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femme qui brandit un dessin de cerveau

Pourquoi l’agentivité est la compétence essentielle pour l’avenir du travail en entreprise

Les codes du monde du travail sont en pleine mutation. Une brève parue dans Les Echos du 25 juin 2025 le souligne : « Les jeunes générations veulent des coachs qui les guident et qui les motivent, pas des managers qui les supervisent au quotidien ». Cette attente, prônant l’autonomie et le sens, révèle le besoin de créer un nouveau paradigme managérial et de développer une compétence humaine fondamentale : l’agentivité.

Pour naviguer dans un environnement professionnel en pleine mutation, de plus en plus complexe et incertain, Jérémy Lamri, cofondateur du Lab RH, érige l’agentivité comme « la compétence reine » d’ici 2040.

Pourquoi est-elle si cruciale aujourd’hui pour catalyser le progrès et la performance en entreprise ? Cet article propose un décryptage complet asserti de la vision scientifique d’Hélène SauzéonProfesseur de psychologie à l’université de Bordeaux, détachée à l’INRIA (Institut national de recherche en informatique et en automatique) – et de la vision en développement professionnel d’Olga Pakhomova – coach professionnelle certifiée.

Qu’est-ce que l’agentivité?

L’agentivité est un néologisme issu de l’anglais « agency ». Elle désigne la capacité des individus à être maîtres (agents) de leur existence dans des contextes variés comme les apprentissages, la réussite professionnelle, etc.

Plus précisément, Olga Pakhomova met l’accent sur l’autonomie qui y est liée :

« C’est la capacité de prendre les choses en main, d’être acteur de son propre changement, d’agir sans attendre d’être dirigé ou contrôlé. Par exemple, un collaborateur qui, prenant conscience que ses présentations manquent de dynamisme, décide de lui-même de travailler sa posture pour gagner en impact. »

Serions-nous tous prédisposés à l’agentivité depuis notre naissance ? Est-il possible de développer cette compétence si tel est le cas ?

L’agentivité, un concept cognitif humain universel

L’agentivité est au cœur des recherches du Professeur Hélène Sauzéon. Ces dernières portent sur le développement cognitif et psychologique et l’impact sur le développement des compétences.

« L’agentivité en psychologie du développement est bien définie dans la théorie de l’auto-détermination : il s’agirait d’une pulsion ou une énergie innée appelée motivation intrinsèque qu’ont tous les individus à tous les âges pour se réaliser. Ce besoin à s’autoréaliser, ou à se réaliser par et pour soi-même, découle de besoins innés et essentiels communs à tous les individus et qui les animent, donnent du sens à ce qu’ils font et donc les motivent ».

De quoi avons-nous besoin pour être motivé ?

Trois besoins fondamentaux sont déterminants dans la construction de l’individu pour se réaliser :

  1. Le besoin d’autonomie : l’aspiration à être à l’origine de ses propres actions, et donc de les décider par soi-même.
  2. Le besoin d’acquisition de compétences : l’envie de se sentir efficace et de maîtriser son environnement pour les activités qu’on a choisies et qui ont du sens pour soi.
  3. Le besoin d’appartenance sociale aux groupes (famille, travail, amis etc…) : la nécessité de se sentir connecté aux autres, et surtout aux altérités que nous avons choisies.

Le professeur Hélène Sauzéon parle de cercle vertueux de l’agentivité :

« La satisfaction des trois besoins essentiels permet à l’individu d’accéder à la prise de décision, un élément clé de l’agentivité. Plus un individu est autonome, plus il acquiert des compétences et plus il développe son agentivité.»

Comment se développe l’agentivité chez les individus ?

L’agentivité se développe et se cultive, à condition de pouvoir assouvir les trois besoins fondamentaux. En psychologie, on parle de zone proximale de développement (en référence aux travaux de Liev Vygotski) c’est-à-dire les endroits ou activités où on va être en mesure de faire des progrès, c’est-à-dire des tâches ni trop faciles (car ennuyantes), ni trop difficiles car inatteignables (et donc décourageantes).

Le contexte étant déterminant, quels mécanismes psychologiques sont bénéfiques pour accroitre cette compétence d’avenir ?

Le sentiment de compétence comme moteur de performance

Se sentir compétent, se voir progresser dans une tâche qui nous tient à cœur est un moteur qui stimule la motivation à poursuivre ses efforts, qui renforce la confiance en soi et l’implication dans les tâches confiées. Comme le souligne Hélène Sauzéon « Observer ses progrès flatte son sentiment de compétence et rend plus performant tel un cercle vertueux ».

Cette « flatterie interne» active la capacité d’auto-détermination et donc enclenche les mécanismes de l’agentivité et de la performance. C’est auprès des enfants ou des personnes âgées que ce phénomène psychologique est appliqué lors des recherches à l’Université de Bordeaux.

« Par exemple, lors de nos travaux auprès des enfants sur l’acquisition de compétences et l’autodétermination, nous mettons en œuvre un système de récompenses lié à la réalisation d’une tâche. Celui-ci n’est pas un support physique de récompense extérieure de type bonbons, mais un feedback montrant à l’enfant la manière dont il est devenu autonome et compétent. Cette satisfaction immédiate joue le rôle de récompense interne qui le motive à bon escient pour ses apprentissages, au lieu de l’en détourner en voulant juste plus de bonbons. »

La compétence nourrit l’autonomie

C’est donc dans un contexte de feedback positif valorisant qu’un individu puise sa motivation intrinsèque pour progresser et monter en compétence.

Comme l’explique Hélène Sauzéon « plus nous sommes compétents, plus on devient expert de sa propre compétence, et plus nous développons notre autonomie et notre agentivité à le devenir encore plus, car on sait quelles incertitudes ou quelle terra incognita sont supportables, résolvables et vincibles.« 

En devenant plus autonome, l’individu est plus enclin à prendre des initiatives, à proposer des solutions et donc, à être un acteur engagé de sa propre trajectoire professionnelle.

Comment exercer son agentivité au quotidien ?

Développer l’agentivité est aussi une démarche personnelle qui demande une capacité d’introspection et le développement de compétences comportementales clés.

L’auto-évaluation : la première étape vers l’action

L’agentivité commence par la conscience de soi. Hélène Sauzéon insiste sur l’importance de s’autoévaluer face à une tâche en préambule à toute dynamique d’agentivité.

« Se poser les bonnes questions est fondamental : cette tâche est-elle facile ou difficile pour moi ? Mes compétences actuelles sont-elles suffisantes ? De quoi ai-je besoin pour réussir ? Cette capacité d’auto-jugement permet de reconnaître ses forces et ses faiblesses. Dans cette étape, il est essentiel de se poser la question : est-ce que je me sous-évalue ou surévalue ? ».

Olga Pakhomova, souligne, pour sa part, la place des émotions dans ce processus.

« L’une des étapes consiste à analyser ses émotions et à observer les actions inconscientes qu’elles déclenchent. Comprendre le rôle des émotions – souvent sous-estimé – permet de faire des choix conscients et de remplacer une action destructrice ou incohérente par une autre, bénéfique ou neutre. »

L’autoévaluation est donc une forme de pensée critique. Elle permet de faire des choix plus conscients et constructifs. C’est une soft skill connue sous le nom de « Conscience de soi » et de plus en plus prisée dans le monde professionnel.

Les compétences personnelles au service de l’agentivité

Pour enclencher cette démarche, plusieurs soft skills sont de véritables alliées.

  • La confiance en soi : socle de l’agentivité. Sans une confiance minimale en ses capacités, il est difficile d’oser, d’innover et de prendre des initiatives.
  • La gestion du stress : un environnement incertain génère du stress. L’agentivité permet de réguler son niveau de stress en prenant des décisions pour ne plus subir, comme trier les informations ou distinguer les vraies urgences.
  • Le travail sur l’échec : l’agentivité implique une prise de risque, et donc la possibilité de l’échec. Apprendre à gérer l’échec, à l’analyser pour en tirer des leçons, est indispensable pour oser et persévérer.
  • Le syndrome de l’imposteur : ce sentiment d’illégitimité est l’ennemi direct de l’agentivité. Le combattre est essentiel pour reconnaître sa propre valeur et oser prendre la place qui nous revient.

Audavia vous accompagne avec des formations sur mesure pour gagner en confiance en soi et pour apprendre à gérer son stress.

Quel management pour renforcer l’agentivité des collaborateurs ?

L’agentivité individuelle ne peut s’épanouir dans un système managérial vertical trop autoritaire. Les managers ont un rôle décisif à jouer pour créer un environnement propice et fertiliseur de l’agentivité.

Le modèle de la bienveillance et de la confiance par Hélène Sauzéon

Manager d’une équipe de jeunes doctorants préparant leur thèse, Hélène Sauzéon prône un management fondé sur la bienveillance et la co-construction. Concrètement, cela se traduit par des pratiques simples :

  • L’écoute active : ne pas prendre la parole en premier pour éviter l’aspect directif mais laisser les collaborateurs s’exprimer en premier lors des réunions pour que toutes les idées soient entendues.

