude de Pôle Emploi sur les besoins en main d’œuvre en 2023 a indiqué les 10 métiers les plus recherchés par les employeurs :

  1. Serveurs de cafés et restaurants ;
  2. Viticulteurs, arboriculteurs salariés et cueilleurs ;
  3. Aides et apprentis employés polyvalents de cuisine ;
  4. Agents d’entretien de locaux (y compris ATSEM) ;
  5. Agriculteurs salariés et ouvriers agricoles ;
  6. Aides à domicile et aides ménagères ;
  7. Aides-soignants ;
  8. Professionnels de l’animation socioculturelle ;
  9. Ouvriers non qualifiés de l’emballage et manutentionnaires ;
  10. Cuisiniers.

Si vous n’avez pas encore choisi un métier précis et aimeriez être accompagné dans votre choix ou si vous souhaitez en savoir plus sur nos formations, n’hésitez pas à nous contacter au 0805 690 063 (appel gratuit) ou par e-mail (info@audavia.fr). Audavia est certifié QUALIOPI.

Tests de personnalité en entreprise

3 tests de personnalité à utiliser en entreprise

Les « soft skills » (ou compétences comportementales) et la personnalité sont des critères de plus en plus importants pour le recrutement de collaborateurs au sein d’une entreprise. Pour réussir à se démarquer, il est donc primordial de bien connaître ses atouts pour les valoriser. Cependant, il est parfois difficile de les déterminer. Les tests de personnalité peuvent donc vous aider à mieux vous connaître. Pour cela, Audavia formation vous propose 3 tests de personnalité à utiliser en entreprise.

Pourquoi faire un test de personnalité professionnelle ?

Le test de personnalité professionnelle peut également être appelé bilan de personnalité. Il est souvent présenté sous forme d’une série de questions. Le test de personnalité est construit autour de questions ou affirmations simples, il n’a pas pour objectif de tester les connaissances des collaborateurs mais plutôt d’identifier leur comportement, capacité à réfléchir ainsi que leur motivation. Le test de personnalité permet de faire le lien entre la personnalité et l’environnement de travail de chaque collaborateur. Il peut être réalisé dans plusieurs cas :

  • Un recrutement ;
  • Une réorientation professionnelle ;
  • Une formation ;
  • Un changement de métier (reconversion professionnelle) …

Grâce au test de personnalité, il est plus facile pour les collaborateurs de se connaître mais également pour les dirigeants d’une entreprise de comprendre les différents types de personnalité présents au sein de leur équipe et ainsi de mieux s’y adapter.

3 tests de personnalité utiles en entreprise

Voici 3 tests de personnalité très utilisés au sein des entreprises au cours de ces dernières années.

1. Le test OCEAN

Le test de personnalité OCEAN, aussi appelé « Big Five » a été élaboré par plusieurs experts qui se sont basés sur l’expression « Big Five » du psychologue Lewis R. Goldberg. Ce test de personnalité permet d’identifier 5 grands traits de personnalité :

  • Originalité ;
  • Contrôle ;
  • Extraversion ;
  • Agréabilité ;
  • Nervosité.

L’objectif de ce test n’est pas de juger le collaborateur ou de le mettre dans une case mais plutôt de déterminer quel trait de personnalité lui correspond le plus parmi les 5 catégories. Une fois que le collaborateur a répondu à l’ensemble des questions, il peut situer sa personnalité en fonction des diverses catégories. À titre d’exemple, pour le critère d’originalité, les personnes ayant un résultat élevé sont davantage curieux et inventifs. Ceux avec un résultat moins élevé sont plutôt conventionnels et moins créatifs. Ce test demande peu de temps et offre une réponse rapide à celui qui le réalise.

2. Le test MBTI

Le test MBTI ou Myers Briggs Type Indicator est un test de personnalité très utilisé en entreprise. Le test MBTI a été mis au point par Isabelle Briggs-Myers en 1962, qui s’est basée sur les études d’un psychiatre suisse nommé Carl Gustav Jung. Différent des autres tests de motivation au travail, ce test se compose de 92 questions et d’un entretien oral d’environ 2 heures. Lors de l’entretien, le collaborateur est confronté à des images, situations et stimuli. En fonction de ses réactions, il est possible de déterminer sa personnalité avec précision. Quatre axes d’évaluation sont d’ailleurs mis en lumière grâce à ce test :

  • Orientation de l’Énergie : Extraversion (E) ou Introversion (I)
  • Recueil d’information : Sensation (S) ou Intuition (N)
  • Prise de décision : Pensée (T) ou Sentiment (F)
  • Mode d’action : Jugement (J) ou Perception (P)

Les réponses données par le collaborateur permettent de connaître ses 4 préférences qui indiquent son type de MBTI positionnant ainsi sa personnalité parmi les 16 types possibles.

Source image : Welcome to the Jungle

Par exemple, si le résultat d’un collaborateur est ISTJ, il est considéré comme « exécutant », il est de nature calme, responsable et fiable. Ce trait de personnalité lui permet alors d’être organisé et d’avoir un fort pouvoir de concentration.

Certains profils peuvent d’ailleurs être définis :

  • ESTJ : le gardien ;
  • ISFJ : l’infirmier ;
  • ESFJ : l’aide à domicile ;
  • ISTP : le mécanicien ;
  • ESTP : l’homme d’action ;
  • ESFP : l’acteur ;
  • ISFP : l’artiste ;
  • ENTJ : le directeur…

3. Le test Process Com Model

Le test Process Com® est un très bon outil pour les formateurs, dirigeants ou recruteurs. Il a pour but de prédire et éviter les comportements développés en condition de stress. Ce test identifie en chaque individu 6 personnalités :

  • Rebelle : plutôt animateur et blagueur, il aime rendre les activités professionnelles plus ludiques. Il peut rejeter la responsabilité sur les autres en cas d’erreur ;
  • Persévérant : observateur et engagé, il montre son implication et rend un travail irréprochable ;
  • Empathique : chaleureux, il est proche des autres personnalités. Il aime être entouré, recevoir des compliments sur son travail et échanger avec ses collaborateurs ;
  • Travaillomane : rationnel et responsable, il aime les travaux de synthèse et a le sens de l’organisation. Il souhaite être perçu comme quelqu’un de réfléchi et soigneux ;
  • Rêveur : il est capable de concentration et d’inspiration ;
  • Promoteur : personne de challenge, il aime prendre des risques et participer à des projets ambitieux. De plus, il est capable de motiver une équipe entière.

Les tests de personnalité sont un réel atout pour les entreprises puisqu’ils permettent de mieux cerner chaque collaborateur et ainsi de s’adapter à différentes personnalités. Connaître les traits de personnalité de ses collaborateurs permet d’identifier plus facilement la valeur ajoutée d’une équipe.

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Déterminer la valeur ajoutée d'une équipe

Comment identifier la valeur ajoutée que représente son équipe pour l’entreprise ?

Une équipe inspirée, compétente et dynamique est indispensable au bon fonctionnement d’une entreprise. La valeur ajoutée d’une équipe lui permet de se démarquer grâce à ses atouts et à sa singularité. Cette valeur ajoutée permet aux entreprises de se différencier de leurs concurrents notamment auprès de leurs clients. Quelles sont les valeurs indispensables pour une équipe ? Comment déterminer la valeur ajoutée au sein de votre équipe de travail ? Audavia Formation vous répond !

Quelles sont les 10 valeurs ajoutées d’une équipe ?

Chaque individu a un rôle à jouer au sein d’une entreprise mais c’est la puissance du travail d’équipe et de l’intelligence collective qui permet à une entreprise de se démarquer. La valeur ajoutée de votre équipe peut se trouver parmi ces 10 caractéristiques :

1. L’altruisme

Vos collaborateurs ne doivent pas penser de façon individuelle mais collective et se demander ce qu’ils peuvent apporter à l’équipe. Il est important de se concentrer sur les objectifs d’équipe sans négliger les performances individuelles. Le bon fonctionnement de l’équipe doit primer pour vos collaborateurs.

2. La communication

La communication est une valeur indispensable au sein d’une entreprise, sans elle il ne peut y avoir de performance. L’équipe doit être encouragée par la communication et doit avoir le droit à l’erreur. La communication ne doit jamais être bridée au sein d’une équipe.