    « Et considérer toutes les demandes ou questionnements motivés pour de bonnes raisons, notamment quand un collaborateur revient plusieurs fois sur un point, j’ai observé que souvent cela correspondait à une maturation d’une idée qui s’avère critique ou essentielle pour la suite. »
  • La co-construction : utiliser des mots-clés plutôt que des cadres trop rigides ou déjà trop détaillés pour construire une vision et une feuille de route commune, où le but collectif intègre les aspirations individuelles.
  • La confiance a priori : éviter le micro-management et le contrôle excessif de l’activité des collaborateurs.

« Je mets en place un cadre simple. J’invite à une réunion hebdomadaire pour faire le suivi et l’expression des attendus ou livrables de manière très explicite. Et, dans ce cadre, les collaborateurs gèrent en toute liberté leurs modalités de travail : horaires, télétravail, organisation des tâches, mise en action. Et, au besoin, je conseille, suggère mais c’est à eux, au final, que reviennent les décisions car il est primordial qu’ils se sentent aux commandes et que leur travail soit leur propriété. »

Encourager l’agentivité : un cadre pour la liberté

Pour favoriser ce leadership, trois piliers sont fondamentaux :

  1. La zone proximale de compétences : pour qu’un collaborateur puisse développer son agentivité, il doit se trouver dans sa zone proximale de compétences.

    Hélène Sauzéon explique : « C’est cette zone qui permet d’apprendre en toute confiance, par curiosité, et d’acquérir de nouvelles compétences. Pour les placer en zone proximale, les tâches confiées doivent être ni trop faciles, ni trop difficiles. Les unes génèrent l’ennui, les autres l’anxiété d’autant que dans le dernier cas, on n’a souvent pas les moyens de comprendre pourquoi on y arrive pas ! »
  2. Le droit à l’erreur : c’est un point primordial pour donner accès à l’apprentissage, à la créativité et encourager l’agentivité.

    « Permettre le droit à l’erreur, c’est autoriser la spontanéité, l’expérimentation et l’expression de soi. C’est accepter que l’innovation, la créativité passe par des essais, et parfois des échecs, qui sont autant d’opportunités d’apprentissage. »
  3. Une communication performante : il est vital d’instaurer des d’échanges où chacun se sent écouté, respecté et où les avis sont réellement pris en compte. Une communication sincère et sans faux-semblants est la base de la confiance.

Audavia peut vous accompagner à développer cela avec un programme de formation en Communication performante.

De l’individu au collectif : comment l’agentivité booste la performance des équipes

Si l’agentivité est une compétence individuelle, son impact est profondément collectif. Une organisation composée d’individus autonomes, créatifs et capables de détecter les menaces comme les opportunités, est une organisation agile et résiliente.

Cependant, Hélène Sauzéon met en garde contre un risque :

« L’agentivité est une compétence individuelle. Développée chez chacun des collaborateurs, elle peut conduire à des situations figées où chacun arrive avec ses attentes fortes et très individuelles. »

Il convient donc de valoriser le collectif notamment à travers le besoin d’appartenance sociale, afin que l’agentivité profite au groupe et renforce la performance globale.

Hélène Sauzéon suggère des stratégies de team building qu’elle qualifie d’indispensables.

« C’est très important d’avoir de nombreuses activités « sociales » dans l’équipe soit pour des moments de partage soit pour des activités professionnelles à plusieurs. L’idée est de mettre l’individualité sur le podium tout en partageant avec l’autre et en renforçant la cohésion. Il faut « sociabiliser l’agentivité » sinon cela peut devenir compliqué si personne ne perçoit que l’autre est un ingrédient de sa propre agentivité. C’est d’autant plus vrai dans mon domaine métier où notre travail est nécessairement collectif. La notion de groupe y est extrêmement importante. On ne fait pas grand-chose seul, tout est fait en équipe. »

L’agentivité une réponse à un environnement de plus en plus digitalisé ?

L’arrivée de l’IA a rebattu les cartes et rendu le monde professionnel incertain. Selon nos experts interrogés, l’agentivité peut être une force qui permet de garder un cap optimiste doté de sens.

« Ce que l’IA délivre, dépend en grande partie de la personne qui formule la demande, qui évalue la qualité des réponses obtenues, qui décide de la suite à donner. L’IA n’est qu’un outil, et c’est le sens critique, la créativité, l’autonomie de l’individu qui détermine le résultat final. » -Olga Pakhomova – coach professionnelle

« Faire preuve d’agentivité, c’est connaître ses forces et ses faiblesses. Cette disposition permet d’être moins ébranlé par les aléas technologiques. L’acquisition de compétences à utiliser à bon escient les IAs ouvre les portes de l’adaptabilité et de l’autonomie à acquérir de nouvelles compétences. Si on est bien préparé à les utiliser, elles peuvent être une formidable source de flexibilité pour évoluer, trouver sa zone proximale de compétences, et s’adapter plus sereinement aux environnements incertains. » – Hélène Sauzéon – Professeur de psychologie.

Pour conclure, Jérémy Lamry cite dans un article publié sur medium :

« Alors que l’agentivité de l’IA est en passe de devenir supérieure à celle de l’humain, il devient fondamental d’accélérer les politiques de développement des soft skills, qui sont les briques essentielles pour garantir une agentivité humaine à la hauteur de nos attentes. »

En résumé

L’agentivité est une compétence cruciale pour la motivation individuelle et la performance collective, ancrée dans des besoins psychologiques fondamentaux et développable par des pratiques managériales et RH ciblées.

Quel modèle managérial peut inspirer de nouvelles pratiques où l’agentivité est au cœur des préoccupations ? Nous nous sommes demandé si le management sportif pouvait être une piste à explorer.

A la question « pensez-vous que l’agentivité est une compétence développée par les sportifs de haut niveau ? », Hélène Sauzéon rappelle que « toute autodétermination bien développée implique des performances plus grandes dans les domaines souhaités et donc aussi une meilleure qualité de vie ».
Il semblerait que la réponse soit en faveur d’un modèle inspiré par le sport.

Dans un monde professionnel changeant, où les générations se côtoient en bousculant les repères managériaux, et où la transformation digitale renforcent l’incertitude, l’agentivité n’est plus une option mais la clé d’une performance humaine et durable.

Nos remerciements à Hélène Sauzéon – Professeur en psychologie à l’Université de Bordeaux – et à Olga Pakhomova – coach professionnelle certifiée – pour leur participation à la rédaction de cet article.

Découvrez nos formations sur mesure. Pour tous renseignements complémentaires, contactez-nous au 0805 690 063 (appel gratuit) ou par e-mail (info@audavia.fr).
Audavia est certifié QUALIOPI.

Groupe de personnes de diverses générations dans l'entreprise

Comment réconcilier les générations en entreprise en faveur du collectif et de la performance ?

Dans de nombreuses organisations coexistent Baby Boomers, Générations  X, Y et Z. Cette diversité, d’une grande richesse, est une opportunité d’innovation pour les entreprises — mais elle peut aussi être source de tensions liées aux différences de gestion du temps, de vision, de hiérarchie ou de reconnaissance. L’enjeu : comment réconcilier les générations en entreprise pour stimuler le collectif et la performance ?

Cet article propose des pistes concrètes pour passer du conflit à la collaboration, enrichies par une étude de la CCI Paris Île de France et par le retour d’expérience de Barbara Barré, consultante en conseil et stratégie RH chez Orsea RH.
En s’appuyant sur l’agilité managériale, des modèles inspirants et le développement de compétences clés, découvrez comment faire de la diversité générationnelle un moteur puissant pour vos équipes

Le conflit de positionnement des générations dans l’entreprise

Une divergence profonde des attentes et des repères sont au cœur des tensions intergénérationnelles. Comme le souligne l’étude de la CCI Paris Île-de-France, les nouvelles générations ont des attentes marquées en matière de flexibilité, de quête de sens et de rapport à la hiérarchie. Ces aspirations se heurtent parfois à des visions plus traditionnelles du travail.

Barbara Barré, consultante en stratégie RH chez Orsea RH, parle d’un « vrai conflit de vision et donc de positionnement ».

Elle décrit une dynamique complexe :

  • D’un côté, les seniors, « qui ressentent une certaine frustration de voir le modèle de transmission s’inverser. » Leur expérience n’est plus l’unique boussole du savoir.
  • De l’autre, les plus jeunes, « qui ne se sentent pas écoutés dans leur volonté d’optimiser les processus pour innover et gagner du temps pour faire autre chose ».

Barbara Barré l’explique :

« Traditionnellement, les anciens apprennent aux jeunes. Aujourd’hui, les jeunes générations renversent le modèle. Ils ont un savoir à transmettre aux anciens. »

Cette pratique est une formidable opportunité. Or, elle peut être mal vécue si elle n’est pas accompagnée, car elle bouscule le rapport traditionnel au savoir et à l’autorité.

L’agilité managériale pour révéler et fédérer les talents multigénérationnels

La solution réside dans un management plus agile et humain à la croisée des cultures générationnelles, capable de créer des ponts plutôt que de renforcer les murs. Pour cela, il faut repenser les organisations pour sortir de la compétition individuelle qui joue toujours en défaveur du collectif et des intérêts de l’entreprise.

L’ère du management vertical et du « sachant » unique est révolue. Pour fédérer, il faut encourager la circulation des idées. Barbara Barré prône l’abandon du « management traditionnel, où les plus anciens managent les plus jeunes, au profit d’un management interactif, où l’information et le savoir circulent dans les deux sens. C’est cet idéal, déjà visible dans certaines TPE plus agiles, qui est le véritable terreau de la performance collective. Il ne devrait pas y avoir de rapport dominant–dominé en ce qui concerne le savoir. »

Quelles solutions pour bouger les lignes

Pour créer un nouveau paradigme managérial, Barbara Barré active sur le terrain plusieurs leviers dont elle tire au quotidien des bénéfices prometteurs.

Ne pas confondre âge et culture générationnelle

Aujourd’hui, tomber dans les stéréotypes de l’âge est un piège. Pour y échapper, Barbara Barré insiste sur un point crucial :

« Il faut parvenir à distinguer l’âge réel de la culture générationnelle. On peut avoir 50 ans et avoir une culture générationnelle Y ou Z. »

Elle mentionne notamment le test développé par Béatrix Charlier — mentor stratégique pour dirigeants et managers, experte de la collaboration intergénérationnelle et fondatrice de P’OP — qui permet de cartographier les talents, leur profil générationnel, et d’identifier les profils-ponts, véritables vecteurs de lien entre les générations et les cultures en entreprise.
Ses ouvrages Activez les talents de votre entreprise et Réveillez vos talents exposent comment les profils générationnels favorisent la fertilisation croisée dans les organisations, et comment un profil peut se déployer, évoluer et muter au fil du parcours professionnel.

En ce sens, Audavia propose une formation sur mesure dédiée aux managers qui souhaitent instaurer une véritable cohésion d’équipe en apprenant à :

  • identifier les différences culturelles
  • anticiper les conflits
  • améliorer l’efficacité professionnelle de chacun
  • travailler ensemble efficacement.

Insister sur la montée en compétences en communication

« J’attache une grande importance aux process de communication qui sont une clé forte d’ouverture vers la performance intergénérationnelle »

Pour Barbara Barré, former les équipes et les managers en communication est évidemment un levier à activer.

Audavia peut vous accompagner pour mettre en place des solutions adaptées pour communiquer efficacement que ce soit en communication non violente ou encore en communication solutionnelle®.

Donner du poids aux entretiens annuels

Souvent perçu comme une formalité administrative, l’entretien annuel peut devenir un outil de management surpuissant.

« Cet entretien est un point clé de réussite managériale. C’est l’occasion d’un espace de parole libre, d’échanges basés sur une véritable écoute. »

Les bénéfices sont immédiats : « Je constate régulièrement qu’un grand nombre d’informations sont partagées. C’est une étape qui permet généralement une bonne résolution des problèmes. C’est aussi un tremplin pour repérer les talents individuels et proposer des mobilités en adéquation avec les aspirations profondes des collaborateurs. »

S’inspirer de modèles issus d’autres horizons pour gagner en agilité

Il existe diverses façons d’entreprendre le management des collaborateurs à travers le monde, que ce soit directement au cœur de l’entreprise ou dans des domaines éloignés. Voici quatre exemples d’inspiration qui peuvent enrichir et optimiser nos visions actuelles.

  • La Finlande : l’esprit « communauté de travail » fait loi (un concept bien au-delà de l’esprit d’équipe) où chaque membre est comme un point relié à tous les autres membres : l’équipe étant ce réseau connecté. En Finlande, les liens noués et la circulation de l’information dans tous les sens sont les clés du succès.
  • Le Japon : la réussite est toujours collective et la responsabilisation du collaborateur toujours au centre. Il doit veiller à s’améliorer continuellement et l’intelligence émotionnelle en est une compétence clé.
  • Les Etats-Unis : L’objectif et la performance sont rois. Le management inclut l’explication du résultat visé par l’équipe, celle des objectifs individuels pour l’atteindre, et une culture du feedback positif. D’aspect agressif, ce management est plutôt propice à l’innovation et aux changements.
  • Le sport de haut niveau : le management sportif impose une communication claire, des rôles définis et un objectif commun partagé par tous.

Pour Barbara Barré, le modèle sportif est bénéfique.

« Au rugby quand je fais une passe à mon coéquipier, je sais comment je dois la faire, comment l’autre est censé la réceptionner et quel doit en être le résultat. Cela implique de prendre conscience de nos actions, quels en sont le sens final et l’impact. Comment je fais pour emmener toute l’équipe à la victoire ? Chaque petit pas a un impact sur le résultat. »

Le sport est aussi un exutoire. Barbara Barré raconte avoir instauré l’intervention d’un entraîneur de boxe thaï dans une entreprise.

« Aujourd’hui tout le monde s’y rend ! L’objectif est de permettre, à ceux qui le souhaitent, de se défouler pour évacuer le trop-plein d’énergie ou de stress, apaiser les tensions et retrouver une meilleure concentration. »

Performance collective et compétences individuelles

Ces stratégies managériales ont un impact direct sur le développement de compétences individuelles essentielles, qui, à leur tour, nourrissent la performance du groupe.

  • Confiance en soi : un collaborateur écouté, dont le savoir est reconnu, développe sa confiance et ose davantage. Parallèlement, la confiance en soi permet de tenir son rôle dans les meilleures dispositions.
  • Gestion des conflits : des outils de communication clairs et des exutoires sains (comme le sport) permettent de désamorcer les tensions avant qu’elles ne deviennent des conflits bloquants.
  • Agentivité : C’est la capacité à se sentir acteur de son environnement et à avoir un impact. Une compétence à développer de nos jours face à un monde professionnel complexe et changeant. L’analogie du rugby l’illustre parfaitement : chaque collaborateur comprend que son « petit pas » a un impact sur le résultat. Cette prise de conscience donne du sens et responsabilise.

Audavia propose des formations spécifiques sur les thématiques liées au développement personnel pour accompagner les entreprises vers plus de performance.

Les bénéfices pour l’entreprise de cette réconciliation des générations

Savoir comment réconcilier les générations en entreprise est un investissement stratégique. Selon l’étude de la CCI Paris Île de France, la coopération entre générations permettrait de moderniser les méthodes de travail dans 2 entreprises sur 3.

Les principaux bénéfices sont :

  • Le développement de l’activité de l’entreprise par de nouveau moyens (38%)
  • Des projets menés plus rapidement (34%)
  • Créativité et innovation accrues par le croisement de l’expérience et des nouvelles perspectives dans 8 entreprises sur 10.
  • Meilleure rétention des talents, car toutes les générations se sentent comprises, valorisées et voient un avenir au sein de l’organisation.
  • Performance et agilité optimisées grâce à une collaboration fluide et une communication efficace.
  • Marque employeur considérablement renforcée, attirant les meilleurs profils de tous âges.

En résumé

Pour la cohabitation des générations, la clé du succès ne se trouve ni dans la technologie, ni dans des processus complexes, mais dans un simple retour à l’essentiel : l’humain.
Réconcilier les générations en entreprise, suppose de privilégier la communication, valoriser chaque individu et construire un cadre où la collaboration l’emporte sur la compétition individuelle. Le chemin commence par un premier pas, le plus simple et le plus puissant de tous : l’écoute.

Comme le résume si bien Barbara Barré :

« Apprenez à écouter l’autre, il aura forcément quelque chose à vous apprendre. »

Nos remerciements à Barbara Barré – Orsea RH et Béatrix Charlier – P’OP pour leur participation à la rédaction de cet article.

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Femme au travail avec une bonne conscience de soi, le soft skill pour réussir sa carrière

Conscience de soi : le soft skill à fort potentiel de réussite très prisé des recruteurs

Dans un univers professionnel de plus en plus dominé par la technologie et l’intelligence artificielle, l’humain doit (re)trouver sa place et développer des soft skills liés à son intelligence émotionnelle. Parmi elles, la conscience de soi, une douce compétence personnelle que les entreprises vont s’arracher de plus en plus.

Le rapport « Future of Work 2023” du World Economic Forum classe cette soft skill 4ème au top 10 des compétences attendues par les recruteurs. Il l’inscrit dans les tendances socio-économiques qui façonnent le lieu de travail futur.

Dans cet article, nous verrons comment développer la conscience de soi des talents présents dans l’entreprise et quelles sont les solutions côté recruteurs pour identifier les profils prometteurs.