3. La responsabilité

Il s’agit d’une notion forte aujourd’hui en entreprise. La responsabilité permet de motiver les salariés qui peuvent se sentir intégrés et importants pour les projets de l’équipe.

4. Le respect

Une équipe étant constituée de collaborateurs ayant des formations, des compétences ou des parcours différents, il est nécessaire d’instaurer des règles dès le début. Le respect mutuel doit être une règle fondamentale. Sans elle, les collaborateurs ne peuvent se sentir bien au sein de l’équipe.

5. La confiance

En entreprise, la confiance doit être mutuelle, aussi bien entre collaborateurs qu’entre collaborateurs et dirigeants. La confiance offre le droit à l’erreur, l’innovation, la réflexion et l’épanouissement des salariés et assure le développement de l’entreprise.

6. La positivité

Toutes les entreprises peuvent rencontrer des périodes difficiles ou des échecs, la communication et la positivité aident à aller de l’avant et à avoir une vision à long terme.

7. La motivation

La force de l’équipe ne peut être présente sans motivation pour chaque projet auquel elle participe. Il est donc important de ne pas oublier de motiver votre équipe grâce au team building, par exemple, mais également en la félicitant lors de ses réussites.

8. Le sentiment d’appartenance

Les membres d’une équipe performante ont un fort sentiment d’appartenance à l’équipe et ont conscience du rôle qu’ils ont à jouer pour la réussite de celle-ci. L’implication des membres, la confiance et l’autonomie permettent d’obtenir ce sentiment d’appartenance des collaborateurs.

9. L’expression de reconnaissance

Le travail de l’équipe doit être reconnu par les dirigeants, les managers et les membres de l’équipe eux-mêmes. Les performances collectives et individuelles doivent être nommées et gratifiées. De plus, chaque objectif atteint devrait, idéalement, être célébré. La reconnaissance est une forte source de motivation pour une équipe.

10. La productivité

La productivité est une valeur ajoutée d’une équipe qui s’engage à produire des résultats dans chaque projet qu’elle réalise.

Comment déterminer la valeur ajoutée d’une équipe ?

Il peut parfois être difficile pour un manager ou un dirigeant de déterminer la valeur ajoutée de son équipe, voici 3 étapes vous permettant de la déterminer :

1. Identifiez les valeurs communes au sein de votre équipe

Les valeurs sont le socle commun reliant vos collaborateurs, elles vous permettent de connaître les membres de votre équipe selon leur profil, leur maturité ou encore leur personnalité. Pour cela, vous pouvez établir une liste de valeurs universelles en incluant celles de l’entreprise. Vous allez ensuite demander à chaque collaborateur de choisir 3 valeurs indispensables à ses yeux. En regroupant les réponses de l’ensemble des collaborateurs, vous serez en capacité de déterminer les 5 valeurs les plus récurrentes. Lorsque cette première étape est terminée, vous allez demander à vos collaborateurs de choisir les 3 valeurs les plus importantes pour eux parmi les 5 qui ont précédemment été retenues. Afin d’obtenir 3 valeurs différenciées et complémentaires, nous vous conseillons de les départager en fonction de ces 3 critères :

  • La valeur historique ou culturelle à conserver ;
  • La valeur naissante à développer ;
  • La nouvelle valeur à promouvoir dans le futur.

Grâce à cette première étape, vous êtes en capacité de connaître les 3 principales valeurs de votre équipe.

2. Alignez valeurs et comportements

La deuxième étape consiste à déterminer les comportements en accord avec les valeurs précédemment révélées. Pour cela, chaque collaborateur doit exprimer :

  • Les comportements « verts », c’est-à-dire ceux qu’il faut développer au sein de l’entreprise pour incarner les valeurs choisies à l’étape précédente ;
  • Les comportements « rouges », ceux qu’il faut éliminer car ils ne correspondent pas aux valeurs communes.

Cette étape est très importante puisqu’elle permet de connaître les irritants et les souhaits impactant le bon fonctionnement de l’équipe. 

3. Traduisez ces valeurs et comportements dans les projets

Cette dernière étape peut avoir lieu dans un second temps, elle permet de déterminer si les projets à venir correspondent aux valeurs de l’équipe. Certains des comportements à promouvoir peuvent alors représenter des chantiers à mettre en place au sein de l’équipe. Cette étape va donc permettre de vérifier que les actions et modes de communication de l’équipe sont en accord avec les valeurs et si des ajustements sont nécessaires.

La valeur ajoutée d’une entreprise est propre à ses collaborateurs, chaque entreprise ne dispose pas des mêmes valeurs. La détermination des valeurs est une étape essentielle pour connaître ses collaborateurs et ainsi être plus performante. Pour tous renseignements complémentaires, contactez-nous au 0805 690 063 (appel gratuit) ou par e-mail (info@audavia.fr). Audavia est certifié QUALIOPI.

Formation professionnelle en entreprise

Doit-on imposer la formation professionnelle à ses collaborateurs ?

La formation professionnelle est un sujet très présent au sein des entreprises. Dans un monde professionnel en constante évolution, elle constitue un atout incontestable, tant pour le développement des connaissances et des compétences des salariés que pour le bon fonctionnement de l’entreprise. La formation professionnelle est-elle obligatoire en entreprise ? Quelles sont les lois qui l’encadrent ? Le salarié peut-il refuser de suivre une formation professionnelle ? Ce sont à ces questions qu’Audavia Formation répond dans cet article.

Pourquoi la formation professionnelle est-elle importante en entreprise ?

Que ce soit pour le salarié ou pour l’employeur, la formation professionnelle confère de nombreux avantages au sein des entreprises.

Les avantages pour le salarié

Grâce à la formation professionnelle, le salarié peut :

  • Actualiser ses connaissances ;
  • Développer de nouvelles compétences ;
  • Accroître son autonomie dans ses tâches quotidiennes ;
  • S’adapter aux changements technologiques ou organisationnels au sein de l’entreprise ;
  • Acquérir de nouvelles qualifications.

Les avantages pour l’employeur

Les évolutions du monde professionnel nécessitent une adaptation des entreprises si elles veulent rester compétitives sur leur marché. La formation professionnelle est donc recommandée pour l’employeur puisqu’elle lui permet de :

  • Fidéliser et motiver ses salariés ;
  • Développer ses compétences managériales ;
  • Limiter le turn-over au sein de l’entreprise et ainsi limiter les coûts de recrutement ;
  • Augmenter sa compétitivité et sa productivité ;
  • Valoriser l’image de l’entreprise auprès de ses salariés.

La loi impose-t-elle la formation professionnelle en entreprise ?

Plusieurs lois encadrent la formation professionnelle en entreprise. L’article L6321-1 du code du travail indique que l’employeur « assure l’adaptation des salariés à leur poste de travail et veille au maintien de leur capacité à occuper un emploi, au regard notamment de l’évolution des emplois, des technologies et des organisations. Il peut proposer des formations qui participent au développement des compétences, y compris numériques, ainsi qu’à la lutte contre l’illettrisme, notamment des actions d’évaluation et de formation permettant l’accès au socle de connaissances et de compétences défini par décret. »

L’article L6312-1 du code du travail quant à lui précise que « l’accès des salariés à des actions de formation professionnelle est assuré :

  1. À l’initiative de l’employeur, le cas échéant, dans le cadre d’un plan de développement des compétences ;
  2. À l’initiative du salarié, notamment par la mobilisation du compte personnel de formation ;
  3. Dans le cadre des contrats de professionnalisation. »

Par ailleurs, avec la loi « Avenir professionnel » en vigueur depuis 2018, la mise en place d’un plan de compétences n’est plus obligatoire pour une entreprise, même si celle-ci reste tout de même responsable de la formation de ses salariés. De ce fait, elle doit engager les formations obligatoires pour ses salariés et organiser au moins tous les deux ans des entretiens professionnels sous peine d’un versement de 3000€ sur le compte personnel de formation du salarié.

Le salarié peut-il refuser de suivre une formation professionnelle ?