La conscience de soi : un passeport pour une carrière épanouie

La conscience de soi est la capacité à se connaître soi-même : ses forces, ses faiblesses, ses émotions, sa façon de fonctionner, ses sentiments et émotions… Cette vision de notre propre univers intérieur est une compétence devenue un véritable sésame pour réussir sa carrière. Et les entreprises en feront une de leurs priorités de formation dans les années à venir.

A travers ses formations en développement personnel cousues main, en distanciel et présentiel, Audavia accompagne celles et ceux qui souhaitent marier épanouissement personnel et réussite professionnelle tout en contribuant à bâtir les entreprises 4.0 de demain.

Quels sont les bénéfices en milieu professionnel de la conscience de soi ?

Etroitement liée à une agilité cognitive et émotionnelle, la conscience de soi permet d’être plus lucide sur ses qualités et défauts. A cette force, s’ajoute une plus grande réceptivité aux feedbacks et une appétence accrue pour apprendre et s’améliorer. Au final, une plus forte motivation s’inscrit en soi et permet de faire face à l’évolution permanente des compétences. Pour les recruteurs, c’est un signal fort d’efficacité et d’intelligence émotionnelle qui permet de s’intégrer rapidement dans l’entreprise et d’y contribuer significativement.

Des outils pratiques pour développer l’intelligence émotionnelle

Identifier ses émotions, ses blocages, ses croyances, ses valeurs et être capable de comprendre leurs impacts sont les clés pour acquérir une conscience de soi émotionnelle plus fine et aboutie, vitale pour la performance au travail.

Ces facteurs sont souvent ébranlés par le stress de situations difficiles et de remises en questions en milieu professionnel, encore plus aujourd’hui où les salariés peuvent se sentir de plus en plus inutiles face à l’intelligence artificielle.

Quelles formations pouvez-vous mettre en place :

  • La gestion du stress : pour acquérir la maîtrise de soi, anticiper les situations difficiles et savoir faire appel à ses ressources pour faire face.
  • Le développement de la confiance en soi : pour se dépasser, s’affirmer et activer ses leviers de motivation.
  • La communication interpersonnelle : pour se connecter à l’autre de manière positive et maîtriser l’impact émotionnel de la communication.
  • La gestion du temps : pour clarifier ses contraintes, ses priorités et ses responsabilités.

Conscience de soi et leadership : un mariage heureux

La conscience de soi s’associe souvent à d’autres soft skills dont le leadership et l’influence classés au top 10 du « Future of Work 2023”. Aujourd’hui 40% des entreprises en font une priorité dans leur programme de formation en management et 53% estiment que leur importance grandira d’ici 2027.

Reconnaître et recruter les profils à haute conscience de soi

Identifier les candidats à fort potentiel est donc une condition sine qua none pour les recruteurs, les ressources humaines et les managers : pour cela plusieurs outils, dont les entretiens comportementaux et les tests de personnalité.
Pour vous soutenir dans cette démarche, nous vous formons aux techniques d’analyse comportementales et psychologiques afin d’optimiser vos recrutements.

En résumé

Miser sur la conscience de soi dès maintenant est une stratégie gagnante pour l’avenir. Que ce soit côté talents ou côté recruteurs, tous vont devoir marcher vers le même objectif : se former pour développer une soft skill primordiale dans un paysage professionnel où les connexions humains-machines redéfinissent la qualité de vie au travail.

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Les étapes pour mettre en place une communication non violente en entreprise

Quelles sont les étapes de mise en place de la Communication Non Violente ?

La Communication Non Violente implique un réel engagement personnel pour comprendre ses émotions ainsi que celles des autres afin de mieux communiquer. Ce mode de communication est notamment très bénéfique au sein des entreprises, encore faut-il réussir à le mettre en place. Quelles sont les étapes importantes de la Communication Non Violente ? Quels sont les obstacles pouvant être rencontrés au sein des entreprises quant à ce nouveau mode de communication ? Audavia Formation vous en dit plus sur le sujet !

Comment mettre en place la Communication Non Violente ?

La Communication Non Violente (CNV) est un processus de communication qui peut être divisé en quatre étapes principales, souvent représentées par l’acronyme « OSBD » :

  1. Observation (O) : cette étape consiste à décrire objectivement et de manière neutre la situation ou le comportement qui suscite une réaction ou une émotion. L’observation vise à éviter les jugements ou les interprétations subjectives. Le but est de constater un fait sans émettre une accusation qui pourrait stopper la communication. Par exemple, au lieu de dire « Tu ne travailles jamais sérieusement », vous pourriez dire « J’ai remarqué que tu as manqué plusieurs délais ce mois-ci. » ;
  2. Sentiments (S) : à cette étape, vous exprimez vos sentiments en relation avec l’observation que vous avez précédemment faite. Vous devez écouter vos émotions dominantes, qu’elles soient positives ou négatives. Pour cela, il est essentiel de rester authentique et de décrire vos émotions sans blâmer l’autre personne. Par exemple, vous pourriez dire « Je me sens frustré(e) quand les délais ne sont pas respectés. ». Cela suppose d’acquérir un lexique émotionnel approprié afin d’exprimer avec précision ce que vous ressentez ;
  3. Besoins (B) : vous identifiez les besoins ou les désirs qui sont à l’origine de vos émotions. Pour cela vous devez reconnaître ce qui est vraiment important pour vous dans la situation. Reprenant l’exemple précédent, vous pourriez dire « J’ai besoin de savoir que les échéances seront respectées pour que le travail se déroule efficacement. » ;
  4. Demandes (D) : enfin, vous formulez une demande claire et positive pour satisfaire vos besoins. Les demandes doivent être spécifiques et réalisables. Dans le cas précédent, vous pourriez dire « Pourrions-nous discuter des délais afin que nous nous mettions d’accord sur un calendrier réaliste pour les prochaines tâches ? ».

Ces quatre étapes sont la base du processus de la CNV et sont conçues pour favoriser une communication ouverte, empathique et respectueuse, en évitant la violence verbale, les jugements et les accusations tant au niveau personnel que professionnel.

Quels obstacles peuvent être rencontrés ?

Même si la Communication Non Violente est une approche de communication puissante, elle peut être confrontée à certains obstacles. Voici quelques-uns des obstacles les plus courants rencontrés lors de la pratique de la CNV :

  • Émotions fortes : lorsque les émotions sont fortes, il peut être difficile de rester calme et d’appliquer la CNV. La réactivité émotionnelle peut entraîner des réponses impulsives, des accusations et des jugements, plutôt que des réponses réfléchies et empathiques ;
  • Habitudes de communication préexistantes : les personnes ont souvent des habitudes de communication acquises au fil des années y compris des schémas de langage critique ou agressif. Rompre ces habitudes et adopter la CNV peut demander du temps et de la pratique ;
  • Manque de conscience de soi : la CNV repose sur une connaissance approfondie de ses propres besoins, émotions et réactions. Si une personne n’est pas consciente de ces aspects d’elle-même, il peut être difficile pour elle d’appliquer la CNV de manière efficace ;
  • La peur du conflit : certaines personnes peuvent éviter la CNV par peur de la confrontation ou du conflit. Elles peuvent préférer garder leurs émotions pour elles ou éviter d’exprimer leurs besoins de peur de créer des désaccords. Ceci inhibe complètement la communication entre les membres de l’équipe, au risque de voir les frustrations s’accumuler et un mal-être s’installer ;
  • Contextes culturels : les normes de communication varient d’une culture à l’autre. Ce qui est considéré comme une communication respectueuse dans un contexte, peut être interprété différemment dans un autre. La CNV doit être adaptée en fonction du contexte culturel ;
  • Manque de pratique : comme toute compétence, la CNV s’améliore avec la pratique. Le manque de pratique régulière peut rendre difficile l’application cohérente de la CNV ;
  • Réceptivité des autres : même si vous appliquez la CNV de manière attentive, les autres peuvent ne pas toujours être réceptifs à cette approche. Ils peuvent être enclins à maintenir des schémas de communication négatifs, il faudra donc prendre le temps de les faire apprécier et accepter cette nouvelle méthode de communication ;
  • Situations très tendues : dans des situations de crise intense ou de stress extrême, il peut être difficile de mettre en pratique la CNV, car la réactivité émotionnelle peut l’emporter.

Surmonter ces obstacles demande souvent de la patience, de la persévérance et souvent une formation pour l’ensemble des membres de l’équipe.

Pourquoi se former à la CNV ?

Aujourd’hui, la Communication Non Violente est un concept de plus en plus connu et utilisé, pourtant, peu de salariés au sein des entreprises s’y forment. Pour pouvoir mettre en place cette pratique de façon quotidienne en entreprise, il est indispensable d’en avoir les bases et d’en connaître les fondements. Les avantages de la CNV étant nombreux en entreprise, afin de créer des relations de travail fiables et agréables, il est important que les managers et les salariés y soient davantage formés. Ainsi, ils pourront développer leurs soft skills, mieux œuvrer collectivement et communiquer plus efficacement les uns avec les autres. De plus, la CNV ne peut pas être imposée du jour au lendemain au sein des équipes de travail, elle doit être pratiquée progressivement pour pouvoir être bien ancrée dans les habitudes de communication de chaque collaborateur.