Le salarié dispose de plusieurs motifs de refus pour ne pas suivre une formation organisée par son employeur. Par exemple, l’employeur ne peut pas imposer à son salarié :

  • de réaliser un bilan de compétences ou une VAE ;
  • des formations se déroulant en dehors du temps de travail,  sauf en cas d’accord collectif stipulant la possibilité de suivre des formations hors temps de travail ;
  • des formations pouvant apparaître comme des dérives sectaires (développement personnel par exemple) ;
  • des formations nécessitant un déplacement du salarié, un changement radical d’habitat ou si les conditions de formation modifient le contrat de travail comme une formation de longue durée allant au-delà de la date limite du contrat de travail ;
  • une formation dans un domaine ou une spécialité pour laquelle le salarié dispose de diplômes ou de certifications témoignant de ses compétences
  • une formation pour laquelle l’employeur ne prendrait pas en charge les frais de déplacement vers le lieu des cours ;
  • une formation qui impacterait négativement sa vie personnelle (en cas de difficulté de garde d’enfants notamment).

Sachez néanmoins que si le salarié ne dispose pas de raisons valables pour refuser une formation professionnelle proposée sur son temps de travail, il court plusieurs risques, dont le licenciement.

La formation professionnelle est aujourd’hui un moyen pour les entreprises de pérenniser leur activité. La loi permet d’encadrer ces formations pour que salariés et employeurs puissent connaître leurs droits et leurs devoirs. Pour tous renseignements complémentaires, contactez-nous au 0805 690 063 (appel gratuit) ou par e-mail (info@audavia.fr). Audavia est certifié QUALIOPI.

Confiance au travail : méthode des 4C

Confiance au travail : comment utiliser la méthode des 4C pour développer votre confiance en vos collaborateurs ?

Il semble difficile, pour certaines personnes, d’accorder leur confiance aux autres, tant dans leur sphère personnelle que professionnelle. Il est pourtant nécessaire, pour développer des relations humaines sereines, de réussir à accorder sa confiance. En entreprise, la confiance entre les collaborateurs est primordiale pour le bon fonctionnement d’une équipe sur le long terme. Aujourd’hui, Audavia Formation vous invite à découvrir la méthode des 4C ! Qu’est-ce que cette méthode et comment la mettre en place au sein de votre entreprise ? Comment faire confiance au travail grâce à la méthode des 4C ? Comment utiliser la méthode des 4C pour résoudre un conflit entre collaborateurs ? On vous dit tout dans cet article !

Comment fonctionne la méthode des 4C ?

La méthode des 4C, pour Contact, Convivialité, Coopération, et Complicité ou Conflit, est un concept de structuration du temps de l’Analyse Transactionnelle, créée par le médecin psychiatre américain Éric Berne. Les 4C correspondent aux 4 étapes de l’apprentissage de la confiance. Ces étapes peuvent être représentées sous la forme d’une pyramide et sont classées par ordre croissant :

  • D’intensité, en termes d’implication et de signes de reconnaissance échangés entre les individus ;
  • D’implication de chaque individu et donc de prise de risque dans la relation de confiance ;
  • De confiance établie dans la relation.

Pour construire une relation de confiance, chacune de ces étapes doit être mise en place de façon successive.

Étape 1 : le Contact

Certains rituels permettent d’entrer en contact avec son interlocuteur sans prendre de risque dans la relation. Il s’agit par exemple d’un simple « bonjour » ou « comment vas-tu ? ». Ces rituels permettent de signifier à notre interlocuteur que nous accordons de l’importance à sa présence. Si l’interlocuteur souhaite être courtois, il sera alors attentif à respecter lui aussi ces codes culturels établis.

Étape 2 : la Convivialité

Il s’agit là d’échanges et de discussions informels sur des sujets plutôt extraprofessionnels peu impliquants tels que la météo, le sport, l’actualité… Ces échanges permettent ainsi d’aller plus loin dans la relation sans prendre de risque. L’Analyse Transactionnelle définit ces échanges comme des « passe-temps » puisqu’ils constituent une manière de faire connaissance en échangeant sur des sujets impersonnels et sans réel engagement.