Vous aimeriez être formé(e) en management, leadership, gestion de conflit ou bien motivation d’équipes ? Découvrez nos formations !

Pour tous renseignements complémentaires, contactez-nous au 0805 690 063 (appel gratuit) ou par e-mail (info@audavia.fr). Audavia est certifié QUALIOPI.

Quels sont les bienfaits de la communication non violente en entreprise

10 atouts de la Communication Non Violente (CNV) en entreprise

En entreprise, les relations entre les collaborateurs jouent un rôle fondamental dans le succès et la santé organisationnelle. Elles créent un environnement propice à la collaboration, à l’innovation et à la réalisation d’objectifs communs. Lorsque les relations entre collaborateurs sont conflictuelles, cela peut impacter de façon négative la productivité de l’entreprise. Vous aimeriez créer des relations de confiance avec vos collaborateurs ? Vous avez remarqué des relations conflictuelles au sein de vos équipes ? La Communication Non Violente (CNV) peut être la solution à vos problèmes ! Découvrez les 10 atouts de la CNV dans cet article !

5 vertus de la Communication Non Violente pour le manager

En tant que manager, la Communication Non Violente (CNV) peut vous aider à :

Mieux vous connaître

L’empathie étant un point clé de la Communication Non Violente, si vous souhaitez vous mettre à la place de vos collaborateurs afin de mieux les comprendre, il est important que vous puissiez être à l’écoute de vous-même. En prenant le temps de comprendre vos besoins et vos émotions, vous serez davantage capable de comprendre les besoins de vos collaborateurs.

Gérer plus facilement vos émotions

Vous avez déjà été confronté(e) à une situation de colère intense en entreprise ? La Communication Non Violente vous apprend à gérer vos émotions et vos réactions afin que vous puissiez prendre une décision réfléchie, peu importe la situation. En tant que manager, il est indispensable de pouvoir contrôler et exprimer vos émotions face à votre équipe. La gestion des émotions et des conflits ainsi que l’écoute active sont des compétences essentielles pour créer un environnement de travail positif et productif.

Gagner en efficacité

Puisque la CNV vous apprend à gérer vos émotions afin de ne pas réagir à chaud face à une situation conflictuelle, vous êtes plus à même d’observer la situation et d’identifier les besoins de vos collaborateurs afin de vous y adapter. Cette méthode de communication vous permet donc de résoudre plus facilement les problèmes rencontrés et d’améliorer les performances globales de votre équipe.

Comprendre l’importance des émotions, y compris dans les relations professionnelles

La CNV permet de sensibiliser les managers à l’importance des émotions dans le milieu professionnel. Ils apprennent à reconnaître et à gérer leurs propres émotions, ainsi qu’à comprendre celles de leurs collaborateurs, ce qui contribue à des relations plus empathiques et à une meilleure gestion des émotions au sein de l’équipe. Il ne s’agit pas seulement de comprendre ses émotions personnelles mais aussi celles des autres afin de mieux aborder les différences de chaque personne. En effet, vous et vos collaborateurs n’êtes pas des robots, il peut vous arriver d’être de mauvaise humeur ou contrarié(e). Le but n’est pas d’enfouir vos émotions parce que vous êtes dans un environnement de travail, mais plutôt d’utiliser la CNV pour communiquer vos pensées de façon positive et respectueuse.

Accroître le leadership

La CNV se basant sur des valeurs opposées à la communication descendante et au management autocratique, vous pouvez l’utiliser pour construire un management collaboratif et favoriser la co-construction. Grâce à cela, vous pourrez renforcer votre position en tant que leader efficace et votre équipe sera plus motivée et performante.

5 atouts de la Communication Non Violente pour l’équipe

Basée sur la confiance, l’échange et la bienveillance, la Communication Non Violente dispose de nombreux atouts pour votre équipe.

Accorder la prise de parole de chacun

La CNV contribue à permettre à chaque collaborateur d’exprimer son ressenti, ses attentes et besoins. Grâce à elle, vous laissez place à l’expression des émotions de vos collaborateurs. Cela favorise la participation active de tous, encourageant ainsi la diversité des idées et des perspectives.

Aider les collaborateurs à défendre leurs idées

Avec la CNV, les membres de votre équipe sont plus aptes à défendre leurs idées de manière constructive, en exprimant leurs besoins et en écoutant les besoins des autres. La créativité et la résolution de problèmes sont alors renforcées. La Communication Non Violente peut d’ailleurs être utilisée pour brainstormer et permettre à chacun(e) d’exposer ses idées aux autres, tout en étant impliqué(e) dans l’évolution de l’entreprise.

Favoriser un environnement de travail sain

La CNV contribue à créer un environnement de travail sain en intégrant la compréhension mutuelle, la résolution des conflits et le développement de relations positives entre les membres de l’équipe. Vos collaborateurs peuvent ainsi se sentir plus valorisés et écoutés.

Résoudre plus facilement les conflits

En entreprise, les conflits entre les collaborateurs sont inévitables. S’ils ne sont pas résolus, ils peuvent avoir un réel impact sur les relations professionnelles, la productivité des collaborateurs ainsi que leur motivation au travail. Avec la CNV, le dialogue peut être plus facilement restauré et le conflit rapidement résolu.

Développer la cohésion d’équipe

Les pratiques de CNV renforcent la confiance et la connexion entre les membres de l’équipe, ce qui favorise la cohésion et la collaboration.

Encourager l’épanouissement professionnel des collaborateurs

En créant un environnement où les collaborateurs se sentent écoutés, respectés et compris, la CNV favorise l’épanouissement professionnel et stimule la confiance en soi, la créativité et la satisfaction au travail.

Que ce soit pour le manager ou les salariés, la Communication Non Violente (CNV) dispose de nombreuses vertus afin d’aider chacun(e) à communiquer avec bienveillance et empathie. Pour tous renseignements complémentaires, contactez-nous au 0805 690 063 (appel gratuit) ou par e-mail (info@audavia.fr). Audavia est certifié QUALIOPI.

Qu'est-ce que la communication non violente

Qu’est-ce que la Communication Non Violente (CNV) ?

Dans un monde où les interactions humaines sont devenues de plus en plus rapides, il est facile d’oublier l’importance d’une communication bienveillante. Avez-vous déjà entendu parler de la Communication Non Violente (CNV) ? Que vous soyez curieux d’améliorer vos relations personnelles, de renforcer votre leadership au travail ou simplement de comprendre comment créer des interactions plus significatives, Audavia Formation vous explique dans cet article le principe de la Communication Non Violente.

Les origines de la Communication Non Violente

Comme son nom l’indique, la Communication Non Violente (CNV) est une méthode de communication, elle a été développée dans les années 1960 par Marshall B. Rosenberg, docteur en psychologie. Ce psychologue américain était préoccupé par la manière dont les gens communiquent et résolvent leurs différends de manière constructive. En effet, ayant grandi dans la banlieue de Détroit, il a été confronté, dès son enfance, à des violences raciales notamment, qui l’ont fortement marqué. En grandissant, il s’est alors questionné sur les motivations poussant certains individus à agir avec violence tandis que d’autres ne cessent d’agir avec bienveillance, et s’est ainsi tourné vers des études de psychologie.

L’origine de la CNV provient donc de l’expérience de Marshall B. Rosenberg en tant que médiateur dans des situations de conflit, que ce soit dans des situations interpersonnelles, familiales, communautaires ou même internationales. En effet, il a constaté à cette époque que la plupart des conflits résultaient d’une communication inefficace et souvent agressive entre les individus, ce qui rendait la compréhension mutuelle et la résolution pacifique des problèmes difficiles.

Comment définir la Communication Non Violente ?

La Communication Non Violente (CNV) est un processus de communication visant à établir une communication authentique, empathique et respectueuse entre les individus, en particulier dans les situations où il y a des désaccords, des conflits ou des tensions. La CNV repose sur l’idée que les interactions humaines peuvent être améliorées en évitant les jugements, les critiques et les attaques verbales et en favorisant la compréhension mutuelle et la résolution de problèmes. Pour cela, les individus doivent être conscients de ce qui se passe pour eux et pour les autres s’ils veulent échanger de façon plus respectueuse. La Communication Non Violente n’est pas une façon utopique d’imaginer les relations entre les individus mais plutôt un moyen pour eux de se défaire d’anciens schémas ou systèmes de pensées qu’ils reproduiraient suite à leur éducation ou à leurs relations sociales.

Lorsque Marshall B. Rosenberg a développé le principe de la Communication Non Violente, il ne souhaitait pas seulement l’utiliser pour améliorer les relations à l’échelle individuelle ou d’un petit groupe mais engager les individus à réaliser un travail sur eux-mêmes, les aider à devenir conscients de leurs croyances, leurs besoins et leurs limites afin de leur apprendre à agir en pleine conscience de leurs actes envers les autres. La CNV a un réel objectif de changement social et d’émergence de nouveaux modes de communication et de coopération.

Quel est le but de la Communication Non Violente ?

Concrètement, la CNV a pour but de faciliter la communication et les interactions entre les individus grâce à la compréhension mutuelle, la résolution pacifique des conflits et la création de relations harmonieuses. La CNV cherche à transformer les schémas de communication habituels qui peuvent inclure des jugements, des critiques, des accusations et d’autres formes de communication agressive en un mode de communication basé sur l’empathie, le respect et l’authenticité.

Voici quelques objectifs clés de la Communication Non Violente :

  1. Promouvoir l’empathie : la CNV encourage les individus à se mettre à la place des autres, à écouter activement et à essayer de comprendre les émotions et les besoins des autres. Cela aide à créer une connexion émotionnelle et favorise une communication plus profonde et significative ;
  2. Faciliter la résolution de conflits : en évitant les accusations et les jugements, la CNV permet aux parties en conflit de s’exprimer de manière ouverte et honnête sans craindre d’être attaquées, ce qui facilite la recherche de solutions et encourage la collaboration ;
  3. Encourager la communication ouverte : la CNV crée un environnement propice à la communication en permettant aux individus de s’exprimer sans crainte de jugement. Grâce à cela, il y a plus de transparence et d’authenticité dans les interactions ;
  4. Favoriser la compréhension mutuelle : en exprimant clairement leurs émotions et leurs besoins et en écoutant de manière empathique les émotions et les besoins des autres, la CNV permet aux individus de mieux se comprendre et de trouver des points de convergence ;
  5. Renforcer les relations : en cultivant une communication basée sur la bienveillance et le respect, la CNV contribue à la création de relations plus positives et équilibrées ;
  6. Encourager la prise de responsabilité : la CNV incite les individus à prendre la responsabilité de leurs propres émotions et besoins ainsi que de la manière dont ils les communiquent aux autres ;
  7. Promouvoir un changement social positif : en développant une communication plus empathique et respectueuse, la CNV peut contribuer à créer des environnements sociaux plus inclusifs et équitables, tout en réduisant les tensions et les conflits.

La Communication Non Violente vise à créer un espace de dialogue où chacun peut s’exprimer en toute sécurité, se sentir entendu et travailler ensemble pour résoudre les différends et construire des relations positives. Pour tous renseignements complémentaires, contactez-nous au 0805 690 063 (appel gratuit) ou par e-mail (info@audavia.fr). Audavia est certifié QUALIOPI.

Confiance au travail : méthode des 4C

Confiance au travail : comment utiliser la méthode des 4C pour développer votre confiance en vos collaborateurs ?

Il semble difficile, pour certaines personnes, d’accorder leur confiance aux autres, tant dans leur sphère personnelle que professionnelle. Il est pourtant nécessaire, pour développer des relations humaines sereines, de réussir à accorder sa confiance. En entreprise, la confiance entre les collaborateurs est primordiale pour le bon fonctionnement d’une équipe sur le long terme. Aujourd’hui, Audavia Formation vous invite à découvrir la méthode des 4C ! Qu’est-ce que cette méthode et comment la mettre en place au sein de votre entreprise ? Comment faire confiance au travail grâce à la méthode des 4C ? Comment utiliser la méthode des 4C pour résoudre un conflit entre collaborateurs ? On vous dit tout dans cet article !

Comment fonctionne la méthode des 4C ?

La méthode des 4C, pour Contact, Convivialité, Coopération, et Complicité ou Conflit, est un concept de structuration du temps de l’Analyse Transactionnelle, créée par le médecin psychiatre américain Éric Berne. Les 4C correspondent aux 4 étapes de l’apprentissage de la confiance. Ces étapes peuvent être représentées sous la forme d’une pyramide et sont classées par ordre croissant :

  • D’intensité, en termes d’implication et de signes de reconnaissance échangés entre les individus ;
  • D’implication de chaque individu et donc de prise de risque dans la relation de confiance ;
  • De confiance établie dans la relation.

Pour construire une relation de confiance, chacune de ces étapes doit être mise en place de façon successive.

Étape 1 : le Contact

Certains rituels permettent d’entrer en contact avec son interlocuteur sans prendre de risque dans la relation. Il s’agit par exemple d’un simple « bonjour » ou « comment vas-tu ? ». Ces rituels permettent de signifier à notre interlocuteur que nous accordons de l’importance à sa présence. Si l’interlocuteur souhaite être courtois, il sera alors attentif à respecter lui aussi ces codes culturels établis.

Étape 2 : la Convivialité

Il s’agit là d’échanges et de discussions informels sur des sujets plutôt extraprofessionnels peu impliquants tels que la météo, le sport, l’actualité… Ces échanges permettent ainsi d’aller plus loin dans la relation sans prendre de risque. L’Analyse Transactionnelle définit ces échanges comme des « passe-temps » puisqu’ils constituent une manière de faire connaissance en échangeant sur des sujets impersonnels et sans réel engagement.

Étape 3 : la Coopération

La coopération consiste à partager des activités professionnelles ou personnelles comme travailler dans le même espace ou passer la pause déjeuner ensemble, par exemple. La coopération nécessite une implication plus forte dans la relation de confiance puisqu’elle peut engager des enjeux professionnels ou personnels : à ce stade de la relation, il peut y avoir quelque chose à perdre ou à gagner pour l’une ou les deux personnes impliquées dans la relation. Le terme « coopération » implique donc un échange d’informations et une confrontation d’idées. La coopération est en général plus facile lorsque les interlocuteurs ont, en amont, passé du temps ensemble dans des phases de contact et de convivialité. Certaines situations en entreprise telles que des projets en équipe imposent plus rapidement cette phase de coopération entre les collaborateurs, sans pour autant avoir eu l’occasion de passer par les étapes 1 et 2.

Étape 4 : la Complicité ou le Conflit

Dans la phase de complicité, les personnes prennent le risque de parler d’elles-mêmes et de se dévoiler aux autres. Cette étape de la relation est un signe d’authenticité entre les personnes, ce qui implique donc un partage d’idées et de moments. La complicité entre les personnes apporte des signes de reconnaissance positifs pouvant notamment traduire le niveau de confiance qu’elles partagent.

Le conflit, quant à lui, peut s’installer lorsque l’une ou les deux personnes se dévalorisent entre elles. Elles se donnent alors des signes de reconnaissance, mais à l’inverse de la situation de complicité, ces signes de reconnaissance sont négatifs. Le conflit est en général inconscient et peut provenir de malentendus mais aussi de sous-entendus entre les personnes. Il est alors impératif de résoudre ce conflit pour ne pas impacter le bon fonctionnement de l’entreprise.

Quand et pourquoi mettre en place la méthode des 4C en entreprise ?

La méthode des 4C peut être utilisée au sein des entreprises pour plusieurs raisons :

La méthode des 4C pour construire la relation

La méthode des 4C permet de déterminer le niveau de confiance entre les collaborateurs d’une entreprise et ainsi définir les étapes à franchir pour arriver à une coopération naturelle et efficace entre eux. Lorsque les collaborateurs ne se connaissent pas encore, il est important de prendre le temps de mettre en place chaque étape de façon successive afin de créer une relation de confiance solide et durable. 

La méthode des 4C pour régler un conflit

Lorsqu’une situation de conflit survient entre plusieurs collaborateurs au sein d’une entreprise, la méthode des 4C permet de réinstaurer une relation de confiance en repartant de la base : l’étape du contact puis celle de la convivialité afin de développer ensuite une coopération positive et performante. Cela implique cependant une volonté de pardonner et d’avancer de la part des collaborateurs concernés. En effet, la sincérité est un facteur déterminant permettant de rétablir la relation.

Que ce soit à titre personnel ou professionnel, une relation de confiance se construit avec patience et sincérité. Vous pouvez utiliser la méthode des 4C pour développer une relation de confiance au sein de votre entreprise mais également pour régler un conflit entre vos collaborateurs. Pour tous renseignements complémentaires, contactez-nous au 0805 690 063 (appel gratuit) ou par e-mail (info@audavia.fr). Audavia est certifié QUALIOPI.

Maturité émotionnelle

Maturité émotionnelle : quels sont les 7 degrés permettant de la qualifier ?

Qu’appelle-t-on la maturité émotionnelle ? Quels sont les 7 degrés de maturité émotionnelle ? Pourquoi est-il important de les mettre en place au sein d’une entreprise afin de faciliter la compréhension de ses interlocuteurs ? Comment utiliser la Communication Non Violente (CNV) au sein d’une entreprise ? Audavia Formation répond à toutes vos interrogations sur le sujet dans cet article !

Qu’est-ce que la maturité émotionnelle ?