Étape 3 : la Coopération

La coopération consiste à partager des activités professionnelles ou personnelles comme travailler dans le même espace ou passer la pause déjeuner ensemble, par exemple. La coopération nécessite une implication plus forte dans la relation de confiance puisqu’elle peut engager des enjeux professionnels ou personnels : à ce stade de la relation, il peut y avoir quelque chose à perdre ou à gagner pour l’une ou les deux personnes impliquées dans la relation. Le terme « coopération » implique donc un échange d’informations et une confrontation d’idées. La coopération est en général plus facile lorsque les interlocuteurs ont, en amont, passé du temps ensemble dans des phases de contact et de convivialité. Certaines situations en entreprise telles que des projets en équipe imposent plus rapidement cette phase de coopération entre les collaborateurs, sans pour autant avoir eu l’occasion de passer par les étapes 1 et 2.

Étape 4 : la Complicité ou le Conflit

Dans la phase de complicité, les personnes prennent le risque de parler d’elles-mêmes et de se dévoiler aux autres. Cette étape de la relation est un signe d’authenticité entre les personnes, ce qui implique donc un partage d’idées et de moments. La complicité entre les personnes apporte des signes de reconnaissance positifs pouvant notamment traduire le niveau de confiance qu’elles partagent.

Le conflit, quant à lui, peut s’installer lorsque l’une ou les deux personnes se dévalorisent entre elles. Elles se donnent alors des signes de reconnaissance, mais à l’inverse de la situation de complicité, ces signes de reconnaissance sont négatifs. Le conflit est en général inconscient et peut provenir de malentendus mais aussi de sous-entendus entre les personnes. Il est alors impératif de résoudre ce conflit pour ne pas impacter le bon fonctionnement de l’entreprise.

Quand et pourquoi mettre en place la méthode des 4C en entreprise ?

La méthode des 4C peut être utilisée au sein des entreprises pour plusieurs raisons :

La méthode des 4C pour construire la relation

La méthode des 4C permet de déterminer le niveau de confiance entre les collaborateurs d’une entreprise et ainsi définir les étapes à franchir pour arriver à une coopération naturelle et efficace entre eux. Lorsque les collaborateurs ne se connaissent pas encore, il est important de prendre le temps de mettre en place chaque étape de façon successive afin de créer une relation de confiance solide et durable. 

La méthode des 4C pour régler un conflit

Lorsqu’une situation de conflit survient entre plusieurs collaborateurs au sein d’une entreprise, la méthode des 4C permet de réinstaurer une relation de confiance en repartant de la base : l’étape du contact puis celle de la convivialité afin de développer ensuite une coopération positive et performante. Cela implique cependant une volonté de pardonner et d’avancer de la part des collaborateurs concernés. En effet, la sincérité est un facteur déterminant permettant de rétablir la relation.

Que ce soit à titre personnel ou professionnel, une relation de confiance se construit avec patience et sincérité. Vous pouvez utiliser la méthode des 4C pour développer une relation de confiance au sein de votre entreprise mais également pour régler un conflit entre vos collaborateurs. Pour tous renseignements complémentaires, contactez-nous au 0805 690 063 (appel gratuit) ou par e-mail (info@audavia.fr). Audavia est certifié QUALIOPI.

Maturité émotionnelle

Maturité émotionnelle : quels sont les 7 degrés permettant de la qualifier ?

Qu’appelle-t-on la maturité émotionnelle ? Quels sont les 7 degrés de maturité émotionnelle ? Pourquoi est-il important de les mettre en place au sein d’une entreprise afin de faciliter la compréhension de ses interlocuteurs ? Comment utiliser la Communication Non Violente (CNV) au sein d’une entreprise ? Audavia Formation répond à toutes vos interrogations sur le sujet dans cet article !

Qu’est-ce que la maturité émotionnelle ?

La maturité émotionnelle correspond à un choix conscient d’être responsable de notre impact sur les autres. La maturité émotionnelle apparaît quand nous nous sentons redevables de notre attitude envers les autres. Lorsque nous étions enfant ou adolescent, les gènes et hormones nous conditionnaient naturellement dans nos actions envers les autres. Devenir mature émotionnellement, généralement autour de l’adolescence, c’est donc devenir conscient des choix que nous faisons et de l’impact de ces choix sur le monde qui nous entoure.