La maturité émotionnelle correspond à un choix conscient d’être responsable de notre impact sur les autres. La maturité émotionnelle apparaît quand nous nous sentons redevables de notre attitude envers les autres. Lorsque nous étions enfant ou adolescent, les gènes et hormones nous conditionnaient naturellement dans nos actions envers les autres. Devenir mature émotionnellement, généralement autour de l’adolescence, c’est donc devenir conscient des choix que nous faisons et de l’impact de ces choix sur le monde qui nous entoure.

La maturité émotionnelle ne se détermine pas avec l’âge, le métier ou la réussite. Nous ne sommes pas émotionnellement matures parce que nous avons une entreprise prospère, parce que nous avons fait des études ou même parce que nous sommes parents. La maturité émotionnelle se développe avec le temps, selon des rythmes différents en fonction de l’histoire personnelle de chacun.

Découvrez les 7 degrés de maturité émotionnelle

Les 7 degrés de maturité émotionnelle sont issus de l’intelligence émotionnelle et peuvent vous servir à clarifier la demande de vos interlocuteurs. Il peut donc vous être très utile de les reconnaître, notamment en entreprise pour éviter certains malentendus ou conflits :

Degré 1 : Déni de l’émotion et du déclencheur

Votre interlocuteur n’a pas conscience de la situation ni de l’émotion qu’elle suscite en lui. Dans ce cas de figure, vous pouvez intervenir en lui faisant décrire la situation et imaginer les émotions qu’elle peut faire émerger en lui. De cette façon, vous lui permettez de prendre conscience de ses émotions.

Degré 2 : Rétention de l’expression de l’émotion

Votre interlocuteur a conscience de la situation provoquant en lui une émotion mais a des difficultés à nommer cette émotion. Afin de l’aider, vous pouvez reformuler ce que vous percevez de cette émotion en lui proposant une hypothèse : « j’ai l’impression que vous êtes en colère » par exemple. Cette méthode aidera votre interlocuteur à préciser son émotion.

Degré 3 : Expression d’une émotion de substitution

Votre interlocuteur a conscience du déclencheur de l’émotion mais est en contact avec un ressenti de substitution l’empêchant de reconnaître son besoin et ainsi d’exprimer une demande. Vous pouvez l’aider à faire le lien entre l’événement déclencheur et l’émotion principale liée à ce déclencheur pour lui permettre d’exprimer une demande.

Degré 4 : Expression inappropriée de l’émotion authentique

Votre interlocuteur a conscience du déclencheur et de l’émotion qu’il exprime de façon inadaptée par rapport à la situation vécue. Il vous faudra l’écouter et le questionner sur ce qu’il ressent et sur son besoin vis-à-vis de la situation actuelle.

Degré 5 : Expression de l’émotion sans formuler de besoin

Votre interlocuteur exprime son émotion mais ne formule aucun besoin correspondant à cette dernière. Nous vous conseillons de le questionner sur son besoin afin de l’aider à en prendre conscience.

Degré 6 : Expression de l’émotion et du besoin

Votre interlocuteur arrive à exprimer son émotion et son besoin mais n’arrive pas à formuler de demande claire. Tentez de le questionner sur sa demande pour l’aider à l’exprimer.

Degré 7 : Expression de l’émotion, du besoin et formulation de la demande

Votre interlocuteur est capable de s’affirmer dans l’expression de son émotion, son besoin et sait formuler clairement sa demande. Vous pouvez simplement répondre à sa demande si vous en avez la capacité.

Pourquoi utiliser la Communication Non Violente (CNV) ?

La Communication Non Violente (CNV) a été conçue par le docteur Marshall B. Rosenberg. Elle repose sur 4 étapes et permet d’aider votre interlocuteur à exprimer plus facilement ses émotions et besoins :

  1. Faites-lui décrire la situation ou le comportement affectant son bien-être en lui posant des questions précises : « quels sont les faits ? », « que se passe-t-il ? » ;
  2. Invitez votre interlocuteur à exprimer l’émotion ressentie face à la situation : « que ressens-tu ? » ;
  3. Aidez-le à exprimer ses besoins : « de quoi as-tu besoin ? » ;
  4. Clarifiez la demande en proposant des actions concrètes attendues par votre interlocuteur pour son bien-être : « qu’attends-tu de moi ? ».

La maturité émotionnelle est très importante au sein d’une entreprise, elle permet de faciliter les échanges entre les collaborateurs, limiter le conflit et favoriser le bien-être au travail. En mettant en place ces techniques de compréhension des émotions de vos collaborateurs, vous serez en capacité de les aider au quotidien. Pour tous renseignements complémentaires, contactez-nous au 0805 690 063 (appel gratuit) ou par e-mail (info@audavia.fr). Audavia est certifié QUALIOPI.

Syndrome de l'imposteur

Syndrome de l’imposteur : comment en venir à bout ?

Vous vous sentez régulièrement stressé(e) voire angoissé(e) au travail ? Vous avez l’impression de faire moins bien que vos collègues ? Vous pensez ne pas mériter votre métier ou vos missions ? Si vous doutez régulièrement de vos capacités professionnelles, vous êtes sûrement victime du syndrome de l’imposteur. Qu’est-ce que le syndrome de l’imposteur au travail ? Comment réussir à le surmonter ? Audavia Formation vous livre ses conseils !

Qu’est-ce que le syndrome de l’imposteur au travail ?

De nombreux salariés, pourtant très compétents, ont tendance à douter de leurs capacités et de leurs compétences professionnelles. Nous pouvons employer le terme de syndrome de l’imposteur lorsqu’une personne doute régulièrement de ses qualités professionnelles au point d’avoir le sentiment de ne pas mériter sa fonction au sein de l’entreprise, son statut ou ses qualifications. Le syndrome de l’imposteur est en réalité une dévalorisation excessive, qui peut être temporaire mais également durer dans les temps.

Lorsqu’un salarié éprouve le syndrome de l’imposteur, il attribue ses réussites professionnelles ou les aspects positifs de sa carrière à des causes extérieures, indépendantes de ses qualités personnelles et professionnelles. Les personnes victimes du syndrome de l’imposteur sont en général des personnes introverties et perfectionnistes, réalisant parfaitement bien leur travail.

Sachez que, même s’il est nommé « syndrome », ce n’est pas une maladie. Le manque de confiance en soi est très répandu dans le monde du travail et concerne de nombreux salariés. Rencontrer une période de manque de confiance en soi ou de doutes sur ses propres capacités au travail est d’ailleurs fréquent en cas de changement de poste ou d’entreprise par exemple. Ce syndrome touche également des dirigeants d’entreprises.

Comment savoir si vous êtes concerné(e) par le syndrome de l’imposteur ?

Vous doutez souvent de vos compétences ? Voici quelques exemples de situations professionnelles pouvant vous aider à savoir si vous êtes concerné(e) par le syndrome de l’imposteur :

  • Vous ne comprenez pas pourquoi vous avez obtenu ce poste ou cette nouvelle fonction au sein de l’entreprise et ne vous sentez pas légitime ;
  • Lorsque vous réussissez quelque chose, vous avez du mal à reconnaître que cette réussite vous est entièrement due, qu’elle a été possible grâce à vos compétences et vous n’arrivez pas à vous en féliciter ;
  • Vous avez souvent peur de ne pas réussir à accomplir certaines tâches importantes, même lorsque celles-ci vous sont familières ;
  • Lorsque vous recevez des compliments, vous avez le sentiment qu’on cherche à vous faire plaisir et doutez de la sincérité de votre interlocuteur ;
  • Vous pensez que votre travail n’est jamais assez bien réalisé, même lorsque vous avez énormément travaillé.

Comment surmonter le syndrome de l’imposteur ?

Audavia Formation vous livre 5 conseils afin de vous aider à venir à bout du syndrome de l’imposteur.

Mieux appréhender votre personnalité et vos atouts pour mieux les accepter

Si vous souhaitez surmonter le syndrome de l’imposteur, vous devez être capable de déterminer votre profil professionnel de façon objective. Pour cela, essayez de lister vos atouts et points forts, ce que vous avez l’habitude d’accomplir et ce sur quoi vous vous considérez compétent(e). Vous allez ensuite faire de même avec vos éventuels points faibles. Réfléchissez à la façon dont vous pourriez combler ces points faibles et les transformer en atouts. En visualisant ces éléments, vous saurez sur quels axes vous devez travailler.

Tentez de vous libérer de vos pensées négatives

Les pensées négatives caractérisent le syndrome de l’imposteur. Si vous souhaitez le surmonter, vous devez vous libérer de ces pensées. Pour réussir à les supprimer, demandez-vous simplement quelles sont les situations ou les missions professionnelles qui vous stressent et pourquoi elles vous stressent. Vous retrouverez peut-être certaines missions récurrentes ou certaines situations similaires.

Lorsque vous éprouvez une pensée négative, vous devez la transformer en pensée positive :

  • Ne dites pas « Je n’arriverai jamais à réaliser cette mission » mais plutôt « Une fois que tu m’auras expliqué cette mission, je saurai la réaliser » ;
  • Évitez de dire « Je n’y arriverai jamais, c’est au-dessus de mes compétences » mais « Cette mission est angoissante, cela ne va pas être facile, mais je vais faire mon maximum pour y arriver » ;
  • Ne pensez pas « Je suis le/la plus mauvais(e) de l’équipe » mais « Il n’y a pas de raison que je sois inférieur(e) aux autres, nous avons tous nos points forts et nos points faibles »

Évitez de vous comparer aux autres

La comparaison touche à l’estime de soi : si vous avez peu confiance en vous, en vous comparant vous n’allez que vous dévaloriser. En étant victime du syndrome de l’imposteur, si vous vous comparez aux autres, vous allez toujours les mettre sur un piédestal et vous sentir inférieur(e) à eux. Chaque fois que vous vous comparez à quelqu’un, posez-vous les questions suivantes : pourquoi suis-je en train de penser que cette personne est meilleure que moi ? Pourquoi ai-je besoin de me comparer à elle ? De quoi ai-je peur ? Ces questions vous aideront à éviter de vous comparer aux autres.

Fixez-vous des objectifs

Lorsque vous effectuez une tâche ou mettez en place un projet, fixez-vous des objectifs à atteindre afin d’éviter le syndrome de l’imposteur. Ces objectifs peuvent se traduire par une mise en place de projets en plusieurs étapes permettant de vous rassurer ou encore la réalisation des formations liées à vos missions vous permettant ainsi de renforcer vos compétences. En vous fixant ces objectifs, vous déterminez vous-même vos actions et donc vos réussites. Un objectif chiffré est quelque chose de factuel, qui vous fera peu à peu prendre conscience que oui, c’est bien vous qui êtes à l’origine de vos réussites !

Soyez conscient(e) de vos réussites !

Afin de réussir à surmonter totalement le syndrome de l’imposteur, vous devez prendre conscience des actions que vous réussissez et vous en féliciter régulièrement. Il n’est pas question de ne pas voir ce qui aurait pu être mieux, mais d’accepter et célébrer ce qui a été réussi. Vous ne pourrez jamais lutter contre votre envie de mieux faire, mais vous pouvez vous féliciter lorsque vous atteignez vos objectifs ! Le syndrome de l’imposteur peut être un frein pour vos réussites professionnelles et votre bien-être personnel au quotidien. En mettant en place certaines de ces actions, vous vous sentirez plus épanoui(e) au travail ! Pour tous renseignements complémentaires, contactez-nous au 0805 690 063 (appel gratuit) ou par e-mail (info@audavia.fr). Audavia est certifié QUALIOPI.

Confiance entre collaborateurs entreprise

Comment instaurer une relation de confiance avec ses collaborateurs ?

La confiance est primordiale au sein d’une entreprise, d’autant plus depuis le développement du travail flexible : télétravail, animation d’équipes à distance, management agile… Toutes ces nouvelles formes de travail nécessitent de nouveaux modes de collaboration entre les salariés dont l’efficacité repose sur la confiance. Pourtant, pour diverses raisons il peut s’avérer difficile d’accorder sa confiance à ses collaborateurs : les dirigeants envers leurs salariés, les salariés envers leurs dirigeants ou encore les salariés entre eux. D’où vient ce manque de confiance au sein des entreprises ? Comment réussir à la restaurer ? Découvrez les astuces d’Audavia Formation.

Que signifie réellement « faire confiance à quelqu’un » ?

La confiance est un sentiment que nous ressentons lorsque nous pouvons nous fier à quelqu’un ou à quelque chose. Lorsque nous accordons notre confiance à une personne, nous lui donnons un certain pouvoir sur nous, ce qui nous met en position de vulnérabilité. Il s’agit d’un lâcher-prise que nous avons envers cette personne en étant convaincu de ses bonnes intentions envers nous. Afin d’accorder sa confiance à quelqu’un, l’humain se base sur trois principaux critères :

  • La bienveillance de la personne : nous donnons notre confiance aux gens qui nous semblent bienveillants, empathiques et à l’écoute ;
  • L’intégrité : nous accordons plus facilement notre confiance aux personnes ayant un discours honnête, fiable et cohérent avec ses actes ;
  • Les compétences : lorsqu’une personne démontre son savoir-faire, son expertise, maîtrise son sujet et a un bon sens du relationnel, elle obtient plus facilement la confiance des autres.

Pourquoi la confiance est-elle essentielle au sein d’une entreprise ?

La confiance au sein d’une entreprise s’exprime à trois niveaux :

  • La confiance personnelle : il est important que vous ayez confiance en vous, en vos qualités et compétences ;
  • La confiance interpersonnelle : il est nécessaire que vous arriviez à avoir confiance en vos collaborateurs ;
  • La confiance collective : il s’agit de la confiance que vous portez au groupe d’individus qui compose l’entreprise, l’idée étant qu’elle soit basée sur des valeurs partagées pour permettre à tous d’agir pour un intérêt commun.

La confiance au sein d’une entreprise contribue au bien-être des salariés et renforce leur productivité. Dans une équipe, la confiance est un facteur de succès inévitable. L’expression « l’union fait la force » prend tout son sens en entreprise, une équipe soudée et en confiance étant beaucoup plus performante qu’une personne seule. En effet, une équipe de travail permet de développer l’intelligence collective et de faire émerger de nouvelles idées pouvant être bénéfiques pour le développement commercial de l’entreprise. Pour cela, les dirigeants et managers ne doivent pas hésiter à consolider la cohésion d’équipe ainsi que la confiance entre les collaborateurs de façon régulière, en proposant des team building ou des séminaires, par exemple.

Comment créer une relation de confiance avec ses collaborateurs ?

Accorder sa confiance à ses collaborateurs, c’est avant tout pouvoir compter sur eux, savoir qu’ils seront toujours honnêtes et solidaires en cas de besoin. Nouer une relation de confiance avec ses collaborateurs, c’est aussi inspirer confiance aux autres, savoir être attentif aux besoins de ses collaborateurs et les assister lorsqu’ils en expriment le besoin. La confiance au sein d’une entreprise est un échange mutuel et solidaire avec, comme intérêt commun, le bon fonctionnement de l’entreprise. Afin d’instaurer une relation de confiance avec ses collaborateurs, il existe diverses méthodes. Voici quelques astuces :

Laissez de l’autonomie à vos collaborateurs

Faire confiance à ses collaborateurs débute en leur laissant de l’autonomie dans la réalisation de leurs tâches, l’organisation de leur journée ou encore leur prise de décisions. En responsabilisant vos collaborateurs en leur donnant une certaine autonomie, vous pourrez ainsi vérifier s’ils sont dignes de confiance. De plus, en laissant de l’autonomie à vos collaborateurs vous leur permettez de développer leur confiance en eux, générant ainsi une meilleure aptitude à prendre des décisions stratégiques.

Évitez de les surveiller constamment

Si vous souhaitez avoir confiance en vos collaborateurs, il est primordial de ne pas les surveiller constamment, y compris lorsque vous leur laissez de l’autonomie. En effet, personne n’aime avoir l’impression que quelqu’un est en permanence en train de vérifier ce qu’il est en train de faire, même si la surveillance vous rassure quant à la qualité du travail fourni par vos collaborateurs. De plus, si vos collaborateurs se sentent surveillés en permanence, ils peuvent se sentir dévalorisés ou indignes de confiance, ce qui impactera négativement la qualité de leur travail.

Valorisez les efforts fournis par vos collaborateurs

Afin de témoigner votre confiance à vos collaborateurs, vous ne devez pas seulement célébrer les résultats obtenus mais aussi valoriser leurs efforts fournis. Cela permettra de montrer votre considération et votre reconnaissance pour le travail effectué par vos collaborateurs et les progrès réalisés.

Laissez le droit à l’erreur

Instaurer une relation de confiance avec vos collaborateurs implique aussi de leur laisser le droit à l’erreur. Cela peut vous surprendre, mais en faisant des erreurs, vos collaborateurs vont progresser, avancer et s’améliorer. Leur laisser le droit à l’erreur, c’est simplement ne pas les sanctionner en cas d’erreur mais les accompagner dans la réparation de celle-ci. Ainsi vous évitez au collaborateur d’avoir peur et favorisez sa créativité et son autonomie. Cela aura de réels bénéfices au sein de l’entreprise. Lorsque nous parlons d’erreur, nous ne parlons pas de fautes graves ou de comportements inappropriés qui eux, ne doivent pas être acceptés. Les erreurs correspondent aux actions non-intentionnelles, alors que les fautes représentent un manquement conscient aux règles.

La confiance au sein d’une entreprise est primordiale pour son bon fonctionnement. En mettant en place quelques-unes de ces actions, vous parviendrez à instaurer une relation de confiance avec vos collaborateurs. Pour tous renseignements complémentaires, contactez-nous au 0805 690 063 (appel gratuit) ou par e-mail (info@audavia.fr). Audavia est certifié QUALIOPI.