La maturité émotionnelle ne se détermine pas avec l’âge, le métier ou la réussite. Nous ne sommes pas émotionnellement matures parce que nous avons une entreprise prospère, parce que nous avons fait des études ou même parce que nous sommes parents. La maturité émotionnelle se développe avec le temps, selon des rythmes différents en fonction de l’histoire personnelle de chacun.

Découvrez les 7 degrés de maturité émotionnelle

Les 7 degrés de maturité émotionnelle sont issus de l’intelligence émotionnelle et peuvent vous servir à clarifier la demande de vos interlocuteurs. Il peut donc vous être très utile de les reconnaître, notamment en entreprise pour éviter certains malentendus ou conflits :

Degré 1 : Déni de l’émotion et du déclencheur

Votre interlocuteur n’a pas conscience de la situation ni de l’émotion qu’elle suscite en lui. Dans ce cas de figure, vous pouvez intervenir en lui faisant décrire la situation et imaginer les émotions qu’elle peut faire émerger en lui. De cette façon, vous lui permettez de prendre conscience de ses émotions.

Degré 2 : Rétention de l’expression de l’émotion

Votre interlocuteur a conscience de la situation provoquant en lui une émotion mais a des difficultés à nommer cette émotion. Afin de l’aider, vous pouvez reformuler ce que vous percevez de cette émotion en lui proposant une hypothèse : « j’ai l’impression que vous êtes en colère » par exemple. Cette méthode aidera votre interlocuteur à préciser son émotion.

Degré 3 : Expression d’une émotion de substitution

Votre interlocuteur a conscience du déclencheur de l’émotion mais est en contact avec un ressenti de substitution l’empêchant de reconnaître son besoin et ainsi d’exprimer une demande. Vous pouvez l’aider à faire le lien entre l’événement déclencheur et l’émotion principale liée à ce déclencheur pour lui permettre d’exprimer une demande.

Degré 4 : Expression inappropriée de l’émotion authentique

Votre interlocuteur a conscience du déclencheur et de l’émotion qu’il exprime de façon inadaptée par rapport à la situation vécue. Il vous faudra l’écouter et le questionner sur ce qu’il ressent et sur son besoin vis-à-vis de la situation actuelle.

Degré 5 : Expression de l’émotion sans formuler de besoin

Votre interlocuteur exprime son émotion mais ne formule aucun besoin correspondant à cette dernière. Nous vous conseillons de le questionner sur son besoin afin de l’aider à en prendre conscience.

Degré 6 : Expression de l’émotion et du besoin

Votre interlocuteur arrive à exprimer son émotion et son besoin mais n’arrive pas à formuler de demande claire. Tentez de le questionner sur sa demande pour l’aider à l’exprimer.

Degré 7 : Expression de l’émotion, du besoin et formulation de la demande

Votre interlocuteur est capable de s’affirmer dans l’expression de son émotion, son besoin et sait formuler clairement sa demande. Vous pouvez simplement répondre à sa demande si vous en avez la capacité.

Pourquoi utiliser la Communication Non Violente (CNV) ?

La Communication Non Violente (CNV) a été conçue par le docteur Marshall B. Rosenberg. Elle repose sur 4 étapes et permet d’aider votre interlocuteur à exprimer plus facilement ses émotions et besoins :

  1. Faites-lui décrire la situation ou le comportement affectant son bien-être en lui posant des questions précises : « quels sont les faits ? », « que se passe-t-il ? » ;
  2. Invitez votre interlocuteur à exprimer l’émotion ressentie face à la situation : « que ressens-tu ? » ;
  3. Aidez-le à exprimer ses besoins : « de quoi as-tu besoin ? » ;
  4. Clarifiez la demande en proposant des actions concrètes attendues par votre interlocuteur pour son bien-être : « qu’attends-tu de moi ? ».

La maturité émotionnelle est très importante au sein d’une entreprise, elle permet de faciliter les échanges entre les collaborateurs, limiter le conflit et favoriser le bien-être au travail. En mettant en place ces techniques de compréhension des émotions de vos collaborateurs, vous serez en capacité de les aider au quotidien. Pour tous renseignements complémentaires, contactez-nous au 0805 690 063 (appel gratuit) ou par e-mail (info@audavia.fr). Audavia est certifié QUALIOPI.